1m52 pour 45kg ✽ Chevelure brune toujours ornée d’un ruban ou d’un bijou ✽ Yeux noisette ✽Frêle mais se porte avec assurance ✽ Joues creusées par son éternel sourire ✽ Rit de façon étonnament forte pour sa petite corpulence ✽ Voix qui porte malgré ses accents mélodieux ✽ Tâche de vin sur le milieu de son visage qu’elle cache avec du maquillage ✽ Plein de grains de beauté sur le dos, rit en disant que cela fait la constellation de la grande ourse ✽ Masse musculaire très faible ✽ Stocke beaucoup de graisse sur des parties jugées stratégiques ✽ Coeur fragile, elle peut marcher mais cela l’essoufle rapidement ✽ Ne se défait jamais d’un collier caché sous ses vêtements ✽ Porte ses émotions sur le visage ✽ Apprêtée avec soin, même pour chercher le pain dans le cuisine, elle est splendide ✽ Refuse systématiquement qu’on l’appelle Lisbeth, ne répond qu’à Lison ✽ Excellente Actrice ✽ Son plus grand rôle de composition est le rôle de princesse des Buchanan ✽ Elle y croit parfois même ✽ Amoureuse de sa liberté, elle vénère ceux qui lui entrouvent le monde extérieur ✽ Marraine d’Alice Carter, ceux qui la touche, c’est le décès ✽ Rayonne de joie et de bonheur à chaque instant ✽ Malicieuse comme un chat avec une patte dans la confiture ✽ Pro des petites blagues ✽ Intelligence purement logique, elle peut être un peu bas du front quand la situation devient émotionelle ✽  S’exprime par ses vêtements ✽ Contrainte par Lazare, elle lui obéit tant bien que mal ✽ Potentiel fantastique en maîtrise de l’eau mais son corps ne suit pas ✽ Se plaint bruyamment quand on lui refuse quelque chose ✽ Etouffe ses craintes derrière ses masques et son optimisme ✽ Cherche à tout prix à trouver sa place chez les Buchanan sans être limitée par son handicap ni sa place de dernière ✽ Frivole dans ses relations de corps mais intense dans les relations de coeurs ✽ se fait passer pour prude ✽ Ne se soucie pas de la fidèlité et de la monogamie ✽ Du moment qu’elle existe dans les yeux de quelqu’un ça lui suffit ✽ Mariée symboliquement à Hadrien Steinhart, elle ne pourrait vivre sans lui mais sait que leur histoire est vouée à l’ombre et aux secrets ✽ A refusé de porter une alliance mais un collier c’est mieux ✽ Particulièrement créative mais est d’un perfectionnisme maladif ✽ Aime sa famille mais aimerait mieux plus s’aimer elle-même ✽ Terrifiée par Zayn, elle ne peut que l’aimer malgré sa pourriture ✽Regard aceré sur tout ✽ Possède la manigance de son sang mais est trop tendre pour être aussi manipulatrice que le patriarche ✽ Peut se montrer vulgaire mais jamais en public ✽ Se réjouit d’un rien et diminue ses malheurs ✽ Relativement influençable ✽ Collectionne les “masques” des émotions d’autrui pour se les approprier ✽ a un second compte freeden où elle poste des memes et des images de pancake ✽ Joueuse de jeux-vidéos assidues, elle n’abandonne pas l’idée de réussir à réunir tout ceux qu’elle aime autour d’une partie de jeux de société ✽ sa cuisine est atroce.Elle est une fleur qui fleurit entre les grillages, le chant des grillons d’un soir d’été, la lune perçant à travers les nuages. Elle est la conséquence de tant d’erreurs et pourtant, l’heureux hasard la rend lumineuse, éblouissante de la joie dont elle se réclame reine. Lison glousse, sourit, rire, éclate sa joie à chacun des instants que les dieux lui offrent.

Elle seule connaît le bonheur d’être en vie, de voir plier les arbres aux vents, de ressentir sa peau doucement se réchauffer par le feu, de goûter l’eau coulant dans sa tranchée, d’entendre la terre craquelée par l’ardente chaleur. Chatoyante créature, elle dansait jusqu'à ce que le souffle s’étiole pour rendre grâce aux dieux et aux hommes.

Lison était le soleil percé, le vase fêlé, les pierres ternies, ces choses dotées d’une valeur intrinsèque mais négligeables par la souillure qu’ils portent comme pêché. Ses yeux sont déjà acclimatés à l’obscurité de son vécu déployé devant elle. Un jour, elle disparaîtra. Un jour, son cœur lâchera, son corps retournera à la vase tendre du fond des océans.

Là où les Buchanans appartiennent, là où les dieux les ont fondés, ces créatures d’ombres et de lumière. Lison n’a jamais prétendu défier la destinée, elle s’y accomode avec la grâce des condamnés du sort de ceux de son sang. Les Buchanans désirent et perdent, tentent et arrachent mais n’aiment trop ou jamais assez.

Lison est la première catégorie, son amour est insipide car elle aime trop, elle aime à embrasser les plaies purulentes. Elle aime à pardonner, elle aime à hurler ceux qui offensent car elle les aime trop pour comprendre qu’ils sont mauvais. Alors elle danse, elle est la jeune fille des fleurs, éphémère par sa douceur, un coup de vent et elle disparaît.

A t-elle déjà existé ?

Lisbeth Buchanan n’a toujours été qu’un songe, un mirage, un mensonge, un fléau, une splendide femme. Lison était l’enfant, la bête sauvage aux genoux égratignés et aux rires grossiers. Et il en existait tant d’autres des femmes en Elle, des divines nymphes pudiques par leurs rougeurs, des femmes faites de fer et de sang toujours prêtes à se saisir et à régner, des succubes aux lèvres purpurines et aux corps toujours frémissants, des femmes comme elle s’en imaginait pour pallier à la fine griffe de lumière perçant à travers ses barreaux.

Des femmes qu’elle a appris à jouer pour tirer le bonheur et la joie d’autrui, des femmes utiles, des créatures insensibles car artificielles. Des femmes que l’enfant sans visage avait appris à créer, assise sur le marbre froid de sa chambre, quand elle rêvait de sa liberté.

Sans visage ou cent visages ?
Un coup de vent, et puis elles s’en vont.
Ses femmes, ses masques, ses histoires perdues.
Il ne reste que l’enfant et son besoin que quelqu’un lui dise
que