Votez pour nous1234
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
+45
Aralia Grant
Hadrien Steinhart
Lloyd Cameron
Gage Seadust
Lilith Webb
Jonquille Sinclair
Cassandre Carter
Isaac Weidmann
Amadis Cervantes
Alix Cameron
Sila Wolodji
Ian Carter
Aeron «Belzébuth» Strauss
Alvaro Forbes
Roy Carter
Xaíra Morales
Rose «Azrael» Sinclair
Cybèle «Michael» Webb
Mésange Seadust
Dove Skyler
Urielle Carter
Ciaran Buchanan
Meliodas Sherwood
Lison Buchanan-Steinhart
Diana-Maria Wright
Karma Strauss-Carter
Saul Grant
Morgan Cavendish
Auguste Havilliard
Delilah Evans
Liz Cavendish
Cronos Lynes
Orion Forbes
Cesar Campbell-Sherwood
Lionel Steinhart
Octavio Odonnell
Amaya Strauss-Carter
Laurie Blomsberry
Graham Blomsberry
Allani Marquez
Juniper Oswald
Ishtar Forbes
Armand Oswald
Lucrecia Skyler
L'Eternel
49 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Vierge
Diana-Maria Wright
Vierge
Jeu 18 Mai - 21:22Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Diana-Maria Wright

Informations
Messages : 96
Points : 770
Âge : 34 ans
Date de naissance : 21 Septembre
Situation : Célibataire
Poste/Métier : Gérante de l'orphelinat de l'Understadt + Gestionnaire du marché noir
Rang de puissance : B
Avatar : Ramlethal Valentine (Guilty Gear) - Zoe Kravitz (irl)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tumblr_p31ed5HiLm1u6g563o4_r1_540

alors, tout s'effondre...
global
11 mai:: ???
Lorsqu'il arrive ; la Star se présente-t-il ; Diana-Maria ne sait si c'est un soulagement ou une colère qui gronde à l'intérieur ; peut-être finalement autorisée à ressentir autre chose que de la frustration maintenant qu'elle se croyait en sécurité. Elle souffle, hoche la tête ; ne se ferait pas prier. Accrochée à Isaac tant bien que mal, c'est sur le chemin dans les airs que Diana-Maria rencontre de ses yeux grands ouverts l'immensité métallique qui hurlait entre les oreilles du prophète.

Depuis
sa
naissance.

Un vertige la gagnait ; et Diana-Maria n'avait pourtant aucune peur des hauteurs.
Le regard s'accroche au visage de Isaac et elle doit retenir ses larmes.
Pince des lèvres.
Comment ris-tu encore de bon coeur, mon amour ?
Comment peux-tu arborer encore cette mine fière ; comment peux-tu être debout, comment peux-tu dresser tes épaules pour nous porter encore ?

Déposés sur un toit, Diana-Maria aide Bartolomeo à se réceptionner, et assis là, au sommet du monde, Diana-Maria se sent impuissante spectatrice d'une inévitable destruction.
Mais lorsqu'elle regarde à ses côtés, elle ne peut s'empêcher de sourire.

On se sera bien amusés ?

Haussa les épaules.
Se penche un peu contre Bartolomeo, regarde Isaac avant que son attention ne se reporte sur les Dieux.

J'aurais aimé vivre un peu plus, tu sais ?

Ricane, doucement.

Je sais ce que j'ai dit. Mais tu sais ? Je crois que je t'en veux un peu.

Elle ferme les yeux.

J'aurais aimé donné naissance à notre enfant. J'aurais aimé vivre un peu plus à côté de vous.

Mais bientôt la voix de L'Eternel résonne en elle et elle écarquille les yeux.
Les lumières s'illuminent et elle lève la tête comme gorgée d'espoir.

Est-ce que c'est vrai ?

Est-ce qu'on va vivre ?
Est-ce que la fin n'est pas si proche qu'elle le croyait ?

Un vertige puis le silence.
Inconsciente ;
Diana-Maria se perd longtemps dans le noir.
Le corps est lourd ; engourdi ; les bruits sont sourds ; elle n'émerge pas, Diana-Maria.
Lorsque le monde se réveille, elle erre toujours dans les méandres d'elle-même.

Elle croit entendre une autre voix que la sienne ; une voix qui murmure au creux d'elle.
Diana-Maria ne se réveille pas.

***

Combien d'heures ont passé ?
Combien de temps a-t-elle eu froid ?
Combien de temps a-t-elle eu peur ?

En ouvrant les yeux pour la première fois, un nouveau vertige la gagne ;
Le sol ne la porte pas, ce sont les bras de Isaac.
L'air cogne contre son visage, le palpitant s'accélère dans la poitrine.

Où est Bartolomeo ?
Pourquoi n'y a-t-il plus de Tempelhelm ?

Isaac... ?

Que s'est-il passé entre la fin du monde et ce moment-là ?

Isaac, repose-moi.

Le coeur manque de lâcher ;
Elle manque d'air, son souffle s'accélère.
Perdait pieds et n'avait aucune terre pour la porter.
https://tempelhelm.forumactif.com/t390-calling-me-unfaithfulhttps://tempelhelm.forumactif.com/t1056-mist#9262
Poissons
Lison Buchanan-Steinhart
Poissons
Jeu 18 Mai - 21:39Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Lison Buchanan-Steinhart

Informations
Messages : 86
Points : 435
Âge : 28 ans
Date de naissance : 15 mars
Situation : Mariée à Hadrien S.
Poste/Métier : Créatrice de Mode + productrice en cheffe
Rang de puissance : C
Avatar : Utahime Iori + Anne Hathaway
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Ef84d11c7b41c1cfe14bec26e865ec9f

Soft and Quiet.
- | outfit
@"no"

“Cher Lazare,
combien je donnerai pour être à tes côtés maintenant. J’aimerai être assise face à toi et à regarder tes tempes se froisser, j’aimerai te voir écrire à grandes volées et soupirer pour des choses que seul toi se soucie. Omni nous a aimés mais pas assez pour nous sauver, mon frère.

Je ne peux pas continuer à rester dans ton ombre, c’est le rôle de Zayn pas le mien. Je ne peux pas continuer à attendre et à pleurer, il est temps que je parte Lazare. Si je dois mourir, alors je ne veux que tu ne gardes de moi que le souvenir de ta Lison.
Tu te rappelles quand j’étais enfant, je t’appelais Papa.

On en riait parfois mais je t’ai toujours menti.
Ce n’était pas une étourderie. Je l’ai toujours pensé, mais c’est pour ça que ces adieux, je ne pourrai jamais les dire

Je prends Aldoria avec moi, enfin, elle n’a pas voulu me lâcher. Tu sais comment elle est. Je vais rejoindre Hadrien Steinhart et chercher Zayn pour lui dire adieu par moi-même. Tu sais, l’homme que j’aimais c’était Hadrien et si on avait eu un fils, je l’aurai appelé Lazare. Mais je n’aurai rien et je ne peux que me blâmer pour cela. J’ai été trop faible, trop confortable à être votre princesse et à croire que rien n’était très grave. C’était ma manière d’avancer mais je ne faisais que reculer au fond.

Ne me pardonne pas si cela t’aide Lazare.
Ne m’attends plus Lazare, enlace Ciaran pour moi, enlace tout le monde à la maison, dis leur que je n’aurai jamais souhaité renaître autrement que parmi vous.
La prochaine fois, voudras tu bien être mon père ? Ou mon frère ? Ou mon fils ? Ou mon ami ? Voudras tu que je me penche sur toi pour chasser ta fièvre ?

Je n’arrive pas à m’accoutumer à l’idée que tu puisses me détester. Mais tu vas le faire, pas vrai ?

Je suis égoiste, Lazare.
Mais garde une petite partie de mon coeur égoiste je t’en prie, tu as tout les droits dessus.

Ta Lison,
Tienne pour l’éternité”


Le papier reposait sur le bureau, les bords déjà teints par le soleil mais Lison n’était plus là. Ses robes bruissaient sous le tremblement de l’impérieuse terre, ses chaussures tombaient du meuble, mais Lison n’était plus là.

Sa main sur le bras d’Aldoria, elle lui souriait doucement. Au milieu du Chaos, elles s’avançaient délicatement des nymphes éthérées d’une autre sphère d’existence. Lison s’ancrait dans la réalité du regard de sa compagne.

Qu’importe le monde autour d’elles tant qu’Aldoria la contemplait avec cet infinie tendresse, même si elle savait à quel point Lison n’était guère plus qu’une indigente impolie rendue ingrate par une vie entière de bonheur et de gloire, tant qu’Aldoria avait ses yeux sur elle.

Elle avançerai vers Hadrien et lui offrirait ses derniers mots, espérant vicieusement que leurs corps dépourvus de vie deviennent qu’un.
Que les civilisations d’après ceux sans dieux, viennent et contempler leurs ossements pour en déduire qu’ils furent qu’un seul organisme.

-Aldoria.

Dans ses pas, elle s’arrêtait. Si proche du temple du monstre dans le ciel, si proche de celui que ses ancêtres avaient appelés comme Divin et protecteur. Lison ne ressentait que cette peur viscérale de la fourmie face aux circuits électriques, comprennant sans saisir la teneur du monde.

-Pourquoi ?

Pourquoi tout au fond. Pourquoi elle est restée, pourquoi l’avoir veneré alors qu’elle était que femme et chaire. Mais elle secouait la tête avec douceur, les réponses ne serviraient désormais plus à rien.

-Tu crois que Zayn est mort ?

Sa voix tremblait, se cassait, elle ne pouvait guère plus prétendre à l’innocence car la fin se rapprochait et arrachait les voilages de sa chambre d’enfant.

-Tu crois qu’Amaya est morte ?

Sa main s’enfonçait dans son avant-bras, la panique montait, fracaissait les murs de sa raison. Elle ne pensait plus, ne respirait plus. Lison cédait à l’horreur et hurlait sa peine, sa peine grandissante que le temps ne paraissait guérir. Elle voulait demander à Aldoria et à ses yeux limpides toutes les choses de cette terre, la jeter aux vents pour récupérer les gouttes de pluies, tout pour chasser l’impensable.

Ils allaient tous mourir ici et maintenant.

L’Olid vibrait pareussement à ses poignets, un rappel cru de la réalité matérielle.
Elle n’y pensait rien, démence affirmée sur les sols de sa conscience.
Il fallait continuer à avancer, pour se jeter dans les bras d’Hadrien une dernière fois.

Elle n’y pensait rien quand elle vit le nom de Liz sur l’écran.
Lettres cruelles dans leur froideur sur l’écran bleuté.

Le message s’écoute mais ne s’entend pas, Lison s’étiole, loin de ses pensées il ne restait que l’infinie de la douleur.

Encore une fois.
Le même message.
Le même son.
Les mêmes mots.

“je t’aime”
“Merci”
“Désolée”

Lison rappelle, ça sonne dans le vide et la voix de Liz comme un odieux ersatz de celle hachurée et détruite qu’elle connaissait déjà par coeur.

“Tu te FOUS de moi, Liz. Tu peux pas mourir comme ça. Tu peux pas me laisser ainsi. Tu peux pas me faire ça. Tu m’as juré, ta parole a vraiment aucune valeur, aucune putain de valeur.”

Comment cela se faisait-il que tout était ainsi dépourvu de couleurs. La terre avait-elle été toujours aussi rêche sous ses genoux.

‘Liz. Liz. Liz. Réponds. Par pitié. Je ne peux pas vivre sans toi.”

Tonalité dans le vide.

“Liz. Je t’en supplie, ma perle, excuse moi. J’étais en colère. Liz. Liz. Tu n’es pas partie pas vrai? Tu essaies de me faire rire mais tu sais que ton rire est plus beau que le mien. Liz. Je t’en prie. Il suffit.”

L’olid silencieux hermès finissait par s’éteindre.

Et Aldoria sans un bruit lui fit signe qu’il fallait s’avancer, honorer les promesses faites à Hadrien. Mais elle n’arrivait plus à se mouvoir, plus à respirer. A quoi cela servait-il désormais?

Son coeur crevait en son sein et tout objet lui paraissait si lointain.

Face au temple, à l’apothéose de tout ce qu’on lui avait appris à croire se trouvait Hadrien. Quelle joie pouvait-elle ressentir qui ne fut pas immédiatement tâché par la culpabilité monstre de ressentir ce plaisir alors qu’elle était morte.

Ses mains aveugles s’approchaient de lui, touchaient le tissu froissé de ses vêtements, admirant ce visage blémi par des mois d’obscurité.

-Enfin.

Il suffisait de ce mot pour faire jaillir ces larmes, elle sanglotait comme une enfant dans les bras de son amant d’antan et son mari d’aujourd’hui. Ramenée contre lui, elle se noyait dans ses bras à jamais.

-Ne me lâche pas. Jamais. Sinon, je ne deviendrai pas Steinhart dans l'au-délà.
Car c’était atroce d’aimer ainsi, aussi férocement, aussi stupidement. Hadrien face à la somme des hommes gagnait aisément lui et son visage fait par la plus malicieuse des volontés divines. Lui plus beau que la perle échouée sur les rivières d’eaux calmes, lui son amant, lui son mari, lui son éternité. Si la mort devait séparer les mariages, la mort serait pour eux l’ultime liant.

Oh que cela était doux d’être tenue par son aimé.
Oh que cela était affreux de savoir sa chair privée de la présence de son aimée.

Puis le silence, pouvait-on désirer la mort avec autant d’hardeur ?

Mais cela ne se passait pas, elle respirait encore les membres éparses et le coeur agacé.

Hadrien, son beau Hadrien tremblait de cette vie imposée à ses côtés. Avec douceur, elle laissait ses mains sur ses joues, chassait la sueur de sa peur de sa main trop petite.

Cruel monde, ils étaient là
à consoler l’enfant fraternel de son mari

à pouvoir avancer en ce petit groupe de défunts échappés
à recueillir cette enfant à la blondeur déroutante. La gamine tremblait comme ces oiseaux sans foyers ceux dont le plumage ne supportait encore guère la pluie ou le soleil, ses yeux d'ambres trempés souffraient et Lison lui sourit. Ses doigts tressaient avec les vêtements des morts cette attèle de fortune, comme la fortune qu'était de trouver un morceau du futur dans cette adolescente. Elle murmurait un merci et dit qu'elle s'appelait Dove. (c'est un joli nom, je le garderai précieusement)

à tenir la main d’Aldoria dans la sienne pour lui demander de rester encore un peu avec elle.

Mais Liz n’était plus.

Il semblait à Lison qu’elle était belle et bien morte.





by delirium
https://tempelhelm.forumactif.com/t286-father-don-t-blame-me-forhttps://tempelhelm.forumactif.com/t331-lison-b#2899
Sagittaire
Meliodas Sherwood
Sagittaire
Jeu 18 Mai - 21:48Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Meliodas Sherwood

Informations
Messages : 151
Points : 848
Âge : 33 ans
Date de naissance : 6 décembre
Situation : divorcé de cesar
Poste/Métier : acteur + égérie de covent
Rang de puissance : C
Domaine de pouvoir : feu
Avatar : ace trappola (twisted wonderland) + ross lynch (irl)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 B17f92f24561d5d249fb996519b58102

Vivez, que ce vieillard avait dit - lui qui avait vécu mille vies. Mais qu'en était-il de tes amis ? Sacrifiés par la guerre, sacrifiés pour leurs idées, sacrifiés, tout simplement. Face à la fin du monde ; dans les bras d'un Cesar sanglotant, implorant de rester en vie ; tu te surprends à vouloir crever. Que tout s'arrête, et que tu t'endormes. Paisiblement. Que tu ailles rejoindre Narcisse et Moon. Que vous vous installiez dans ton canapé comme autrefois, que vous vous enlaciez comme les meilleurs amis que vous étiez. Tempelhelm s'effondre et tu es seul - tu as tout perdu dans l'espoir vain de rester.

***

Tu ouvres les yeux. Un goût pâteux dans la bouche, tu es amer. Tu te redresses, le dos douloureux, de la poussière dans les cheveux. Mais ce n'est pas ce qui te fait le plus mal.

— « A-attends... »

Baisses les yeux sur le sang au niveau de ton flanc, qui colle ton t-shirt à ta peau. Un débris légèrement enfoncé ; tu grimaces.

— « Si ça a touché mon seul rein, je crois que je te demande de m'achever. Cesar je suis sérieux. »

Tu serres la mâchoire et souffles par la bouche.

— « Je dois me relever. »

Le regard écarquillé, la fièvre ne tarde pas à te monter au front. Tu t'éponges la tempe, déjà trempée de sueur.

— « Non si c'était le rein, je serais déjà mort. J'crois. »

Tu regardes autour de toi. Tu ne reconnais pas le paysage. Tout est en ruines. Autour de vous, des gens se relèvent et cherchent à se regrouper. Tu crois apercevoir la chevelure de Kira, au loin. Vos regards se croisent alors qu'elle regarde vers toi un instant. Tu n'as pas la force de lever la main, tu te sens juste concerné. Puis baisses les yeux.

Une odeur de brûlé chatouille tes narines. Tu plaques une main sur l'épaule de Cesar pour prendre appui sur lui.

— « C'est bon, on s'en est sorti. »

Au même moment, le cri d'une femme déboussolée retentit. Elle cherche son gamin dans les décombres. Tu te tournes vers elle, assez fou et confus pour aller l'aider malgré ta blessure. Mais c'est la présence d'Hazel non loin qui t'attire.

— « Hazel... »

À côté d'elle, un cadavre. Défigurée et carbonisée, tu peines à reconnaitre ton amie. Tu t'arrêtes violemment et courbes le dos en avant, une main devant ta bouche pour retenir le vomi qui te remonte à la gorge.

— « Moon ..! Merde ... Mais putain ... »

Cesar n'existe plus en cet instant - malgré qu'il soit le dernier. Tu penses au canapé, tu penses au joli rêve. Tu voudrais y passer pour les retrouver ; mais t'es trop lâche pour te laisser mourir. T'as juste tes yeux pour chialer.

— « Je suis vraiment une merde... Je les ai laissé crever. NARCISSE ET MOON ! Et moi je vis ! Moi qui ait pas de gosses ! »

Hazel semble accompagner deux autres adultes. Tu n'auras pas l'audace de les déranger.
T'es juste écoeuré.
Endeuillé.

Vivez, que ce vieillard avait dit - lui qui avait vécu mille vies.
Aurais-tu survécu comme tu l'as fait, si tu les avais suivi ?
https://tempelhelm.forumactif.com/t274-i-m-on-top-of-the-world-mhttps://tempelhelm.forumactif.com/t313-meliodas-lastar#2773
Cancer
Ciaran Buchanan
Cancer
Jeu 18 Mai - 21:56Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Ciaran Buchanan

Informations
Messages : 60
Points : 420
Âge : 26 ans
Date de naissance : 7 Juillet
Situation : En deuil
Poste/Métier : Fleuriste
Rang de puissance : C
Avatar : chifuyu; tokyo revengers (dame forbes & tarik + noen eubanks)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Vzf8


cemetery
LES RUINES
11 mai 2001

penché contre le garde-corps, tu avais observé le monde s'effondrer de ton regard dépourvu d'espoir. ariel, cara, zayn étaient partis. tu n'avais plus la certitude de les voir revenir.
seul. profondément seul dans ce palais dépourvu de vie.
prince avait abandonné sa couronne à la nuit.
le pas las, tu t'es rendu dans chaque pièce de la demeure, t'imprégnant une dernière fois du parfum des tiens.
les yeux clos, les larmes ne coulent plus de tes yeux.
mains glissent sur les murs tremblants, tu vois les lustres prêts à se décrocher des plafonds, alors tu t'avances.
au dehors le monde est noir, la vie s'achève.
les pieds trainants, tu récupères un souvenir de chacun pour l'emporter dans l'autre monde, qu'ils restent à jamais à tes côtés.


un bracelet appartenant à zayn.
la dernière cravate de papa.
les alliances de maman.
un carré de soie créé par les doux doigts de lison.
l'une des chevalières de lazare.
le collier de naissance d'amaryllis.
une paire de gants d'ariel.
les perles de cara.


lazare a renvoyé les employés qui souhaitaient vivre leurs derniers instants auprès des leurs, et tu as retrouvé les tiens, t'approchant de ta petite soeur pour la serrer fort dans tes bras.

— on sera toujours ensemble, mon ange… jamais on ne se quittera d'accord ? n'aies pas peur…

c'est pourtant toi qui trembles, qui pleures.
relevant la tête, tu n'as pas vu lison et aldoria fuir les premières pour retrouver cet amour que ta cousine ne veut pas perdre, et tu pries.
tu pries pour qu'elle le retrouve, pour qu'elle sourit une dernière fois.
tes yeux se posent sur lazare et tu hoches silencieusement la tête, prenant la main de ta princesse.

il faut partir.
rejoindre le seul endroit encore intacte dans la cité en ruine.
foule sort du temple au moment où la voix de l'eternel résonne dans vos coeurs et tu cherches du regard des visages familiers.
tu pries.
espérant voir tes soeurs.
espérant voir ta cousine, son amour et son amie.
espérant voir ton cousin, libre.

mais tu comprends qu'il est trop tard.
notification sur ton olid comme une mauvaise blague.
et tu te souviens de leurs derniers mots.

on vous protégera, on vous assurera un avenir, quoi qu'il arrive.

tu tends la main pour saisir celle du patriarche et tu trembles.
tu les vois là mais refuses d'y croire.
pensant sincèrement et pour la première fois que tu hallucines.
si omni est dans le ciel, tu ne peux pas voir les esprits de ta famille.

non.
non.
NON.

ils vont te revenir.
tous te revenir.
et tout reviendra comme avant.
pas v r a i ?

le monde s'effondre et dans un dernier élan de détresse, tu serres fort ton cousin et ta soeur contre toi. les lèvres humides par tes larmes, et un dernier soupir. un dernier je vous aime.

***

écroulés sur le sol poussiéreux, tu sens une main fraiche sur ta joue. tu entends des voix. leurs voix. ils t'appellent, te supplient de te réveiller. serait-ce l'autre monde ? celui dont papa et maman parlaient ?
paupières sont lourdes, poitrine écrasée par la pression, tu finis par te redresser, aidé de ton cousin.
regard éteint se pose sur le monde autour de vous, les épargnés, les condamnés.

et tu repenses à ces vies qu'on t'a une fois de plus arraché.



e n z o

l'amour de ma vie.
toi pour qui j'aurais tout abandonné.
ce roi qui méritait ma couronne, qui méritait de briller.
je te sens pourtant tout près de moi.
cette douce brise faisant flotter mes mèches poisseuses.


tu ne peux retenir de nouvelles larmes, t'effondrant de nouveau.

enzo, tu l'as déjà dit, n'est-ce pas ?
que tu ne m'aimes qu'avec le coeur d'un ami.
et que ça durerait toujours.

tu m'as menti.
tu ne m'as jamais aimé comme un ami.
tu n'avais pas le coeur d'un ami.
chaque étreinte, chaque murmure.
l'as-tu senti toi aussi ?
nos coeurs pulsant au même rythme.

tu essaies de me quitter.
dire au revoir était un adieu si impitoyable.
je t'en voudrai et t'en voudrai encore tant je t'aime.
enzo, s'il te plaît, ne pars pas.



les secondes s'écoulent et au loin tu vois lison au bras d'hadrien steinhart.
tu vois ishtar et ses proches.
tu vois ceux qui se retrouvent, qui s'enlacent et s'embrassent et tu espères à nouveau.

tes yeux brillent et ton corps est secoué d'un énième sanglot.

— ils- i-ils ne viendront pas… n'est-ce pas ? l-laz… où sont-ils ? où est ariel ? o-où est cara ? et z-zayn..? pitié. par pitié… dis-moi qu'ils vont nous re-trouver… que tout n'est pas terminé…

tu hurles.
myocarde déchiré.
serrant ta petite soeur, cachant son visage pour la protéger de l'horreur.

ton cri s'étrangle, et tu t'étouffes dans le silence.
leurs mots encrés dans l'encéphale atrophié.

ariel, vôtre ainée.
je serai toujours là pour vous protéger.
c'est une promesse.
vous savez que je serai prête à mourir pour vous, hein ?
j'préfère quand vous rêvez, c'est plus sympa à voir.


mais tu ne rêves plus.
tu ne sais plus rêver.

cara, ton âme soeur, ta jumelle.
tu verras on reviendra. on ne te quitte pas, jamais. jamais jamais jamais. ne pleure plus, regarde, on est là, on restera toujours là.
mais elles non plus, ne sont plus là.
il ne reste plus que vos larmes débordant de vos yeux.

les pertes sont lourdes.
et tu l'entends lui aussi.
celui que tu voyais comme un frère.
celui qui s'est sacrifié pour votre famille.



z a y n

ne veux-tu pas dire que tu es désolé ?
comme ça, un jour, dans un avenir lointain, à la fin des temps...
ce moment douloureux.
pourra être un bon souvenir pour nous dans le futur.
qui nous fera rire en parlant.
tu l'as déjà dit, n'est-ce pas ?
que tu m'aimes avec le coeur d'un frère.
et que cela durerait toujours.


ne dis plus jamais cela.
c'est trop pour moi.
mon cœur lourd t'a donné du fil à retordre.
je vais faire un pas en arrière, je vais t'attendre.
je ne me tiendrai jamais loin et je te tendrai une main.
je te supplie comme ça.

essaies-tu de me quitter ?
tu me dis au revoir sans pitié avec ces yeux souriants.
tu m'as tué et tu m'as coupé le souffle.
le bonheur que cette famille nous a donné est encore si brillant.
s'il te plaît, ne me laisse pas, ne me laisse pas.

je ne veux plus vivre, que dois-je faire ?
que faire sans toi ?
il aurait mieux valu vivre sans se connaître du tout.
comment aurais-je pu savoir que la tristesse me rendrait aussi fou ?



tes forces t'abandonnent dans les bras de ta petite soeur.
et tu demandes pardon.
à zayn. à enzo. à ariel. à cara.
de ne pas avoir été assez fort pour te battre.
de ne pas avoir été assez courageux pour les protéger.
et tu demandes pardon.
à lazare. à lison. à amaryllis.
de ne pas être assez solide.
de ne pas te sentir capable de vivre.

— et maintenant ? elle est où, notre maison ?

by delirium




https://tempelhelm.forumactif.com/t723-seraph#6676https://tempelhelm.forumactif.com/t726-cia-bxchnn
Sagittaire
Urielle Carter
Sagittaire
Jeu 18 Mai - 22:03Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Urielle Carter

Informations
Messages : 117
Points : 596
Âge : 28 ans
Date de naissance : 19 Décembre
Situation : Mariée
Poste/Métier : Matriarche des Carter
Rang de puissance : A
Domaine de pouvoir : 10%
Avatar : Raiden Shogun | Genshin - Katie McGrath
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 I4s5

EVENT #3
participants

Le ciel se déchire, ses grands yeux le regarde alors que le dieu déchu en sort. Elle s’arrête, stupéfaite alors que la fin du monde sonne son glas. Ses mains sur ses oreilles par réflexe quand le crissement émerge, douleur audible qu’elle aurait préféré éviter. Puis ses pattes tombent, détruisent tout sur leur sillage. Les bâtiments s’effondrent, elle se retourne avec un sentiment d’effroi.

Elle se met à courir, retournant alors vers ce chaos.
Là où elle a laissé ses enfants, aveuglée par sa soif de sang.
Et s’ils… Non.

Non.
Elle s’en fiche de l’Éternel et de son discours, elle s’en fiche de Omni qui apparaît pour la première fois malgré les nombreuses prières. Elle court encore et encore, hurlant leur nom à plein poumons alors que sa voix se perd dans le fracas du béton et des derniers cris avant que la mort ne tombe.

« MASON ! ALICE ! »

Elle les voit alors courir, elle entend leur voix alors qu’ils se dirigent vers elle. Son expression se fait soulagé alors qu’elle écarte les bras d’avance pour les rassurer, les serrant par la suite contre elle en embrassant leur front, leur soufflant des mots doux avant de se redresser pour les mettre en sécurité.

Mais elle voit.
Dans son champ de vision, il apparait.

Ian.
Un frisson, son corps l’avertit du danger.

Tu vas mourir, Urielle.
Elle le sait. C’est une évidence. Elle ne saurait dire comment, une intuition peut-être. Alors elle le désigne avec l’arme de Roy sans hésiter une seconde, s’écartant d’un coup de ses deux derniers pour les épargner.

Le doigt s’appuie sur la gâchette.
La foudre frappe et ses yeux se ferment.

Elle ne sait pas si elle a touchée.
Elle sait juste qu’elle n’a pas eu le temps de souffrir.
C’est rapide.


Tu sais, elle t’a aimée Ian, pour de vrai.
Avant que tout ça ne parte en vrille, elle aimait parfois admirer le sourire confiant que t’avais, cette lueur malicieuse dans les yeux quand t’avais une idée derrière la tête. Elle a sincèrement aimée au début. Puis ça a changé, c’est dommage. Au final, ce n’était qu’un amour dans un sens qui s’est transformé en quelque chose de blasant, à peine supportable que ce soit pour elle que pour toi.


Tu sais Roy, elle aurait aimée être mieux.
Être plus forte, que tu puisses compter sur elle. Elle aurait aimée être là avant que tu ne prennes cette décision de tirer. Elle aurait aimée te serrer une dernière fois dans ses bras et te dire « ça va aller ». Te rassurer et te protéger avant que tu ne t’enfuis et que ça soit trop tard. Elle aurait aimée te dire qu’elle est désolée, parce qu’elle a vraiment tout gâcher au final.


Son corps tombe mais elle est déjà partie avant que tout ne s’effondre.
Avant que la lumière ne vous emporte dans ce nouveau monde.
Vivez longtemps, soyez heureux.
{}but i will be here with you
and you will be here with me
cactus

https://tempelhelm.forumactif.com/t28-hope-s-just-a-sunrise-awayhttps://tempelhelm.forumactif.com/t35-urielle-c#92
Vierge
Dove Skyler
Vierge
Jeu 18 Mai - 22:05Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Dove Skyler

Informations
Messages : 60
Points : 376
Âge : 16
Date de naissance : 25 août
Poste/Métier : Lycéenne
Rang de puissance : D
Avatar : Jean (Genshin Impact) - Emilia Jones (irl)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 9e269886c8a288858125c66d3754d767adaee9ba

Event #3

losing everything

Elle avait du mal à croire qu'elle tenait encore sur ses deux jambes. Lison lui avait fait un bandage et une atèle de fortune, avec ce qu'ils avaient pu trouver en chemin. Dove avait insistée, elle pouvait marcher. C'était déjà suffisamment humiliant que deux dynastes l'aient retrouvés alors qu'elle essayait désespérément de ranimer sa soeur, sachant pertinemment que ça ne servait à rien. Son court stage à l'hôpital n'aurait pas suffit à la ramener. Rien n'aurait pu le faire. Dès qu'elle avait tenté de prendre sa main, la rigidité cadavérique était déjà là.

Elle avait hurlé, comme jamais. Avait tenté en vain d'appeler ses parents, en rampant au sol à cause d'une jambe cassée. Elle les avait retrouvés, un peu plus loin, sous les débris. Tout du moins, le bras de son père, avec la montre qu'elle, Aidès et Lucy lui avaient offerts. Et non loin de lui, les cheveux ensanglantés de sa mère.
Dove avait déjà été orpheline une fois, et elle le serait à nouveau aujourd'hui.
Elle ne savait pas ce qu'elle avait fait, dans une autre vie, pour perdre sa famille deux fois.

C'étaient ses pleurs qui avaient alertés Lison et Hadrien. D'entre tous, elle ne s'attendait pas à croiser deux dynastes, encore moins ensemble. Lucy aurait adoré voir ça, parce que c'était source de ragot. Elle se serait imaginée une histoire d'amour entre eux, basée sur rien d'autres que des regards échangés, et des surnoms affectifs. Ils ne lui avaient pas posé beaucoup de questions, respectant qu'elle soit en deuil. Comme beaucoup. Dans les débris, on lui fait aussi des béquilles de fortune. Pas confortables, pas les plus stables, mais elle n'avait pas coeur à se plaindre. Tout son corps était douloureux. Elle savait que sa jambe était cassée, elle avait mal au crâne, aux bras. Se demandait si elle allait encore survivre d'ici demain.
Mais elle, au moins, était en vie.

Dove ne pose pas de questions non plus. Elle se contente de les suivre. Elle ne sait pas où. Elle n'avait nul part ailleurs où aller, personne à qui revenir. Il restait Aidès, mais Aidès était avec sa mère. Et sa mère était une traîtresse. Elle ne voulait pas que les deux dynastes aillent après elle, ni après lui, alors elle n'avait rien dit. Elle lui avait envoyé un message, discrètement, pour lui demander où il était, s'il était encore en vie. Elle vivait dans la crainte de ne jamais avoir de retour. Mais elle se forçait à être brave. Elle se disait que Lucy se moquerait d'elle si elle la voyait à pleurnicher alors qu'elle avait toujours été la plus débrouillarde des trois.
Tu vivras deux fois plus, pour elle.
Tu te battras pour survivre, pour elle.

Ils rejoignant d'autres survivants. Dove voit encore flou, elle ne sait pas trop si elle arriverait à reconnaître des gens dans le tas. Aucun qui n'aurait d'importance à ce stade en tout cas. Et pourtant, quand elle entend une voix familière, elle relève la tête.
Elle en croit à peine ses yeux quand elle revoit son visage, elle pensait qu'il avait disparu. Qu'il était mort. Ca n'avait jamais été clair.

« Lionel ? »

C'était si bizarre, de le voir là.
Dans les ruines d'une ville détruite, où elle avait perdu tous ses repères.
Une ville où cela faisait des mois que l'atmosphère était devenu étouffante.
Dove se rappelait qu'elle était une collégienne, qui avait eu des problèmes d'une banalité affligeante. Elle avait eu une vie avant toute cette guerre.
Elle laisse tomber ses béquilles, se laisse tomber par terre, le serre dans ses bras. Lui qui représentait une période de son passé à laquelle elle aimerait retourner.
Des temps plus simples.
Des jours plus heureux.

« Ils sont tous morts... Mes parents... Lucy... »

Ca la frappait encore.
Elle redevenait orpheline.
Scorpion
Mésange Seadust
Scorpion
Jeu 18 Mai - 22:35Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Mésange Seadust

Informations
Messages : 40
Points : 325
Âge : 16 ans
Date de naissance : 16 novembre
Situation : Célibataire
Rang de puissance : C
Avatar : Nezuko Kamado (Demon Slayer) - India Eisley (irl)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Efd4f2f737d98cfed475a61092cc0432

alors, tout s'effondre
global
11 mai :: eclipse district
Les émotions au bord des lèvres ;
Embrassées soudainement et Mésange ne sait plus - quoi penser quoi ressentir, le coeur gelé brûlait et ne savait pas -
Si c'était l'amour la peur le désespoir ; Mésange n'avait jamais ressenti ces choses-là ; Mésange était née sous un ciel de colère et avait cultivé une profonde rage, seulement de la haine - de la haine - de la haine ;
Le coeur avait mal quand il n'était pas froid ;
Mésange préférait encore le vide ; ne rien ressentir ; alors Mésange fronça des sourcils, s'arrêta.

Écoeurée.
Elle aurait préféré mourir indifférente.
Mésange pleure.

Je te déteste.

Hoquette.

Je te déteste, Roy Carter.

Tout à coup pleine d'émotions et elle ne sait plus qui accuser ; elle avait toujours eu besoin d'un coupable.

Pourquoi ?

Ne sait plus où donner de la tête.

Pourquoi il faut que tu me fasses ressentir des choses, maintenant, comme ça ?

Elle ne fait pas sens ;
Elle ne sait pas, Mésange ;
Tremble.

Crie lorsque des explosions surgissent à côté d'elle.
Le souffle est court.
Les mots de L'Eternel ne font qu'à moitié sens ; le carnage la terrifie ; et le vertige qui prend sa poitrine est immense.

Mésange regarde son Olid qui s'agace ; les notifications s'alignent toutes ; et le nom de Maman hante chacune d'elle. Mésange a peur. Mésange s'en veut. Mésange a été si mauvaise avec elle ; elle qui était la seule qui l'aimait depuis le départ.

Alors Mésange prend l'appel.

Maman ?

Depuis quand n'avait-elle pas répondu à ses appels ?
Entendre sa voix s'inquiéter ; à l'agonie, Maman - s'excusait - disait Je t'aime ma fille - ma Mnemosyne.
Le regard accroché à Roy.

J'aurais préféré ne rien ressentir du tout ; mourir froidement ; orgueilleuse ;
J'aurais préféré ne rien ressentir du tout.
Ne rien ressentir du tout.
Pourquoi tu m'as embrassée ?


Maman je suis désolée...

Le choc ;
Le vide ;
Mésange perd connaissance.

Serait morte paisiblement en songeant, dans l'au-delà, qu'aucune pensée ne s'égara près de Gage.
Va te faire foutre, Papa.

***

Au réveil, le coeur est lourd ; le coeur plein de douleurs ; le coeur pleure.
Mésange ne voulait pas revenir.
Ne voulait pas vivre encore ; pas avec la pierre dans la poitrine - pas avec les chaleurs dans le ventre.

Alors lorsqu'elle se sent vivante ; lorsqu'elle sent sous sa peau pulser quatorze ans d'émotions jamais relâchées, Mésange vomit.
D'une bile acide et sans consistance, un filet de bave blanc et brûlant à ses lèvres, de sanglots ; Mésange, enfant, Mésange, adolescente, ne pouvait voir tous les cadavres et sentir le sang agresser les narines.

Mésange pleure, à quatre pattes, le dos courbé et lamentable.
Le visage sale.

Roy s'approche et elle crie.

Laisse-moi, laisse-moi !

Sanglote, s'assied.
Elle réalise que sa mère est morte et qu'elle ne lui a jamais dit merci.
D'avoir toujours cru en sa fille, quand bien-même, imbuvable, elle n'aimait que son père qui les avait abandonnées.
D'avoir toujours aimé Mnemosyne quand bien-même elle avait décidé de se renommer Mésange.

Pardon, pardon, pardon...

Elle se relève et croit entendre Roy vouloir rejoindre son père ;
Et Mésange ricane, mauvaise ;

Mais va le retrouver, ton père de merde !

Chouine ;
Atrophiée de sentiments pendant trop longtemps et submergée soudainement.

Va retrouver ton papa adoré et tu reviendras pleurer quand tu réaliseras que c'est qu'une raclure. CASSE-TOI, ROY CARTER. CASSE-TOI.

Et Mésange ne veut rien entendre ;
Se rend sourde à toute réponse ; son dos l'encaissera.
Elle lève le bras.
Ouvre l'écran de son Olid.

Mais le réseau ne fonctionne pas, et elle serre des mâchoires.
Les notifications de sa mère la rendent malade.
Elle mord sur ses lèvres, péniblement.
Elle regarde, désespérée, autour d'elle.

Roy est parti.

Roy ... ?

Chouine encore.

Non, attends, pardon, pardon, Roy... Roy... Ne me laisse pas toute seule...

Mais elle avait creusé son tombeau elle-même.
Et Mésange s'était mise, frénétique, à chercher dans la foule.
A chercher tout autour.

En voyant le visage familier d'Alvaro, accompagné d'Orion, elle se précipita.
Poussa le monde en chemin.
Ne demanda aucune permission, s'arrêta à deux pas de lui.

Alvaro-

Et au moment à peine où son regard croisa le sien, Mésange fondait en larmes.
Se jetait contre lui, à hurler la peine qui la déchirait ;
Honteuse de tout ;
Honteuse d'elle-même ;
D'être si mauvaise ;
D'être Mésange Seadust, la fille de son père.
https://tempelhelm.forumactif.com/t487-want-to-feel-the-pain-andhttps://tempelhelm.forumactif.com/t578-birdie_maisie
Sagittaire
Cybèle «Michael» Webb
Sagittaire
Jeu 18 Mai - 22:36Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Cybèle «Michael» Webb

Informations
Messages : 61
Points : 426
Âge : 35 ans.
Date de naissance : 23 novembre
Situation : Célibat éternel
Poste/Métier : Inquisitrice
Rang de puissance : A
Domaine de pouvoir : Foudre
Avatar : Lucy (Cyberpunk) + Jung Ho Yeon
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 B0e3cc4b1671c5e42f000821c4a70039

ALOLA LA MORT
Dies Irae - | outfit
@"hehfe"
??/??/????


Assis, tu fumais.
paquet de clopes volés à un cadavre, tu savais qu’Omni en avait que faire désormais. Il était bien trop occupé dans le ciel à vaincre ce fléau des hommes. T’avais entendu l’éternel et tu secouais la tête car cela ne te surprenait plus.

Les mythes s’entrelaçaient dans ton esprit comme si à leur manière, ils désiraient justifier le foutoir qu’était ton existence.
Tu fumais et tu souffrais, ton corps affaibli par la voracité de ton ennemi.

-Ca se pète la gueule comme ça.

Tu disais à voix haute pour Karma comme pour personne, il t’avait sauvé après tout d’une mort fort peu glorieuse sous la poigne de Gage. Mais ce sursis n’avait guère l’allure du salut car tu étais désabusée.

Il te venait à l’esprit que tu étais seule. Seule à crever, à en vomir sur les pavés de la cité, seule car tu n’avais su à quel point tu l’étais car tu t’es acharnée à avancer sans regarder les mains tendues.

Bart avait tendu la main, tu l’avais repoussé
Paris avait tendu la main, tu l’avais ignoré
Orion avait tendu la main, tu l’avais soupesé avec distance
Morgan avait tendu la main, tu lui avais offert ton univers en entier pour le repousser.

Mais maintenant assise parmi le sang et la crasse, tu fumais ta vie entière, ces bouts de misères comme cette enfant orpheline que tu n’avais jamais su accepter comme Toi et entière.
Mains vers le ciel, il t’apparaissait presque ridicule de voir qu’Omni paraissait tenir sage dans le creux de tes paumes. Et tu lui souris avec tendresse car malgré tout, tu le vénérais, tu l’aimais.

-Es tu dedans Abel ?

Parce qu’elle voudrait l’entendrer crier encore une fois, rire des choses du monde aussi bruyamment que ses poumons lui permettait. Tes genoux venaient sous tes joues, écrasant la cigarette à tes talons.

-Morgan, tu m’as pas rendu mon bracelet.

Parce que ça te faisait mal d’admettre que tu l’avais attendu encore un peu, capricieuse petite fille.
Un jour, tu aurai aimé être une enfant gâtée, cette petite princesse ridiculement parée mais aimée par tous.
Tu aurais aimé choisir ton amoureux dans les gens de ta classe et te faire rejeter peut-être une fois de trop.
Tu aurais aimé célébrer ton anniversaire avec tes parents, et te dire que woh Abel était vraiment trop classe.
Tu aurais aimé aller au lycée et te dire que le sportif te faisait des clins d’oeil et qu’il s’appelait Morgan Cavendish et qu’il t’emmenerai danser même si tu faisais comme si tu ne voulais pas danser.

t’aurais crevé d’envie de danser avec lui.

Puis c’est fini, la mort avait l’odeur du sommeil pour toi.

Quand tu te réveilles, t’es vivante, tu respires et tu touches tes joues.
Autour de toi, des survivants à la pelle mais ni Paris, ni Bart, ni Morgan. des visages connus certes, Amaya qui semblait avoir vécu une vie entière, Karma qui l’aimait tendrement et tu fumais encore.

Parce que ça t’allait bien de faire ça.

Une fille s’asseoit à côté de toi, te tend la main et tu lui en donnes une.

-Sale journée pas vrai, Lilith ?

Et tu lui souris, parce que tu viens de comprendre que tu n’arriveras plus jamais à être seule à nouveau. Et que parfois, le destin te donnait une compagne même dans le désespoir des derniers instants.

Le poids de la fin était trop lourd pour être porté seul, même par toi Cybèle.
Tu ne pouvais plus faire taire le bruyant espoir et la silencieuse horreur.




by delirium
https://tempelhelm.forumactif.com/t384-et-elle-s-avance-aussi-cl
Scorpion
Rose «Azrael» Sinclair
Scorpion
Jeu 18 Mai - 22:48Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Rose «Azrael» Sinclair

Informations
Messages : 64
Points : 472
Âge : 28 ans
Date de naissance : 31 Octobre
Situation : . . .
Poste/Métier : ex-Inquisitrice | Lieutenant d'Arkmere
Rang de puissance : A
Domaine de pouvoir : Eau & Glace
Avatar : Noah (Wind Breaker) - Irl : Tao Okamoto (par Eva et Amande <3)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tumblr_obvs923Hzl1t52mf4o3_540

Alors, tout s'effondre
Survivants - Mai 2001 - Ruines
Rose marche péniblement. Son pas n’a jamais été aussi lourd et mal assuré, prudent et dénué de toute joie dérangée. Les murs s’effondrent, le sol tremble, l’affrontement fait rage au-dessus de sa tête alors qu’Azrael peine à détacher son regard des dieux qui s’affrontent. Son regard est sans cesse attiré vers l’immensité d’Omni, son champion, aux côtés duquel elle imagine que son frère livre un nouveau combat, pour la protéger elle et tous les fidèles qui se sont battus pour lui. Pour lui permettre d’emmener Aeron en sécurité loin du monde qui s’effondre. Pour lui autoriser à retrouver sa sœur en vie et non parmi les cadavres qui s’empilent dans les décombres.

- Accroche toi.

La blessure poisseuse de son partenaire a teinté ses vêtements de rouge et Rose ne sait pas pourquoi elle pleure. Elle ne sait pas si elle a peur, si elle est triste, si elle désespère, si elle exulte. Elle n’a jamais été très douée avec ces choses-là. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne veut plus perdre personne, parce qu’alors elle deviendrait folle.
Plus folle que ce qu’elle n’est déjà.

Et puis devant ses yeux, une mère perd un enfant. Elle ne connaît ni l’une ni l’autre mais Aeron semble touché. Peut-être lui en a-t-il déjà parlé mais Rose n’écoutait pas. Rose n’écoute rien. Elle reste là, silencieuse, devant les suppliques d’une mère et les pleurs d’une enfant.
Jonquille. Ma Jonquille. Tu ne dois pas pleurer.
Alors elle s’agace, tourne autour du petit groupe en deuil sur le cadavre encore chaud d’une victime innocente du chaos. L’enfant hurle la perte de sa mère.
Ne pleures pas Jonquille, ça va aller.
Et la petite refuse de bouger. Aeron veut lui laisser du temps. Pourtant il faut y aller. Rose sent le danger les frôler un peu plus chaque minute. Mais l’enfant pleure encore et personne ne bouge.
C’est vrai Jonquille… Tu as raison, on ne peut pas l’abandonner dans les ruines. Soan.

Alors, quand la voix de l’Eternel se fait entendre, la jeune femme cherche le regard d’Aeron. Venant s’appuyer contre contre lui, elle pose ses yeux sur l’orpheline. Et pour une fois, il semble qu’elle ne trouve rien à dire de cinglant ou d'exubérant.

- T’as entendu ? La vie putain… Meurs pas parce que… Je l’ai déjà perdu, lui. Je peux pas te perdre toi.

Jonquille, elle arrive, elle le jure mais…
La lumière est aveuglante, la sensation, vertigineuse.
Et puis plus rien.

***

La tête lourde, les paupières aussi, et la sensation d’avoir été piétiné par un dieu démesurément grand. Ce sont les premières sensations de Rose lorsqu’elle ouvre les yeux, peinant à réaliser qu’elle avait perdu connaissance au moment où le monde s’effondrait.

Près d’elle, le corps de l’enfant et celui d’Aeron, endormis. C’est ce dont elle s’assure en posant son oreille contre le torse de l’Inquisiteur. Les battements de son cœur lui arrachent un soupir de soulagement et elle réitère son geste pour vérifier que la petite fille, elle aussi, est encore en vie.

Assise dans le sable et dans le sang, elle regarde autour d’elle. Le ciel paraît si loin. Son dieu aussi. Son frère, inaccessible.

Pendant que ses compagnons de route se remettent de la chute, la jeune femme se lève.

- Je dois retrouver ma soeur. Attendez moi là tous les deux. Je reviendrai vite. C’est promis.

Aeron le sait, mais cette promesse, elle l’a faite à l’enfant.
Petite Jonquille.

Elle sait où devait être emmené sa sœur, et elle a aussi vu les lieux se faire balayer par le monstre que des fous furieux ont pris pour un dieu.
Chaque pas qu’elle effectue pour se rapprocher d’elle est une prière désespérée pour que chaque cadavre qu’elle croise ne soit pas le sien.

Quand elle voit l’éclat de ses cheveux, ternis par la guerre, elle se précipite et tombe à genoux pour l’étouffer entre ses bras car tout l’amour qu’elle pourra lui apporter ne suffira pas.

Ses yeux de glace fondue se posent sur Saul, qui était au côté de sa sœur. Par Omni. Merci. N’avait-elle pas dit à Jonquille qu’il fallait lui faire confiance ?

- Tempest-bonus. Contente que tu sois pas mort.

Un moment passe, avant que Rose ne leur demande de la suivre. Il fallait retrouver Aeron, blessé, et elle espère que Saul pourra faire quelque chose pour lui.
Et pour la petite aussi. Peut-être qu’elle apaiserait un peu l’âme brisée de sa sœur, que son étreinte n’a pas suffit à recoller.

- Aeron ! On est là !

Les joues humides, elle sourit, fait un grand geste à ceux qui l'attendent.
Merci de les avoir protégé, Soan.
Ciaran
https://tempelhelm.forumactif.com/t386-so-be-careful-when-she-ashttps://tempelhelm.forumactif.com/t555-clawsfangs#5162
Scorpion
Xaíra Morales
Scorpion
Jeu 18 Mai - 23:10Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Xaíra Morales

Informations
Messages : 47
Points : 356
Âge : 42 ans
Date de naissance : 11 novembre
Situation : Riche riche riche
Poste/Métier : Duc de la Révolte
Rang de puissance : B
Avatar : Renata Glasc (League of Legends)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Juliana-paes-bibi-perigosa

Groupe 8

here we go again

Tant pis pour les civils qu'elle était censée sauver, ça ne faisait pas parti du contrat de ne pas prioriser sa vie avant tout. Des poids morts, c'est tout ce qu'ils étaient. Il fallait laisser la sélection naturelle faire ses choix.
Xaíra se félicitait elle-même, de parvenir à zigzaguer entre les bâtiments qui s'effondrent et les élémentaux qui explosent, les coups de pattes d'Omni ou d'Eclipse. S'il y avait bien une chose que la vie lui avait appris, c'était de faire de son corps une machine de guerre, rodée pour la survie.
Elyon tient encore lorsqu'elle y arrive. Elle ne s'embarrasse même pas de passer par la porte, ces trucs étaient blindés, électriques. Elle perdrait du temps à essayer de les ouvrir.
Non, elle prend la mitraillette qu'elle avait encore dans son dos pour briser une fenêtre et passer par-là pour entrer.
Là-au moins, elle se dit qu'elle sera un peu plus à l'abri. Elle se cache sous un des plus gros bureaux, arme en main, sait-on jamais. Qu'on essaye de lui voler sa cachette.

En revanche, elle n'était pas à l'abri du dernier message de l'Eternel. Elle met un temps à capter que ça ne vient pas de hauts-parleurs dans le bâtiment, et regrette de ne pas pouvoir simplement couper court à sa voix. Qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, de son discours, de Tempelhelm. Ce qui comptait, c'était sa survie, ça avait toujours été comme ça. Et là, c'était difficile de croire qu'elle survivrait, pour une fois. Se battre contre des Hommes, ok. Lutter contre des Dieux, même elle n'était pas tarée à ce point.
Et il parle, et c'est beaucoup trop long, et elle veut qu'il abrège.
Lui qui ne s'était jamais pointé pour rien d'autres, qu'il aille se foutre ses mots d'adieux bien profond.

« Eh oh, TA GUEULE et va BIEN TE FAIRE ENCULER ESPECE DE- »

***

Xaíra se réveille, elle ne sait pas trop où. Dans ses souvenirs, elle était encore en train de s'enfuir de l'hôpital en feu pour tenter d'aller vers Elyon, là où ça lui paraissait le plus logique, le plus solide. Tout était silencieux autour d'elle. Allongée par terre, son premier réflexe est de faire un check up mental de son corps. Heureusement, elle était solide. Rien de cassé, à priori, elle est juste un peu sonnée, un peu endolorie, mais a toute sa tête, et toutes ses facultés motrices.

D'un coup de pied, elle éjecte le bureau qui était au-dessus d'elle pour se dégager. Epouste ses fringues et regarde aux alentours. Elle était, à priori, toujours au même endroit, à Elyon. Elle sort par la fenêtre où elle est entrée, encore armée.

Où qu'elle soit, il n'y avait plus de Dieux au-dessus de sa tête pour faire la bagarre. Où qu'elle soit, elle n'entendait plus la voix de l'Eternel. Il n'y avait plus d'explosion, juste un soleil aveuglant qui éclairait les ruines d'une cité détruite, maudite.
Xaíra ne peut pas s'empêcher d'avoir un petit rire incrédule.

« HAH ! Bordel, ça veut dire qu'il y a plus d'Undersdadt ? Y a plus bas que bas et c'est ça ? »

Non parce que, il y avait quand même quelque chose de cocace dans toute cette histoire. Ou peut-être que c'était le choc qui la faisait délirer. C'était quand même la meilleure drogue du monde, se sentir en vie.
D'ailleurs, elle fouille dans la poche de sa veste, en ressort une flasque. Elle boit trois, quatre gorgées pour se désaltérer. En garde un peu pour la route. Et allume une cigarette.

Sa priorité restait la même, sa survie. Et vu l'état de la ville, personne n'aurait les moyens de se payer ses services. Ils allaient devoir tout reconstruire, tout refaire. Elle n'avait pas cette patience là. N'avait aucune envie de contribuer à rebâtir un endroit qui avait été pourri de l'intérieur aussi longtemps.
Elle jette sa cigarette.

« Bon... J'imagine que c'est pas cette année que je prendrai ma retraite finalement. Allez ma vieille. On repart de zéro. »


Qu'est-ce qui l'attendrait cette fois, des aliens ? Des cannibales ?Des plantes carnivores ?
Elle ne savait pas, mais elle jubilerait presque de l'inconnu.
Finalement, elle fait le deuil rapidement de sa vie de confort, qui l'avait sans doute rendue trop flemmarde. Puisque maintenant, ils étaient en bas, il y aurait sûrement d'autres personnes pour se payer ses services. On avait toujours besoin de quelqu'un de fort. Et si elle n'était pas forte ici, alors elle le deviendrait. Elle avait toujours travaillé seule, et s'était toujours débrouillée seule. Ca ne changerait pas. Si elle pouvait compter sur quelqu'un pour rester en vie, c'était elle-même.
Alors elle s'étire, vérifie qu'elle a toujours ses armes sur elle, et marche.

Et si Zayn était encore en vie, il saurait comment la contacter.
https://tempelhelm.forumactif.com/t576-unholy-xaira-morales
Lion
Roy Carter
Lion
Jeu 18 Mai - 23:20Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Roy Carter

Informations
Messages : 73
Points : 421
Âge : 16 ans
Date de naissance : 23 juillet
Situation : célibataire
Poste/Métier : étudiant, apprenti soldat
Rang de puissance : B
Domaine de pouvoir : 10%
Avatar : katsuki bakugo (mha) + austin butler (jeune)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tumblr_inline_peib4fTUiJ1u9urvd_400

En dépit de cette situation merdique et affligeante, tu avais cherché à ressentir quelque chose. Embrasser Maisie que tu prétendais aimer sincèrement, comme un adolescent aime la jolie fille mystérieuse - tu espérais au moins qu'elle rougisse ou glousse comme le faisaient généralement celles qui en rêvaient. Tu n'obtiens ni ravissement ni rougissements, seulement du dégoût. Le rejet est brutal. Tu ne comprends pas ; t'oses à poser une main sur son épaule pour essayer de rétablir votre osmose mais vous avez définitivement perdu la connexion.

— « Qu'est-ce qu'il te pr- »

Mais alors qu'elle te coupe la parole, tu crois saisir, un peu lointain pour en être vraiment sûr, le sens de sa colère.
Ses sentiments sont-ils réciproques ? Ça te rassurerait, Roy, de l'imaginer batailler contre elle-même parce qu'elle t'aime.

Ça n'a jamais été facile avec les femmes ;
pourtant tu en étais entouré.
Ça n'a jamais été facile avec les femmes Carter, en fait.
Seule Amaya avait réussi à t'approcher, à accrocher, à t'accueillir comme Roy Carter et pas comme son héritier.

Tu restes bouche bée lorsque Maisie décroche à son olid. La voix de sa mère grésille. Tu te demandes où est la tienne - celle que tu as laissé derrière ; car il y a longtemps qu'elle t'a abandonné.

Elle ne s'est pas mis à ta poursuite.
Tu ne l'entends pas t'appeler.

— « Tss. Super, merci Maman. »

Les larmes de Maisie te bouleversent.
La voix de l'Éternel peine à venir tes oreilles. Tu ne comprends rien à son histoire, tu écoutes à peine. Tu cherches ton père, debout sur un pilier qui s'est effondré, la main collée au front pour voir plus loin. Mais tu ne vois rien. Et tout s'effondre.

***

Tu te réveilles le premier. Tu crois que Mésange est morte. Alors les larmes aux yeux, tu t'autorises enfin à pleurer. Ian n'est pas là pour te voir. Tu chiales comme un bébé - comme ce que tu es.

— « MAISIE ! J'ai eu si peur ! »

Elle ouvre la bouche pour cracher et tousse. Son coeur bat encore furieusement. À quatre pattes sur le sol comme un animal en pleine crise, tu t'approches par derrière.

— « Je crois que ma mère a rejoint mon père... Je dois le retrouver... est-ce que tu as de la fa- »

Sa rage est sûrement légitime.
Tu ne veux plus y penser. Tu en as assez. Tu entends Ian dans ta tête ; il t'appelle. Quand tu fermes les yeux, la seule chose que tu veux - c'est qu'il te dise : je suis fier de toi.
Tu pensais qu'embrasser Mésange le ferait taire. Son rejet te ramène encore à ton père.

— « Bah ok je me casse alors. »

C'est craché à contre coeur. T'es vexé et blessé. Tu crèves de l'intérieur.
Mais tu pars pas vraiment, Roy. T'es pas encore décidé d'où t'allais ; tu la suis sur quelques centaines de mètres. La vois enlacer un type non loin d'Ishtar Forbes. À côté d'eux, Lionel et Dove. Ils sont en vie, réunis. Ils sont tous ensemble. Avec leurs putains de parents, sûrement fiers d'eux. FIERS D'EUX ET VIVANTS ! Il est où le tien, hein ? Et pourquoi t'as autant mal au coeur ?

— « Ah ouai... c'est comme ça ? »

Tu tournes les talons, pars le rejoindre à petites foulées.
Sans savoir que t'allais regretter - pendant des années, de pas avoir couru vers eux pour tout recommencer.
https://tempelhelm.forumactif.com/t489-bloodlines-will-die-royhttps://tempelhelm.forumactif.com/t579-roi-carter#5350
Cancer
Alvaro Forbes
Cancer
Jeu 18 Mai - 23:20Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Alvaro Forbes

Informations
Messages : 125
Points : 877
Âge : 29 ans
Date de naissance : 9 juillet
Situation : Marié à Ishtar Forbes
Poste/Métier : Officier d'Ivoryrift de rang Rose
Rang de puissance : A
Domaine de pouvoir : Glace
Avatar : Vergil (Devil May Cry)

Alors tout s'effondre

Mai:: Eclipse District :: Global
Event #3
Tout s’écroule et Alvaro se gonfle d’aigreur, d’acidité.

La vie était un cycle qu’il avait suffisamment bafoué pour regarder sans détourner le regard la mort qui prenait forme, dévorait la voûte dans un déchaînement de violence incompréhensible.
Se retrouver aux côtés d’Ishtar pour ses derniers instants avait quelque chose de rassurant, mais il ne pouvait pas l’accepter.
Sa mort à elle.
Comme il aurait fait barrage de son corps pour prolonger la vie de sa femme, pour la protéger.
Mais Alvaro s’était suffisamment voilé la face, il n’avait rien d’un protecteur.
Il était une lame, non pas un bouclier et quand bien même avait-il essayé de s’improviser garde du corps, c’est dans la mort qu’il excellait et c’était à elle qu’il était appelé, non pas à Ishtar.
Les paroles d’Ishtar caressent l’âme mais enserrent le cœur.
Alvaro ne voulait pas mourir à ses côtés.
Il ne voulait pas qu’elle meure, tout simplement.

Ishtar Forbes avait encore tant à offrir, tant à changer, tant à sauver.
Pourquoi est-ce que tout devait se terminer ainsi ?
Pourquoi personne ne se révoltait de cette injustice profonde, de ce dénouement inhumain ?
Et pourquoi Alvaro devait-il continuer à accepter ?
Continuer à se soumettre ?

Ishtar prononce Je suis libre.
Mais déjà elle se précipite au secours d’une autre âme éplorée, Ishtar trop douce pour les parjures qu’on lui adressait.
Ishtar trop belle pour le sang qui recouvre ses mains.
L’assassin n’est pas persuadé que Ishtar soit libre, pas persuadé qu’elle le sera un jour, pas persuadé qu’elle en a envie.
Se tient dans son ombre, silencieux, lorsque les mots de l’Eternel parviennent à la population de Tempelhelm.
L’homme parle d’amour, de responsabilité, d’héritage.
Ça sonne creux, à l’intérieur d’Alvaro.

Devrait-il le remercier pour sa survie ou lui en vouloir d’avoir gardé le silence pendant toutes ces années, en attendant leur inévitable chute ?
Devrait-il se satisfaire d’avoir été élevé dans un abattoir à ciel ouvert ?
Devrait-il accepter que son histoire avec Ishtar signifie si peu, soit aussi petite ?
Si courte ?
Peut-être l’avait-il trop prononcé.
Mais lorsque son regard se pose sur Ishtar, avant l’impact, il poursuit.

Je suis désolé, mon amour.

D’avoir été aussi vain.

***

La vie imprègne le corps d’Alvaro dans un élan, quitte sa torpeur dans une inspiration bruyante, comme s’il se réveillait d’une noyade.
Un premier regard est adressé à la paume de ses mains, incrédule, avant de balayer les alentours à la recherche de sa source de lumière.
À la recherche d’Ishtar Forbes.

Il se précipite à son chevet, saisi sa nuque avec douceur et relève sa tête pour la déposer contre son torse.
Perdus, l’espace d’un instant, les larmes coulent sur ses joues sans le moindre sanglot.
L’absence de couleur sur ses lèvres donne l’impression de contempler un cadavre, d’être nu dans une tempête.
Mais cela faisait bien longtemps que ses couleurs avaient été arrachées à Ishtar Forbes.
Elle se redresse, quitte sa présence pour venir s’enquérir de l’état de l’un de ses protégés.
Alvaro ne chasse pas les perles sur ses joues, il se redresse simplement, sans un bruit.
Son regard se lève pour s’ancrer fermement sur les silhouettes cyclopéennes se dessinant dans le ciel.

Eux qui avaient déjà oublié leur présence, leur existence, si futile.
Eux qui avaient le droit de tout arracher à Alvaro, l’insignifiant.
Et sa mâchoire se serre, le défi dans le fond des yeux.
Alvaro n’était pas un protecteur.
Alvaro était une lame.
Qui pointait désormais dans leur direction.

Ce qui le sort de cette rage qui bouillonne pour la première fois à l’intérieur de ses veines, c’est le corps d’une adolescente qui s’échoue contre lui dans un sanglot.
Une œillade suffit à reconnaître la tignasse de Mesange, sur laquelle il dépose une main avec douceur avant de parcourir sa chevelure d’une caresse rassurante.
L’enfant prononce son prénom et Alvaro n’a pas besoin d’en savoir plus.

Je sais, Mesange.

Qu’il existe des mots trop difficiles à prononcer.

Ce n’est pas ta faute.

C’est leur faute à eux, qui arrachent les vies et les rêves parce qu’ils en ont le droit.
Mais plus maintenant.

Son bras se tend dans la direction d’Orion, l’invite à le rejoindre, lui et Mesange.
Pour recoller les morceaux.

On ne se laissera plus faire. On leur montrera.

Un dernier regard adressé à Ishtar.
Plus jamais.
https://tempelhelm.forumactif.com/t98-they-feared-me-because-i-f
Bélier
Aeron «Belzébuth» Strauss
Bélier
Ven 19 Mai - 0:11Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Aeron «Belzébuth» Strauss

Informations
Messages : 43
Points : 350
Âge : 32 ans
Date de naissance : 14 Avril
Situation : Veuf
Poste/Métier : Inquisiteur "Belzébuth"
Rang de puissance : S
Domaine de pouvoir : 0%
Avatar : Belzebub ; Shuumatsu no Valkyrie

Penance left unpaid

Mai:: Helios Starke
EVENT #3
Les paroles de l’Eternel parviennent Belzébuth, sa bonté et sa légende animent son cœur d’une flamme brûlante comme l’aurait fait Abel.
Il louera la grandeur de son sacrifice et la grandeur de son âme.
Mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est pour quelqu’un d’autre qu’il priait.

Aeron avait demeuré immobile aux côtés de Hazel Dunwich, faisant tous deux face à la dépouille meurtrie de Moon Chung.
Et pour la première fois depuis sa sortie d’incarcération, l’inquisiteur paraissait pleinement en contrôle de ses émotions.
Ne dévoilait aucun sanglot, la mort ne lui arrachait aucun hurlement, mais une profonde tristesse.
Un profond respect pour cette femme qui avait enjambé les atrocités de ce monde pour confier sa fille à un avenir incertain mais bien présent.
Des remerciements sincères pour une amie qui avait su croire en l’homme enfermé derrière le monstre, jusqu’à lui confier ce que Tempelhelm avait de plus précieux.
La mort de cette femme était pour lui aussi inspirante que sa vie et lorsque ses iris se perdent dans ceux de la petite, gonflés par les pleurs, il se souvient.

De ses enfants, pour qui il avait passé une nuit à dormir à même le sol, un soir d’orage.
De cette femme qui avait su troubler un homme aussi dur que lui, qui avait mis à mal ses convictions, celle qui avait des questions pour ses réponses.
Ce qu’il avait détruit, par dévotion mais surtout par lâcheté.

Comme il s’en voulait, comme il se sentait indigne de tout pardon.
Que pouvait-il apporter à Hazel si ce n’est déception et violence ?
Intransigeance et peur.
Tout le mal qu’il avait fait à sa femme, à ses enfants.
Tout le mal qu’il avait fait à Karma, à Tempelhelm.

Recherche le dragon.
Recherche son grand-père.
Alors que l’impact approche, Aeron saisi avec lenteur et douceur les épaules de l’enfant pour la rassurer.
C’est tout ce qu’il pouvait faire, dans ce qui semblait être son dernier instant.

Et le seul nom qui lui reste en tête n’est, étrangement, pas celui d’Omni.
Pas celui du créateur.
Un nom plus simple, plus doux.
Plus beau.
Karma.

***

La douleur pulse dans le corps, provoque l’éveil agonisant d’une carcasse perdue entre deux mondes.
Son attention revient bien rapidement sur l’enfant, s’étant éveillée avant lui, toujours en proie à la panique.
Pouvait-on le lui reprocher, elle qui venait de perdre sa mère sous ses yeux ?

Péniblement, Aeron se redresse et interpelle Hazel d’un mouvement de la main.
D’une douceur qu’elle tenait certainement de sa mère, elle s’approche de lui et lui demande, entre deux hoquets.
Est-ce que vous allez bien monsieur ?

Et Aeron sourit.

Je vais bi-

Avant d’être interrompu par une douleur dans les côtes.
Son souffle est lourd mais son visage reste doux malgré l’agonie.
Observe, intrigué.

Rose était déjà sur le qui-vive.
Il fallait plus que la chute d’une ville pour venir à bout de Rose Sinclair.
S’en va, à la recherche de sa soeur.
Et de nouveau sa vision se plante sur Hazel.

Hazel.

Marque une courte pause, cherche des mots.
Des mots appropriés.

Je n’ai pas l’intention de prendre le rôle de parent pour toi. Si tu le souhaites, je pourrai te confier à quiconque te semble plus apte à s’occuper de toi. Mais ta mère était une femme… Grandiose. Que je respectais. Je… Je ne suis pas un sain, Hazel. Mais si tu le veux bien, j’aimerais remplir une promesse que je lui ai fait, avant cette bataille. Si tu acceptes de prendre ma main, je jure de t’apporter ma protection. De t’offrir une éducation stable, des vêtements propres, un repas chaud. Je jure de rire et de pleurer avec toi, de trouver de quoi t’émerveiller et te faire grandir. Je te promets une flamme qui brille lorsque tout est sombre afin que tu deviennes la femme que tu veux être. Je ne te rendrais pas ce que tu as perdu aujourd’hui, Hazel. Mais s’il existe une part de toi qui pense qu’il existe encore une journée pendant laquelle tu pourras être sincèrement heureuse, alors je promets du plus profond de mon âme de tout faire pour t’amener jusqu’à elle.

L’arrivée de Rose l’interrompt.
Le geste qu’elle adresse à l’inquisiteur et Hazel lui arrache un soupir, soulagé.
Il y avait bien des raisons pour lesquels il ne pouvait pas encore s’avouer vaincu.

Toujours péniblement, Belzébuth parvient à trouver la force de se relever.
Réponds à Rose d’un signe de la main avant de s’accroupir dans la direction d’Hazel, une main tendue.

Tu n’as pas à être seule.

Comme une promesse.
https://tempelhelm.forumactif.com/t383-lord-of-the-flies-aeron
Lion
Ian Carter
Lion
Ven 19 Mai - 0:21Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Ian Carter

Informations
Messages : 337
Points : 1433
Âge : 35 ans
Date de naissance : 1er août
Situation : Veuf
Poste/Métier : Chef de la famille Carter/Légat Greygarde
Rang de puissance : A
Domaine de pouvoir : Foudre/Explosion
Avatar : Gojo Satoru/Chris Hemsworth
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tumblr_nhze99KM0p1qjueflo3_250

REQUIEM FOR A LIGHTwhen the game change it's no use to explain the rules I have won since I was born you can forfeit
Event
Mai :: Parlement





Il s’était empressé de rejoindre sa famille. Les siens. Son propre sang. Les Carter. Qui ne devaient être loin du parlement. Ils devaient venir le rejoindre. Assister à son triomphe. A leur triomphe. Celui de tous les Carter. Le couronnement d’une seule famille. La seule capable de se hisser au sommet. De s’élever au-dessus des autres. Derrière la malédiction portée par cette engeance. Par ce sang maudit. C’était là leur force. Leur volonté. Leur désir de toujours surpasser son prochain. Insatiable créature. Dévorant tout. Ambition et envie. Ne laissant derrière eux que regret et remord.

Il marche à travers les décombres. Il marche à travers la ville qui s’effondre. Sans rien voir en dehors. Sans entendre aucun bruit. Il n’adressait plus un seul regard aux divines créatures au-dessus de lui. Il ne voyait qu’autour de lui. Toute la faiblesse des hommes. Il marchait droit. Sans courber le dos. Le regard vers l’horizon qui s’efface.

Il ne regardera ni l’or du soir qui tombe.
Ni les voiles au loin descendant vers Neptunia.
Et quand il arrivera, il mettra sur ta tombe.
Un bouquet de fleurs, moins belle que toi. Le Lilas.

Elle gisait là. A ses pieds. Sous des morceaux de bétons. En silence. Sans un bruit. Il se baisse à sa hauteur. En silence. Sans un bruit. Sa main vient enlever les morceaux encore posés sur son visage. Qui cachent encore son beau visage. Vient caresser doucement ces joues froides. Il ne disait rien. Il n’avait rien à dire. Que pouvait-il dire ?

Il resta un moment à ses côtés. Observant celle qui était sa sœur. Celle qui restera à jamais sa sœur. Il écoutait en boucle le message présent dans son olid. Son poing se resserre. Ses traits deviennent lourds de sens. Jusqu’au bout. Elle était restée fidèle. Jusqu’au bout. Elle n’avait eu de cesse d’être Carter. Jusqu’au derniers instants. Elle était plus belle que les autres. Juniper. Cassandre et même Amaya. Aucune n’était resté aussi droite qu’elle. Elle avait beau être venu au monde brisé. A ses yeux. Elle n’avait jamais été aussi entière. Qu’en cet instant. Même à travers son corps en lambeaux. Elle était plus complète que les autres.

Même maintenant. Elle brillait plus fort que les autres. Il avait vu tes flammes dans le ciel. Il avait su où aller. Sans même détourner le regard. Il s’était dirigé vers toi. En espérant arriver à temps. Mais il ne voyait plus tes flammes à présent. Il ne voyait plus ton air contrarié. Plus ton orgueil. Plus cette magnifique lueur dans ton regard.

Mais tes flammes. Elles étaient toujours là.

Eden.

Il laisse parler toutes ses émotions. Tout cette colère qu’il gardait en lui. Il laisse parler toute cette rage. Toute cette haine du monde qu’il gardait en lui. Maudits soient les dieux. Maudits soient les astres. Maudits soient les hérauts. Maudits soient ces créatures qui se croient supérieurs.

Mais c’était un serment qu’il offrait à sa sœur. Ici. Il irait les traquer. Il irait les faire tomber de leur royaume divin. Ils connaîtront toutes les peurs, tous les effrois, toutes les larmes et toute la colère des humains qu’ils ont créés. Avant de chuter. Avant de tomber. Comme nous sommes tombés. Eux aussi, ils connaîtront toutes ces choses. Eux aussi, ils mourront comme nous.

Tu m’entends Ishtar ? Tu m’entends ? Nous emporterons avec nous Omni. Eclipse. Les astres. Tous ces putains d’astres. Ils iront périr avec nous. Même si c’est là notre dernier voyage. Même si c’est là notre dernier hommage.

Il laisse tomber l’olid en miette à ses pieds. Il t’avait entendu. Très chère sœur. Il avait entendu tes dernières paroles. Qu’il n’oublierait pas.

S’éloigne sans un bruit. S’ils survivent à cette fin. A cette guerre entre les dieux. Il viendra te retrouver. Attends-le Eden. Ton frère revient.

Il récupère ses enfants non loin de là. Sans un mot à Mason et Alice. Faisant simplement signe à l’homme de main qui les accompagne de le suivre. Il devait aussi retrouver Roy. Il devait retrouver Elijah. Cassandre. Et aussi Amaya. Même Amaya. Même toi. Juniper. Il devait te retrouver également. C’est ce qu’il t’avait promis.

Mais tu entends sa voix. Elle. Celle qui s’était détourné de toi. Celle qui avait abandonné tes enfants. Celle qui avait laissé mourir ta sœur. Ton visage se tourne vers elle. Froid. Distant. Tu la regardes comme un on regarde une étrangère. Il n’y avait jamais eu de sympathie dans ton regard vers elle. Maintenant. Il n’y avait plus rien.

Il avait tellement de choses à taire, et bien plus à lui dire. Alors il reste droit. Toujours. En direction de celle qui était jadis sa femme. En silence. Il la dévisage. Il reste impassible. Il ne bouge pas d’un muscle. Pas même lorsqu’elle pointe son arme vers lui. Toujours immuable. Il continue de la regarder. Ne détourne pas les yeux. Pas à un seul instant. Il ne détourne le regard.

C’est donc ça… Ton choix ?

Il lui avait tout offert. Gloire, richesses, renommée. Il lui avait même offert sa famille. Mais ce n’était pas suffisant. Et… ça ne sera jamais suffisant ? Pas vrai. Urielle. Sans peine et sans regret. Il lève doucement le bras vers elle. Alors qu’elle pointe son arme vers lui. C’était le dernier affront qu’il accepterait. Il n’y avait plus de pardon à offrir. Il n’y avait plus de secondes chances. Plus maintenant. Pas après être allé si loin.

Au fond. Il la comprenait. Autant qu’elle comprenait. Si leur place était échangée. Alors rien n’aurait changé.

Il puise dans ses dernières forces. Dans ses dernières ressources. Pour projeter un éclair flamboyant à travers la ville. Ce qu’il en reste. Une lueur pâle illumine un bref instant le quartier autour d’eux. Une faible mais belle lueur. Qui vient tomber sur elle.

Une autre détonation part au même moment. Il se décale par réflexe, prenant la balle en plein dans l’épaule. Il titube en arrière. Pendant qu’elle tombe au sol. Dans un dernier fracas. Avant que le silence ne retombe avec eux.

Il n’y avait plus rien. Si ce n’est l’affrontement dans le ciel. Celui au sol. S’était achevé à cet instant. Urielle n’était plus. Le fidèle d’Eden avait caché la vue de Mason et d’Alice. Alors que leur père se relève doucement. Grimaçant de douleur. Il se dirige vers le corps inanimé. La surplombe un instant. Soupire en voyant qu’elle ne bougera plus.

Jusqu’au bout. Tu n’as jamais voulu être une Carter… Recouvre son corps carbonisé d’un voile. J’espère que tu nous regardes Eden. Je t’ai entendu. Jusqu’à la fin. Je t’ai écouté.

S’éloigne une fois de plus. Sans rien ajouter. Elle était restée forte. Jusqu’au bout. Fidèle à ses convictions. Malgré son caractère… Ou plutôt grâce à son caractère. Elle ne s’était jamais détournée de ce chemin qu’elle avait tracé. Mais ils ne partageaient plus à présents le même chemin. A présent, il continuerait seul sur cette route.

Récupère ses deux enfants, avant de retrouver non loin de là Roy. Seul. Marchant au milieu des ruines. Le visage contrarié. Déchiré. Blessé.
S’arrête devant son fils.

N’oublie jamais cette journée. Retiens chaque évènement, chaque moment de cette journée. Pour ne pas oublier. A quel point tu te dois d’être fort.

Pose une main sur son épaule.

Pour ne laisser personne décider de ta vie, que ce soit les dieux ou les hommes. Tu te dois d’être bien plus fort. Tu ne veux plus jamais avoir à regretter ? Alors fais en sorte d’être le seul capable de décider, de choisir et de dicter ta propre existence.

S’éloigne une dernière fois. Tourne le dos à son fils aîné, lui faisant signe de rejoindre ses frères et sœurs. Lui intimant de partir.

Viens. On va rejoindre ton oncle… Et tes tantes.

Allons rejoindre les Carter.

Juniper était sûrement en vie. Elle était aussi forte que lui. Elle qui n’avait jamais cessé de se battre. Contre toute leur dynastie. Contre toute cette chienne de vie.

Cassandre était bien trop borné pour mourir ici-bas. Pas aux mains des dieux. Elle qui avait lutté toute sa vie contre son destin.

Elihaj avait trop d’orgueil pour abandonner ses écrits. Cette nouvelle histoire qu’il était sur le point de raconter.

Amaya. Amaya était bien trop fière. Pour se laisser emporter par une guerre. Personne ne pouvait douter de sa volonté. Cette volonté qui l’avait toujours poussé à se surpasser. A nous surpasser.

Et Eden.

Eden n’était plus brisé à présent.

Eden n’avait jamais été aussi belle que maintenant.

https://tempelhelm.forumactif.com/t15-i-m-coming-for-everything-https://tempelhelm.forumactif.com/t33-theone_ian
Taureau
Sila Wolodji
Taureau
Ven 19 Mai - 0:44Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Sila Wolodji

Informations
Messages : 16
Points : 112
Âge : 26
Date de naissance : 5 Mai
Situation : Libre
Poste/Métier : n°7 des Riverflow
Rang de puissance : C
Domaine de pouvoir : 30%
Avatar : OC (Angel Ganev)

Alors, tout s'effondre...

ft. everyone

Elle n’est pas une combattante, elle n’est ni une sauveuse, ni le courage incarné… elle n’est qu’une sportive et une piètre représentante de Taurus. Pendant cette nuit macabre, elle est restée cloîtrée chez elle, tout d’abord. Regarder des vidéos insipides pour échapper à tout le reste, peut-être. Depuis des mois, Sila a l’impression de n’être que l’ombre d’elle-même. Plus de Powball, plus de noms connus auxquels se rattacher et un cadre de vie sens dessus dessous. Elle ne s’en est pas accomodée, mais de crainte des représailles, elle ne s’est pas battue pas non plus.

Elle ne savait pas quoi faire, de toute façon. Plus de matchs, plus de Ligue, plus de Héraut, plus de Gardien ni même un semblant d’autorité comme elle l’a connue. Les images de cette journée du 19 février lui reviennent bien trop souvent en tête et dans les premiers temps, elle craignait que les Nemesis ne frappent à sa porte, pour l’embarquer. Parce qu’elle a pris part au combat, aux côtés de Graham, des inquisiteurs… dans un élan de foi, elle a cru qu’ils pouvaient gagner.

Ça n’a pas été le cas. Incapable de choisir la lutte, elle s’est terrée et cette nuit, elle aurait pu en faire de même. Dans les premières heures, elle a fait comme beaucoup d’autres : elle a augmenté le volume de son Olid, en essayant de se convaincre que non, il ne se passait rien. Leurre honteux. Quand la terre s’est mise à trembler, quand le ciel est devenu noir d’abîme, quand des hurlements ont retenti… elle s’est rendue à l’évidence. Une fois de plus la cité était la cible du chaos. Alors elle est descendue dans la rue, quand ses voisins en ont fait de même. Faute de savoir quoi faire, elle s’est mise à guider les uns et les autres en sécurité. Une sécurité illusoire. Car rien ne pouvait les protéger de l’affrontement titanesque au-dessus de leurs têtes.

Plus d’une fois, elle a cru son heure arrivée… mais non. Quand Eclipse hurla et trancha la terre, quand la cité s’est mise à tomber… mais non.

« Gloire à l’Éternel, gloire à Omni, gloire à toi, Taurus. » Dans la chute, ce mantra soufflé, comme la seule chose à quoi s’accrocher.

[…]

Lorsqu’elle rouvre les yeux, elle est au sol, dans ce qu’il reste de sa rue. Sonnée mais entière, elle constate qui s’en est fallu de peu pour que son bras gauche ne soit écrasé par un pan de mur voisin, qui s’est écroulé.

Elle vit toujours, et elle ne sait guère pourquoi.
Elle n’est pas de ces Catharsis qui ont continué à croire et à combattre.

Elle, elle a subi.

Sa tête tourne, ses oreilles tintent d’un bruit qui ne doit être présent plus que dans son esprit. Elle se relève en titubant légèrement, agrippe le regard d’un autre homme plus loin. Rescapé lui aussi, et lui sourit. Il en fait de même, par réflexe, peut-être. L’humanité n’est pas morte.

Une fois pleinement redressée, les questions l’assaillent, et elle réalise : la cité est tombée ?! Sa famille, comment va sa famille ? Ses amis ? Que va-t-il advenir d’eux, encore… Omni les protègera-t-il toujours ?

« Taurus ? » Taurus est-il toujours là ? C’est le silence qui lui répond.

Dans la panique qu’elle sent monter, les questions essentielles se mêlent à d’autres, plus futiles. Est-ce la fin des Nemesis ? Où sont-ils ? Qu’est-ce qui les attend ? L’Éternel s’est sacrifié… à quoi bon ? Omni va-t-il l’emporter ?

Et… qu’en est-il du Powball ?

Brusquement, au milieu de la destruction et de l’incompréhension, comme une envie irrépressible de femme enceinte (ce qu’elle n’est pas, jusqu’à preuve du contraire). Là, de suite, elle n’a pas envie de chercher à comprendre, pas envie de savoir qui est encore en vie, et qui ne l’est plus. Si on lui laissait le choix, là, maintenant, elle prendrait un ballon, chercherait de quoi faire office de terrain et improviserait un match.

C’est puéril et futile, mais c’est bien vrai. Un match de Powball comme une façon de fuir tout le reste. Comme une façon de se rappeler que la vie, c’est ça aussi. Vivre, courir, jouer, s’amuser et l’espace d’un court instant, oublier ses problèmes. Fussent-ils aussi gros qu’un combat de titans au-dessus de leurs têtes.

Couverte de poussière au milieu d’un semblant de rue, les idées pas vraiment claires dans la tête, elle n’a ni ballon, ni terrain, ni équipe. Ce constat l’afflige, plus que tout le reste, car il incarne tout ce qui manque, désormais. Tout manque.

Et une larme coule à sa joue.

Nuit du 10 au 11 mai 2001
https://tempelhelm.forumactif.com/t596-proud_afro-silahttps://tempelhelm.forumactif.com/t686-swoli
Gémeaux
Alix Cameron
Gémeaux
Ven 19 Mai - 0:48Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Alix Cameron

Informations
Messages : 58
Points : 293
Âge : 20 ans
Date de naissance : 12 juin
Situation : stable
Poste/Métier : Ingénieure
Rang de puissance : C
Domaine de pouvoir : Air
Avatar : Yoru - Asa Mitaka (Chainsaw man) / Irl : Jenna Ortega (par Eva et Juni <3)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 4cf173aa9060124c6145cdfaf86a5c7f011236b1

Alors, tout s'effondre
Survivants
Event
Mai 2001
Décombres
❝ I'm wondering, why do all the monsters come out at night ? ❞

Les bombes avaient retenti dans toute la cité. Les affrontements et la panique de la population gagnaient les rues de la cité. Tout semblait lointain, irréel, étouffé. Et derrière les vitres de la supérette, Alix observait le ciel changer.
Assise sur le comptoir de la boutique, tout près de son père, elle se tient prête, car elle sait que lorsque Lloyd le dirait, il faudrait partir et qui sait, peut-être tout perdre.

Immobile, le menton posé contre son genou et l’autre jambe dans le vide, elle attend. Ses messages envoyés comme des bouteilles à la mer restent sans réponse et chaque minute sans nouvelle de ses amis tord un peu plus fort son ventre.

Il y avait eu les bruits stridents. Et puis Eclipse avait déchiré le ciel et sans attendre, sans demander pourquoi, Alix avait emboîté le pas de son père en direction du temple d’Omni et de l’Eternel. Elle le suivait comme son ombre, aussi silencieuse qu’un chat dans la nuit, le regard droit et les sens en éveil.
Son entraînement lui revient en pleine face et sur le moment, elle a l’impression de comprendre un peu pourquoi son père a voulu la préparer au pire.

Quand ils arrivent, le temple n’est plus.
Alix s’empare du bras de son père quand la sensation de vertige envahit tout son corps. Devant lui, elle veut être forte, mais quand elle croise son regard, il est baigné d’incompréhension. Elle n’arrive pas à imaginer, à concevoir, à envisager le pire. C’était pourtant l’une de ses capacités, celle qui lui permettait de régler les problèmes avant qu’ils n’arrivent sur les machines qu’elle construisait.
Mais aujourd’hui la machine était hors de contrôle et la fumée s'échappait entre ses doigts crispés.

Ce n’est pas l’Eternel qu’elle entend quand celui-ci s’adresse à chaque habitant de la cité. C’est la voix de son père qui la berce avant qu’elle ne perde connaissance.

****

Quand elle ouvre les yeux, c’est dans les bras de Lloyd. Elle écoute sa respiration, sans arriver à se souvenir du moment où elle s’était  réfugiée là, mais le constat la remplit d’un profond soulagement. Après tout, il lui avait promis d’être toujours là. Et il avait tenu sa promesse, citée volante en miettes, ou pas.
La lumière est aveuglante, mais le calme est revenu au-dessus de sa tête et elle ose lever le nez vers le ciel si haut, si lointain.

Elle ignore ce qu’il va advenir d’eux et bientôt, elle sera curieuse de toute nouvelle chose qui naîtra de leur chute. Mais aujourd’hui, c’était trop. Il y avait eu les corps jonchant le sol, les dieux en colère, et les tremblements de terre. La mort et la désolation, la perte et l’abandon.

Elle pense à Kira et à Amadis, qui lui manquent affreusement.  A Jacob et à son épouse, dépossédés d’Elyon ? A Ciaran, qu’elle espère sauf dans sa famille. Et elle a de nouveau peur pour eux.

Alors pour aujourd’hui, juste aujourd’hui, blottit à nouveau dans les bras forts et inébranlables de Lloyd, elle ne sera que la petite fille de son père.

- J’espère qu’ils vont bien. Si on est en vie. J’espère qu’eux aussi.  
Val Anwhistle


https://tempelhelm.forumactif.com/t594-youngblood-alix#5480https://tempelhelm.forumactif.com/t630-monochromatisme#5736
Gémeaux
Amadis Cervantes
Gémeaux
Ven 19 Mai - 1:05Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Amadis Cervantes

Informations
Messages : 72
Points : 481
Âge : 22 ans
Date de naissance : 15 Juin
Situation : en attente d'un miracle
Poste/Métier : Chargé de relation client pour Covent/Etudiant
Rang de puissance : C
Avatar : Denji - Chainsaw Man
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tyler-galpin


Alors, tout s’effondre

 

Epilogue.



Le silence et le chaos.

L’air chaud qui caressait ton visage avait laissé place au vent frais de la nuit ; le seul monde que tu as connu était en ruine. Les hurlements déchirés et les prières soufflées avaient laissé place au silence des couloirs d’Elyon. Une échappatoire incertaine ; et pourtant, c’était le seul que tu avais.

Ton âme hurle à ton corps de paniquer ; ton corps refuse.

Et dans ta tête, le vide.

Tu ne parlais pas, tu ne pensais rien : seule ta destination te restait en tête, marchant comme un automate vers celle-ci.

Les hurlements déchirés et les prières soufflées de la rue avaient laissé place au silence des couloirs d’Elyon. Une échappatoire incertaine ; et pourtant, c’était le seul que tu avais.
Encore une fois.

Tu as passé ta vie comme une feuille dans le vent ; tes espoirs balayés, tes opportunités tombées du ciel. À la merci des dieux, à la merci du destin, à la merci des autres. L’éternel mendiant ; l’éternel enfant.

Une vie de rêve et d’illusions, de chimères et d’espoirs infondés.
Et c’est comme ça que le temps de rejoindre Elyon était passé.
Un rêve, un espoir porté à bout de souffle par un enfant.

Tu te demandais, au milieu des flammes,
Si c’était comme ça que tu allais mourir.
Si c’était comme ça que tu allais vivre.
Mais ces questions était déjà passée.
Plus de questions, plus de réponses.
Il ne restait plus que le maintenant.

Les corps carbonisés des innocents qui jonchaient les rues,
Les ruines des commerces que tu aimais fréquenter,
Des endroits que tu aurais rêvé de visiter,
Le souffre et la souffrance.

Puis.

Les visages enlarmées de tes sœurs,
Leurs cris de joie,
Leurs bras frêles autour de toi,
L’étreinte des jours heureux.

- Maman ? On est enfin arrivés ! Tout le monde est sain et saufs !

Elle était endormie sur ton dos, ses prières envers un dieu aveugle n’ayant atteint les cieux qui s’éloignaient d’eux.

- Maman ?

Le plus doux des sommeils, un sourire aux lèvres.

- Maman … ?

Portée par son petit prince,
Le héros des contes qu’elle lui racontait le soir.
Celui des livres qu’elle aimait tant, des ces rêves si doux.
À la rescousse de la libraire en attente du prince charmant.
L’orphelin sauvant la veuve, l’enfant prodige, la réussite de sa vie.

Celui qui avait des belles études,
Celui qui avait trouvé l’amour,
Celui fort, brave, intelligent.

Celui des histoires que tu lui racontant le soir, sur son lit d’hôpital ; celle de l’enfant parti de rien et devenu quelqu’un. Qui n’avait jamais trahi ses principes, qui n’avaient jamais baissé ni la tête ni les bras.

Celui qu’il n’était pas.
Celui qu’il aurait voulu être.
Elle était la seule pour qui ce héros existait.

Et lorsque qu’elle partit,
Le petit prince partit avec elle.

- M-Maman … ?

L’âme voulait crier ; et le corps refuse.
La fatigue et la douleur, les larmes et les brûlures.
L’esprit vide.

Le chaos et le silence.

Adieu petit prince, adieu maman ;
Il ne reste derrière que vous que
Les orphelins et les coupables
Les mensonges et les regrets.

Et moi.
Bonne nuit, Maman.
https://tempelhelm.forumactif.com/t721-daylight-amadis#6638https://tempelhelm.forumactif.com/t746-starboy
Gémeaux
Isaac Weidmann
Gémeaux
Ven 19 Mai - 1:09Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Isaac Weidmann

Informations
Messages : 227
Points : 1240
Âge : 30 ans
Date de naissance : 14 juin
Situation : Célibataire
Poste/Métier : Dirigeant de Tempelhelm, héraut de Eclipse
Rang de puissance : S
Domaine de pouvoir : 0%
Avatar : Hanma Shuji - Tokyo Revengers / Dacre Montgomery (irl)
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Original

La Chute

Mai:: Eclipse District :: Parlement
Event #3

C’est avec une pointe d’ironie qu’Isaac Weidmann, prophète de rien du tout et héraut de plus personne, observe le combat auquel se livrent les deux dieux.
À bien y regarder, ils n’avaient rien de divin, rien que l’on pouvait envier, eux qui se perdaient dans les querelles et les futilités d’une opposition, à l’image de leurs créatures.
Isaac s’en amuse, puisqu’il n’a rien d’autre à en faire.
Chaque évènement dans sa vie avait été méticuleusement emboîté afin de l’amener à ce moment-ci, à la fin de temps et de toute existence.
Sa tête était vidée des pensées assassines, des envies irrépressibles.

Perché sur le toit du monde aux côtés de celle qui porte son enfant, il s’adonne à un sifflement enfantin, chante une comptine à la gloire de son enfance sacrifiée pour pareil outrage.

Je sais ce que j'ai dit. Mais tu sais ? Je crois que je t'en veux un peu. J'aurais aimé donner naissance à notre enfant. J'aurais aimé vivre un peu plus à côté de vous.

Et Isaac lui jette un regard, par-dessus son épaule.
Oh, comme il aurait aimé vivre à ses côtés, lui aussi.
Mais pas seulement avec Diana-Maria.

Comme il aurait aimé vivre plus longtemps au contact de tant de gens.
Apprendre la douceur de Nova.
La force d’Armand.
L’intelligence de Delilah.
La beauté de Cronos.
La passion d’Aralia.
La dévotion de Gage.
La tendresse de Juniper.
Comme il aurait aimé continuer d’apprendre, grandir en leur compagnie.
S’il s’était tant élevé, ce n’était pas par la volonté d’Eclipse, ce n’était pas par son statut de héraut.
C’est parce que, chacun d’entre eux, avait choisi de le suivre à travers l’enfer, de croire en lui, en sa lumière, en ses paroles.
Écouter sa voix.

Pour Tempelhelm, il s’agissait de terroristes, d’assassins, de fanatiques.
Ce que l’espèce humaine avait fait de pire.
Mais pour lui, c’était sa famille.
Isaac Weidmann n’était plus orphelin, Isaac Weidmann s’était trouvé un nom.
Avec eux.

Les paroles de l’Eternel lui parviennent, il écoute sans commenter.
Trop souvent son esprit avait été intrusé par des figures divines pour qu’il ne puisse se réjouir de cette voix.
Ce que disait l’Eternel était la vérité, jusqu’au prochain mensonge.
Mais s’il y avait une seule part d’honnêteté en lui, alors il se faisait une promesse.

Une église, c’est un peu tape à l’œil, Diana-Maria. La prochaine fois, je ferai un chalet. Sur du sable. Et je suis sûr que cette fois-ci encore, ils viendront frapper à ma porte. Peut-être qu’on pourra construire une véritable famille, cette fois.

Une famille avec Diana-Maria, Adèle, Armand, Juniper, Nova, Cronos, Alma, Aralia, Gage.
Ferait jouer son fils avec Ludo, cette fois.
Avant l’impact.

Ça serait chouette.

***

Isaac revient rapidement à lui, le corps robuste et l’esprit vif.
Toise les environs, d’un regard mauvais.
Mais aucun assassin ne semblait s’être faufilé jusqu’à lui pour tenter d’ôter la vie à l’envoyé de la misère.

S’approche précipitamment de Diana-Maria pour s’assurer de son état et en posant son oreille sur sa poitrine - pour en sentir le battement - et sur son ventre - pour en sentir les secousses - Isaac se rassure.
Il a si peu perdu, en cette journée.
Ne s’était pas rendu coupable de la mort de ses amis.
Et cette pensée le gorge d’une joie insondable, le genre qui prend à la gorge.

D’un pas léger, il se rend jusqu’à Bartolomeo et c’est d’une manière bien moins conventionnelle qu’il s’assure de l’état de santé du jeune homme.
Il lui pousse le bras du bout du pied, à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’il s’éveille.
Avant de s’esclaffer.

REVEILLE TOI DUGLAND, file voir le premier médecin - ou alors un mec qui y ressemble - pour te faire soigner. J’ai pas l’intention de te faire profiter de Isaac airlines une seconde fois. Jusqu’à preuve du contraire toi je t’ai pas fécondé.

Et s’en retourne jusqu’à Diana-Maria qu’il prend tendrement dans ses bras pour lui faire quitter le sol, en même temps que sa lévitation commence à l’élever.

Te casse pas la tête, elle te retrouvera quand il n’y aura pas de risque.

Déjà, le corps de Isaac Weidmann retourne côtoyer les cieux.

***

Au réveil de Diana-Maria, le visage d’Isaac s’habille d’un large sourire.
Sous eux se dévoilaient les plaines d’un nouveau monde.
Le somme de la reposer.
Mais pas encore, mon amour.

HAH, je pensais t’amener à la plage.

Un petit instant de réflexion.

Tu sais, j’ai pensé à un truc. Pour le gamin. Si c’est un garçon, j’veux dire.

Un éclat de rire.

Galmor, c’est un beau prénom.
https://tempelhelm.forumactif.com/t18-devour-the-gods-i-m-not-cahttps://tempelhelm.forumactif.com/
Bélier
Cassandre Carter
Bélier
Ven 19 Mai - 1:26Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Cassandre Carter

Informations
Messages : 158
Points : 796
Âge : 31 ans.
Date de naissance : 1er avril.
Situation : Célibataire.
Poste/Métier : Émeraude.
Rang de puissance : A
Avatar : Saria (Arknights) & Ana de Armas (irl).
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 Tumblr_inline_q2fdxmcuy71wblodx_500

Alors tout s'effondre


La fin survient.
Cet achèvement tant attendu, tant désiré.
Qu'enfin cesse ce monde dont elle avait l'impression de ne pas faire partie, tout en étant pourtant un pur produit.
L'effondrement est brutal et si sa perspective est bienvenue, la solitude reste immense.
Le vide ne se comble toujours pas.
Il y a du soulagement à la seule idée que s'arrêtent les émotions dévorantes, la culpabilité lancinante, les jeux de masques, le désespoir têtu, le dégoût de soi et les liens trop forts, qui se révèlent n'être au bout du compte que des prisons.
Mais il manque quelque chose.
Elle peut le sentir.

Cassandre est comme les autres, elle est persuadée qu'elle va mourir, qu'ils vont tous mourir.
Il y a quelque chose dans l'air, dans les regards et dans les corps sans vie qui s'amoncellent sous les débris.
Après tout, les Dieux s'ébattent dans le ciel et le temps est aux adieux.
Elle assiste aux dernières retrouvailles, aux pardons criés sous l'urgence, aux déclarations d'amour devenues nécessaires, aux promesses d'un après même maintenant, aux larmes dévastatrices quand on réalise au contraire que l'avenir s'est enfui, à tout ce qui au dernier moment devient vitale, indispensable.

Il lui semble que pour beaucoup d'entre eux, le brouillard s'est levé.
Elle voit Juniper étinceler comme jamais auparavant, les bras d'Armand autour d'elle.
Elijah lui, s'est précipité pour aller retrouver sa personne, l'être auprès de qui il veut être jusqu'à la fin.
En les voyant ainsi, plus libres que jamais, elle espère qu'Amaya et Eden se trouvent là où leur cœur chante, que Roy est aux côtés d'Urielle, de son frère et de sa sœur, que l'étreinte maternelle leur offre un dernier réconfort. Elle en fait de même pour Alma, Cronos, Ludo et tous les autres ; elle se les imagine en sécurité. Elle suppute qu'Isaac doit être satisfait et que Zayn s'échine à survivre, à sa manière, un verre à la main, une superbe créature à moitié dénudée en arrière plan.
Oui, tandis que l'univers s'écroule, elle croise les doigts pour qu'ils grappillent tous un dernier moment de bonheur.

Elle comprend par la même occasion qu'elle n'est pas en paix et que même l'expiration prochaine de son existence ne lui procure aucun apaisement.
Elle y a cru pourtant à l'ultime délivrance.
Alors quand elle les regarde de nouveau, elle se sent incroyablement seule.
Quelqu'un à rejoindre, un endroit où elle aurait naturellement sa place, elle se prend à les désirer ardemment.
Mais il n'y a personne, il n'y a rien.
Le vide persiste encore.
Et à l'instant où elle pense ça, c'est l'image de Ian qui s'impose dans son esprit.
Retour au point de départ.
C'est d'un rire sans joie qu'elle éclate avant de s'élancer à la recherche de son frère.
A ses yeux, s'il y a bien une personne aussi esseulée qu'elle en ce moment, c'est lui. Même s'il est incapable de s'en rendre compte.
Tout cruel, infâme et dominateur qu'il soit et d'aussi loin que remonte sa mémoire, en passant par leur première dispute, elle lui a assené - comme un serment - qu'elle serait surement la seule à ses côtés quand viendrait la fin.
Étonnement (enfin pas tant que ça finalement), et malgré tout le passif entre eux, Cassandre souhaite tenir cette promesse.
Parce que même si c'est l'enfer qui les attend, autant qu'elle s'y rende avec la moitié qui la complète.
En cette vie bientôt achevée, ça a toujours été son rôle.
Tourner en ridicule son destin.

Et puis la lumière aveuglante, la sensation de chute, la douleur paralysante avant l'évanouissement, coupe court à tout ce qui aurait pu être.

☆☆☆

Lorsqu'elle rouvre les yeux, elle ne comprend pas. Elle est trop sonnée et ses membres sont lourds. Il lui faut un certain temps pour se redresser et pour que cesse le bourdonnement dans ses oreilles. Sa tête tourne et elle a le cœur aux bords des lèvres. Elle est couverte de poussières également. Quand elle a enfin la force de regarder autour d'elle, elle ne reconnaît plus rien. En revanche, elle a la certitude qu'elle n'est pas morte et qu'il n'y a pas âme qui vive autour d'elle. En partant retrouver Ian, elle s'était éloignée de Juniper et des autres ; désormais, il n'y avait plus ni l'un ni l'autre. Se mettre debout fut une épreuve et c'est titubante qu'elle entreprit de se mettre à marcher pour trouver quelqu'un, ne serait-ce qu'une silhouette familière.

Puis les derniers mots de L'Eternel résonnèrent « Croyez en vous » et une petite voix, perfide ou bienveillante c'est selon, murmura « C'est le moment ». Il lui suffirait juste de disparaître, de profiter de tout ça pour s'évaporer, de laisser derrière elle tout ce qui faisait d'elle Cassandre Carter.
Et si ?
Elle leva les yeux vers le ciel et les nuages lui semblaient encore plus lointains que d'habitude.
Et si ?
Des voix lui parvinrent de très loin, début d'agitation incertaine.
Les visages aimés se superposèrent sur sa rétine.
Et si...
Des gravats s’effondrèrent, soulevant un nouveau nuage de poussière.

Elle s'éclipsa alors à travers les ruines de Tempelhelm.
Jawn pour EPICODE


https://tempelhelm.forumactif.com/t79-rouge-sang-rouge-feu-rouge
Cancer
Jonquille Sinclair
Cancer
Ven 19 Mai - 1:46Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Jonquille Sinclair

Informations
Messages : 47
Points : 312
Âge : 26 ans
Date de naissance : 2 juillet
Situation : célibataire
Poste/Métier : hackeuse pour le duc des sévices
Rang de puissance : B
Avatar : feat sakura haruno (by ishtar la reine de nos vies) ; irl chaeyoung
(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre... - Page 2 E054f57022176a296d36801d19539ebf6e3710af



Alors, tout s'effondre...


melodiam “Croyez en vous.”

mais jonquille, elle ne veut plus croire.
elle ne peut plus croire. en qui ? en quoi ?
elle a le goût de la mort dans la bouche.

elle ne veut pas, jonquille. corps frêle et ridiculement petit se cramponne au corps sans vie de ce chevalier qui n’aura jamais pu lui faire découvrir l’amour, la joie, le chagrin, la désillusion. et peu importe qu’elle y projette l’âme absente de Soan. et peu importe si elle a envie de cracher sur la carcasse géante d’omni. et peu importe tout le reste. la folie grignote ses orteils, le bout de ses doigts, les lobes de ses oreilles, le bout de son nez en trompette.

(( elle n’est plus si jolie, jonquille. ))

le visage tout contre le torse immobile de cassian, les cheveux trempant dans sa plaie, dans son sang. son regard ne fuit plus.

elle regarde la mort droit dans les yeux, jonquille.
elle laisse la haine dévorer le reste de sa douceur d’antan.

elle a le goût de la mort dans la bouche
le poids des fantômes qui écrasent et écrasent
son dos, ses poumons à n’en plus pouvoir respirer


je suis désolée Soan, Rose
mais je ne peux plus croire
pas alors qu’il a tout fait pour nous détruire

***

poupée de chiffon n’a pas bougé. la main de cassian dans la sienne est froide, dure. son sang a séché sur ses mains, ses bras, son visage, ses cheveux. elle ne bouge pas quand auguste touche le visage de cassian. elle ne bouge pas quand les minutes passent, quand les hommes parlent.

elle continue de regarder la mort droit dans les yeux, jonquille.

il était beau, cassian.
étais-tu aussi beau dans la mort, Soan ?
seras-tu aussi belle lorsque tu m’abandonneras toi aussi, Rose ?
 

elle n’a pas bougé. couchée sur le cadavre froid, elle n’offre aucune réponse à saul.
pas tout de suite.
ce n’est plus une question de courage.
mais elle sait, elle sait au plus profond de ses entrailles qu’elle doit encore faire connaissance avec ce qui gronde en elle. au risque de vouloir défigurer l’homme qui ne veut que son bien. le défigurer, arracher la peau de son visage avec ses ongles sales. le défigurer, arracher ses yeux et sa langue pour que l’on arrête de la regarder, de lui dire quoi faire.

à quoi bon ?
maintenant qu’elle a tout perdu.
son innocence comprise.


elle n’a pas bougé. revenir ? sépulture ? sourire délicat, sourire sombre habille les lèvres autrefois pulpeuses et collantes de gloss. elle sent quand elle sourit que sa peau est sèche, trop sèche, craquelle et saigne.

elle n’a pas bougé. on lui interdit de regarder la mort dans les yeux. comme ce soir où Soan a été le plus beau à ses yeux. ce soir où Rose lui a interdit de regarder Soan s’acharner, tuer pour les délivrer tous les trois. ce soir où elle a su voir à travers les doigts de Rose. ce soir où elle a aperçu la mort pour la première fois dans les yeux de leur père, terrifié à l’idée de mourir par la main du fils.

cassian n’est plus que froideur, rigidité et tissu sur le visage figé dans la mort.
princesse n’est plus. morte dans les bras de cassian. morte dans l’âme de Soan.

sans un mot, sans un geignement, sans un pleur, jonquille a changé. jonquille se redresse à quatre pattes. elle aurait hurlé, crié, supplié, pleuré à s’en déchirer les cordes vocales, à s’en déchirer l’âme.

mais elle a changé, jonquille.
belladone semble éclore toute en délicatesse.

le corps recouvert de ce sang séché qui ne lui appartient pas, les cheveux poisseux tombant vers la carcasse sans vie cachent un sourire. elle sourit, jonquille.

oh, il n’existe plus le soleil dans ses sourires.
oh, il n’existe plus le petit rossignol dans sa gorge.

elle se met à genoux, soupirant sans un mot. la tête ne se retourne pas lorsqu’elle entend courir. pourtant, elle a reconnu cette course. pourtant, elle sait jonquille, avant même que les bras ne se referment autour d’elle, que c’est Rose.

mais cette folie qui lui grignotait ses orteils, le bout de ses doigts, les lobes de ses oreilles, le bout de son nez en trompette, elle dévore bien plus. affamée de cette fatigue, jonquille se laisse dévaster par cette nouvelle et future, elle l’espère, amie.

elle reste un instant sans bouger, sans rendre à sa sœur cette étreinte qui semble presque la déranger. ça lui démange la peau. mais elle ne repousse pas Rose. elle finit par enrouler ses frêles bras ensanglantés autour du corps fort de son aînée.

et jonquille cale son visage dans le creux du cou de celle qui n’aurait jamais dû être la plus âgée des Sinclair.

parce que jonquille veut lui cacher, à Rose.
elle veut lui cacher ce sourire qu’elle n’arrive plus à effacer.

arrachée, piétinée, avalée, régurgitée, crachée jolie fleur de serre.
nouvelle fleur semble prendre racine, éclore en une parfaite tromperie.
sang n’étant plus que venin mortel dans les veines.

et c’est la main dans celle de Rose, marchant pour rejoindre des gens qu’elle ne prend pas le temps de reconnaître, que jonquille promet.

visage poisseux se redresse vers le ciel.
Rose aime à croire qu’il est là haut.
alors jonquille promet.

Soan, regarde-moi.
Soan, regarde-moi vraiment.
Soan, ils craindront le nom des Sinclair.
Soan, ils me supplieront pour leur pardon.
Soan, attends-moi.

design  ϟ vocivus
https://tempelhelm.forumactif.com/t464-o-without-me-ohttps://tempelhelm.forumactif.com/t478-shiny_-atlas
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: (EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...

Informations

(EVENT #3) GLOBAL - Alors, tout s'effondre...
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tempelhelm :: Hors RP :: Archives :: Tempelhelm V1 :: Eclipse District-