3 ans ― 0 ans ― Naissance d'Amadis.
Fils de Garcia Cervantes, homme de ménage et écrivain amateur, et de Sofia Tanaka, ancienne « masseuse » ayant repris l’une des rares libraires – pour ne pas dire la seule – des alentours. Premier enfant d’un jeune couple vivant tant bien que mal dans un logement miteux et humide de Bomei, son enfance sera rythmée par les histoires de ses parents. Une vie de misère bercé par les espoirs d’une soudaine réussite du père, qui cherche désespérément un éditeur pour ses écrits.
5 ans ― La famille s’agrandit de trois nouveaux membres ; mais avec la joie viennent les sacrifices.
Sofia est de nouveau enceinte ; une nouvelle qui ravira autant Garcia qu’Amadis qui attendait avec impatience un petit frère. Celui-ci, Hiro viendra au monde en bonne santé … Accompagné de deux sœurs, Julia et Ana : en d’autres termes, des triplés. Un poids financier imprévu pour le jeune couple qui reste néanmoins fidèle à ses valeurs, décidé à de son mieux pour prendre soin de tout ce monde.
Mais pour un enfant, ça fait d’un coup beaucoup moins de temps avec Papa et Maman. Il est un peu jaloux ; mais il fait beaucoup d’efforts pour ramener des bonnes notes de l’école. Ses professeurs évoquent un enfant timide mais doué, légèrement mis à l’écart par les autres élèves.
Pour s’occuper de tout ce beau monde, son père est obligé de prendre un deuxième travail en parallèle de son premier tandis que sa mère décide, à contrecœur, d’accepter de stocker et vendre des marchandises douteuses dans sa précieuse libraire en échange d’argent. Avec les maigres finances de la famille poussées à leurs limites, des disputes commencent à éclater au sein du couple ; le père commence rentrer tard et ivre, ce que lui reproche la mère. Le petit Amadis apprend grâce à sa mère à voler pour pouvoir se nourrir le midi. Ses parents sont absents la plupart du temps, mais il fait de son mieux pour les rendre fiers à l’école. Il n’aura le long de sa scolarité que peu d’amis ; jugé un brin étrange par ses camarades, sa sociabilisation restera superficielle.
8 ans ― Après de longs efforts, le père réussit à sortir de sa torpeur et arrêter l’alcool. Ses efforts payent enfin : un éditeur accepte de regarder son livre et propose de le publier. Des jours heureux s’annoncent ; et les projets pour l’avenir se concrétisent. Ils évoquent une maison tranquille au district d’Aer Suburb, peut-être même Reid Watson : un endroit dans laquelle la famille pourra couler des jours heureux. Ils parlent de vacances, d’aller au parc aquatique de Neptunia Harbor. Une nouvelle libraire dans un beau quartier, une console de jeu.
Amadis continue d’impressionner : ses rédactions sont partagées à d’autres professeurs, et des discussions évoquent même le passage dans une classe supérieure afin qu’il arrête de s’ennuyer. Aucune matière ne lui porte défaut, et on l’évoque comme un élève agréable et curieux dont les devoirs sont partagés en salle des professeurs.
Qui sait, peut-être même qu’Amadis pourra pousser sa famille encore plus ? Les rêves d’une vie à Elyon sont même évoqués du bout des lèvres, comme un rêve inaccessible.
9 ans ― 103 exemplaires sont vendus. Le père est dévasté par la nouvelle, blâmant l’éditeur, sa famille et avant tout lui-même. Sa dépression nuit sérieusement à son travail, et un burn-out dévastateur le mène à se faire virer de ses deux emplois. Sans ces sources de revenu, le couple est obligé d’emprunter de l’argent à des personnes peu fréquentables. Les dettes commencent à s’accumuler et deviennent insoutenables financièrement. Son père n’ose plus écrire.
Ils décident de prendre une décision drastique, un pacte : afin de pouvoir s’occuper de leurs enfants, ils vendent chacun un rein au marché noir. Le prix est dérisoire pour un tel sacrifice, mais ça permet de gagner du temps. Les disputes recommencent : Garcia blâme sa femme qui refuse de se séparer de sa librairie, Sofia reproche à son époux d’être un incompétent. La tension monte. Garcia essaye de prendre des anti-dépresseurs, mais culpabilise du coût supplémentaire que ça représente.
11 ans ― Le père recommence à boire ; il frappe pour la première fois sa femme, lors d’une dispute au sujet de la librairie. Il retrouve un travail, mais ses crises fréquentes rendent l’exercice difficile. La famille se retrouve à mendier auprès d’amis pour avoir de quoi se nourrir, et la situation de la libraire commence à devenir de plus en plus instable financièrement. Après énormément de discussion et de pression de la part du père, Sofia vend finalement sa libraire – qui ne tient plus debout par manque de clients – pour redevenir femme de ménage. Amadis essaye tant bien que mal de consoler sa maman, de prendre sa défense, mais ça ne marche pas. Il commence à reprendre les mots de sa mère envers son père, frustré par le malheur de cette dernière et commençant à peine sa crise d’adolescence.
Un soir de décembre, Amadis ne retrouve plus sa peluche. Cherchant désespérément dans l’appartement, craignant l’avoir perdu, Il finit par demander à son père, confortable installé dans son bain, s’il l’a aperçu.
Ce soir-là, Garcia s’était tranché les veines.
Des pilules rouges dissoutes dans l’alcool ; son père dormant paisiblement dans son bain. C’est la dernière image qu’il aura de lui.
Dans la lettre laissée soigneusement sur la table du salon, celui-ci explique avoir été un échec toute sa vie. En tant qu’écrivain, en tant que père, en tant qu’époux et en tant qu’humain. Il se morfonds en excuses auprès de sa famille, mais il est déjà trop tard.
- Pour Amadis:
L’incinération se déroula quelques jours après.
La mort du père amena de nouvelles difficultés financières, la mère seule devant gérer quatre enfants dont trois en bas âge. Celle-ci est contrainte de proposer des « massages à domicile » afin de nourrir ses enfants, forcée de les élever seul.
Afin de l’aider, Amadis commence à demander autour de lui des moyens de gagner de l’argent. Après quelques recherches dans les environs, un homme – sous-fifre d’un trafic dont un enfant ne peut que difficilement imaginer l’existence - finit par lui proposer de servir de guetteur pour certaines … Transactions. Un travail simple : jouer quelque part, innocemment, et envoyer le signal prévu si quelqu’un de suspect approche. On se méfie moins d’un gamin ; et celui-ci se montre plus que compétent à son travail, faisant distraction quand c’est nécessaire et s’impliquant autant que possible pour avoir l’approbation de ses supérieurs. Ça n’a eu qu’un succès limité – Un gosse natif de l’air venu d’une famille pauvre ne mérite guère plus d’attention que ça – mais ça lui permis de garder ce petit boulot. Et chaque petit commentaire de cet homme, chaque sous-entendu d’un compliment, remplissait de fierté son petit cœur. Chaque claque, chaque punition pour ses erreurs – un regard de travers, un commentaire peu approprié – était acceptée sans broncher, jusqu’au passage à tabac pour un retard. Ça forge le caractère, parait-il. Mais il n’abandonna pas – parce qu’il ne voulait pas être abandonné.
Le salaire, bien que très modeste, permets de faciliter un peu le travail de sa mère. Celle-ci rentre tard le soir et sent le parfum et la sueur : mais dans ses bras, elle sent toujours la maman. En l’attendant, il s’occupe de sa fratrie : il fait le ménage, à manger et gère les petits soucis du quotidien. Ses professeurs le voient de moins en moins souvent, et s’inquiète de ses endormissements en cours ; alors, Il prétend être devenu accro aux jeux vidéo.
15 ans ― Le stress, des habitudes de vie de plus en plus déplorables et le rein manquant commencèrent à peser sur la santé de sa mère. Si elle niera aux débuts l’évolution de sa santé, ses collègues – et certains clients - finissent par la convaincre d’aller aux urgences après une perte de connaissance soudaine.
En trois mots, insuffisance rénale chronique.
Elle assure que ce n’est rien, mais le personnel médical exige qu’elle reste à l’hôpital pour être traitée. En l’absence d’une mère pour s’occuper d’eux, la fratrie reste seule à la maison, sans surveillance alors que les absences de la mère se faisaient de plus en longues ; jusqu’à ce qu’elle reste indéfiniment à l’hôpital sur ordre du médecin.
Il se retrouva donc à devoir gérer, seul, trois préadolescents et un adolescent ; lui-même. Malgré les absences répétées, aucune famille d’accueil ne fut proposée, laissant les enfants laissés à eux-mêmes. La mendicité et des dettes ne menaient, sur le long-terme, pas très loin ; et Amadis fut donc forcé de trouver un travail. Par « chance », sa détresse arriva aux oreilles de l’homme qui l’avait recruté : et on lui proposa alors une promotion.
Se charger du transport et de la réception de « marchandise » lui-même. C’est plus ou moins toutes les informations qu’il reçut à ce sujet – mais il comprit rapidement qu’il s’agissait de drogue pour le compte d’un certain « Octo ». On ne développa pas le sujet, et il n’en demanda pas plus. Le moins il en savait, le meilleur.
Une tâche bien plus risquée, d’autant plus qu’il n’était plus tout à fait un enfant aux yeux de la loi. Mais en l’absence d’alternative, il accepta l’offre – plutôt mal payé et méprisé par ses supérieurs, mais tout est mieux que de mourir de faim. Sa « carrière » quasi-impeccable joua en sa faveur ; même le dernier des natifs de l’air pouvait se montrer loyal.
16 ans ― Un couple d’ancien amis de ses parents, perdu de vue depuis plusieurs années, propose de servir de famille d’accueil. Un couple sans enfants souhaitant adopter les triplés ; l’orphelinat et Amadis insistent pour que la fratrie ne soit pas séparée, et ceux-ci acceptent après qu’Amadis ait confirmé qu’il pouvait s’occuper de ses propres dépenses.
Moins d’une semaine plus tard, Ana lui fait part d’une insistance étrange de la part du nouveau « père » afin de lui donner son bain.
Ceci provoqua, bien évidemment, un violent rejet du couple. Il considéra pendant quelques jours tuer le mari – voir le couple. Mais il ne pouvait se permettre de laisser trois enfants derrière lui – Et il ne pouvait imaginer la réaction de sa mère si elle apprenait qu’il était désormais en prison. Il se contenta donc de chasser le couple de chez lui, insultant de tout les noms les deux âmes et proliférant mille menaces qu’il ne pouvait tenir.
Il ne questionna pas à un seul moment les mots de sa sœur.
Il commença à entamer les démarches obtenir les documents déclarant son émancipation peu après, ce qu’il justifia à sa mère en prétendant avoir reçu un travail à mi-temps, grâce à ses résultats, suffisamment rémunéré pour subvenir aux besoins de sa fratrie. Celle-ci fut facile à convaincre après une aussi bonne nouvelle – et pleinement consciente qu’elle ne pouvait s’occuper d’eux de toute manière. Il fut déclaré tuteur légal des trois enfants.
17 ans ― Pour la première fois de sa vie, Amadis a l’impression de mener une vie « normale ». Un métier peu ordinaire, certes ; mais une certaine stabilité. Sur le plan scolaire, il continue de sécher la plupart des cours : ses notes restent bonnes, mais ses professeurs expriment leur déception de voir un élève avec autant de potentiel abandonner progressivement les études et devenir de plus en plus distant voir grossier.
Hiro vient le voir un soir pour lui annoncer qu’ « il » préfèrerait être « elle ». Un changement de nom - Miku Cervantes – et une troisième petite sœur en prime. Elle reçut un ébouriffage affectueux sur la tête, et des remarques ronchonnes sur l’apparition d’un troisième budget maquillage. La fratrie prend une grande boite de nuggets et des burgers pour célébrer ; la vie continue son cours.
18 ans ― Apres plusieurs mois passés à réviser sur son temps libre, Amadis décide à la dernière minute de d’abandonner les examens et inscriptions nécessaires pour intégrer l’université : il décide qu’il n’a pas le temps pour travailler, étudier et gérer sa famille en même temps. Il n’abandonnera pas ses sœurs – et un travail légal ne paye pas assez de tout façon. Il ment à sa mère en prétendant être admis ; celle-ci pleure de joie.
19 ans ― Lors des attentats, Amadis était en train de travailler de préparer les commandes du fast-food local. Des bruits d’explosions au loin, puis un déferlement d’image. Son premier réflexe fut de contacter ses sœurs – à l’école et mises et sécurité – puis l’hôpital – qui ne répondit pas à cause de la soudaine surcharge de blessés. Bien heureusement, rien n’était arrivé à sa mère. Il passa les attentats à tenter de soigner les blessés ramenés de Neptunia Harbor, armé de ses quelques connaissances et du matériel de la pharmacie du coin – et son portable connecté en parallèle pour pouvoir prendre des nouvelles et vérifier qu’il ne faisait pas d’erreurs. Panser, désinfecter les plaies, quelques garrots et beaucoup de personnes à l’agonie ; une journée qui passa comme une éternité. Mais il ne s’effondra qu’une fois de retour chez lui.
Lors de l’émission interrompue par Légion, ses sœurs prirent la défense de ceux-ci face à Elyon. Amadis garda ses commentaires pour lui.
La première réaction qu’il eu au message de Nemesis fut un long soupir : encore des problèmes. Il donna une longue liste de consigne de sureté à ses sœurs – bien qu’elles aient déjà entendu la plupart d’entre elles – avant de se rendre au point de rendez-vous habituel pour n’être accueilli par strictement personne. Aucune réponse de son fournisseur, aucune réponse de son supérieur – l’homme qui l’avait recruté - et bien évidemment aucun salaire.
Une nouvelle figure paternelle qui l’abandonne, sa recherche d’argent reparti de zéro, trois sœurs en pleine crise d’adolescence à nourrir et une guerre qui se prépare.
Putain.
Désespéré par le chaos montant et soudainement incapable compter sur ses amis proches ayant rejoint le camp de Némésis, Amadis retrouva un travail grâce à Elyon et plus particulièrement Euphemia. Officiellement assistant dévoué d’un laboratoire pharmaceutique, il était principalement cobaye d’Euphemia et Gisele dans leur création d’un virus. Sa loyauté, son obéissance et son sérieux firent que celui-ci fut protégé du pire des effets, soigné et traité correctement par celles-ci malgré les effets secondaires.
Lorsque la guerre pris fin, Amadis renoua facilement le contact avec Cronos et Armand, deux amis datant de ses anciennes activités illégales – ceux-ci ayant envoyé des messages afin de le rassurer sur leurs disparations. Les nouvelles fonctions de ceux-ci furent un brin intimidant, mais l’amitié qui liait Amadis à eux ne fut que renforcée par cette épreuve. Alma, un ami datant d’avant même qu’il ne commence à livrer des substances illicites, repris également facilement le contact avec Amadis. Quant à Ciaran, le producteur de la marchandise qu'il livrait, il pardonna aisément cette séparation causée par la prise du pouvoir par Némésis et tenter de l'aider dans le deuil de ses parents.
La reprise de contact avec Kira fut plus difficile, celle-ci ayant bloqué tout contact avec lui depuis sa fuite sans laisser un mot. Après avoir fouillé l’appartement avec Alix, jeune femme brillant et amie de Kira, il trouva les raisons de sa disparition et une nouvelle amie chère à son cœur – bien que Lloyd, le père de celle-ci, fit explicitement part de sa désapprobation vis-à-vis de cette amitié. Bien qu’il n’eût pas les réponses attendues à la suite de ces recherches, il trouva une nouvelle amie – et un chat dont il s’occupe avec Alix. Kira finira par revenir vers eux et Amadis finit par lui pardonner après une longue discussion avec elle et Alix, comprenant que la situation ne lui laissait guère le choix – et incapable d’en vouloir à une de ses plus vieilles amies.
Prisonnier d’un hôpital en flamme lors de la chute, il parvient à s’échapper et à sortir sa mère de l’hôpital avec l’aide d’Edouard. Ses petites sœurs adorées furent quant à elle emmenée par Euphemia à Elyon, saine et sauves grâce à elle, ce qui cimenta définitivement l’affection quasi-filial d’Amadis envers celle-ci.
Malheureusement, sa véritable mère décéda lors de la chute, à la suite des séquelles de sa maladie combinées avec les vapeurs de l’incendie, laissant derrière elle quatre orphelins et beaucoup de larmes.
Après la chute de la cité, Amadis s’est dirigé relativement naturellement vers Dawndale, suivant ses amis et son travail là-bas. Profondément marqué par les événements depuis la guerre et traumatisé par la mort de sa mère, honteux de ne pas avoir pu rendre celle-ci fière avant sa mort, il se mis à travailler d’arrache pieds pour s’assurer que ce genre d’erreur ne se reproduirait pas.
Pour ses sœurs, pour Euphemia, pour la mémoire de ses parent – et particulièrement de sa mère, enterrée à Tempelhelm non loin des Bucharan grâce à Ciaran.
Et peut-être même, enfin, pour lui-même.
Il continua son travail en tant qu’assistant d’Euphemia, mais celle-ci ayant partagé sa volonté de ne plus l’utiliser comme cobaye et s’étant enfermée dans ses recherches, il décida de reprendre ses études en espérant pouvoir enfin se montrer digne des gens qui ont cru en lui. Il reste néanmoins en contact régulier – moins qu’il ne l’aimerait, mais elle est devenue difficile d’accès - avec elle, espérant pouvoir retrouver l’affection qui lui était si chère.
Il réussit également à reprendre le contact avec Kira et Alix – tentant d’être là pour elles dans cette période de changement. Il essaya d’accompagner tant que possible Kira dans son deuil et Alix dans son départ de carrière retentissant - malgré quelques regrets - et de montrer que, lui aussi, est capable de réussir. Et bon, il n’allait pas abandonner Alix alors que leur chat réclame son attention ! Il fit également la connaissance de Jonquille, voisine de palier au passé difficile et partenaire d’entrainement, avec laquelle il se lia rapidement d’amitié.
Grâce à ses contacts ici et là, il put voyager et apprendre à découvrir ce nouveau monde : Ciaran à Greygarde, ami proche et compagnon de deuil. Cronos dans son fief, étrange pilier de stabilité dans sa vie auquel il a demandé de l’aide afin de s’entrainer. Lison à Arkmere, amie de sa mère et source d’admiration de ses sœurs – et l’un des rares liens qu’il a encore l’impression d’avoir avec sa mère.
Ce fut lors d’un voyage là-bas qu’il fit la rencontre de Vadim, un homme aussi riche que charismatique – et dont l’extravagance ne fait que souligner la brillance. Celui-ci garda le contact avec Amadis – qui se conclus avec la proposition non seulement d’un travail à son compte, mais également d’études financées par Covent, un double diplôme en médecine et commerce dans l’une des meilleures universités de Dawndale. C’est ainsi qu’Amadis devint chargé de relations clientèles pour Covent.
Bien sûr, ce travail n’était pas tout à fait ce qu’il semblait être et implique de travailler avec des personnes … Pas tout à fait recommandable, ce qui n’a rien d’étranger pour Amadis. Mais représenter Vadim – et Covent – ouvre bien des portes à un jeune homme ambitieux et travailleur, désireux de trouver une place dans ce monde. Il prends son travail avec tout le sérieux du monde et continue ses études pour à la fois mériter sont travail et rendre réelles les histoires qu'il racontait à sa mère. Il n'hésite pas à mobiliser des connaissances afin de bénéficier de leurs conseils, qu'il s'agisse de Gisèle, Euphemia ou Meritxell, une intrigante infirmière d'Arkmere aux connaissances bluffantes.
Amadis, il fait de son mieux.
Pour être digne de la confiance de Vadim, pour être digne de ses études à l’université ; pour être plus fort, plus brillant, égaler les génies qui l’entourent ; pour retrouver une place dans la vie d’Euphemia et garder celle dans la vie de ses amis.
Pour être un meilleur grand frère, quelqu’un capable de s’assurer que ses sœurs vivront heureuses, saines et sauves.
Parce qu’il est trop tard pour être un meilleur fils.