Groupe 8

i'm too old for this shit

Xaíra n'aimait pas beaucoup les incendies.
Ca l'empêchait de faire deux choses qu'elle aimait par dessus tout : boire et fumer.
Elle n'avait pu faire ni l'un ni l'autre aujourd'hui, la journée avait été plus que chargée. Qui aurait cru qu'elle servirait un jour un gardien à retrouver son temple ? Elle n'avait pas questionné les ordres, elle n'était pas payée à réfléchir. A vrai dire, elle n'était pas certaine qu'elle serait payée cette fois-ci. Elle savait que l'enjeu était plus grand, il en allait de sa survie, de son confort.

Avec cet aperçu de fin du monde, entre les explosions, les tremblements de terre, les distorsions dans le ciel et la lune qui se fissure, les péons qui se transformaient en monstre -  Xaíra ne songeait qu'à profiter de ce qui semblait être ses derniers instants pour se saouler jusqu'à ce que mort s'ensuive. Mais Zayn ne lui donne pas de répit.

On rediscutera des termes de mon contrat quand je reviendrai.

L'hôpital en feu ne lui était que trop familier, c'était là que Lison Buchanan se rendait pour ses examens. L'endroit était méconnaissable, englouti par les flammes. Elle laisse Liz le soin de prendre un aile pendant qu'elle gèrerait l'autre. Armée d'un extincteur manuel et usant de ses (pauvres) compétences de sa maîtrise, elle arrive à se frayer un chemin et à défoncer les portes pour débloquer les civils qu'elle croise, leur indiquant le chemin vers la sortie. Elle s'est faite plaisir dans son stock d'armes illégales pour les imbibés des divers poisons qu'Euphemia lui avait concocté au fil du temps.

Une énième porte défoncée, et elle tombe sur un jeune homme et une dame plus âgée qui semblent bloquer par les flammes. Elle utilise son extincteur pour éteindre les flammes sur le sol.

« ALLEZ ALLEZ, ON SE BOUGE ! SORTEZ DE LA ! »

Spoiler:

Spoiler:

Maudit soit Omni. Maudit soit Eclipse. Maudit soit ton spectre de sœur. Maudit soit Meliodas. Maudit soit Cecil. Maudit soit le reste de la planète. Tu vois ton empire brûler. Derrière le bureau, tu attrapes divers papiers. Qu'ils essayent de te ruiner, hors de question que tu vives la face contre le sol si jamais tu survies, hors de question que des familles endeuillées te fasse porter la responsabilité de la putain de lune fissurée. À côté de toi, ta secrétaire en pleure empile tout dans un dossier qu'elle te tend.

— J'ai pas été payé pour ça...

Qu'elle gémit. Tu roules des yeux, lui arrache le dossier des mains.

— Et moi non plus pauvre sotte, taisez-vous.

Plus loin, Meliodas t'appelle.

— C'EST BON !

Tu le rejoins, ta pochette solidement coincée ta veste serrée. Tu utilises ta maîtrise et les quelques réserves d'eau que tu as sur toi pour vous humidifier et aider Meliodas à dégager un passage. Tu essayes de nouveau d'appeler Celine, mais ce dernier ne répond pas.

— Par les dieux réponds !

Tu attrapes ta secrétaire par le bras, cette empotée est trop occupée à pleurer pour agir. Toi, tu es dévastée, mais c'est bien l'aigreur qui te domine. Les larmes viendront ensuite. Pour le moment tu es en colère et rien n'est plus fort chez toi que tes crises de nerfs. Tu progresses avec Meliodas qui te tire par le bras. Tu lances ici et là de l'eau pour l'aider à avancer. Tu aboies des ordres aux gens que tu croises, demandes à ta secrétaire de suivre sur son olid l'avancé de l'évacuation. Une femme munie d'un inspecteur vient à votre secours. Meliodas bouscule dans la foulée quelqu'un. Tu lâches ta secrétaire et attrapes au dernier moment le bras du bousculé (d'Edouard) pour le faire se relever.

— Tenir sur vos jambes c'est trop compliquer ?!

Tu fais signe à ta secrétaire de vous suivre. Tu laisses Meliodas vous guider.

— Mel ! Sur ta droite il y a une sortie de secours ! C'est le chemin le plus court pour l'extérieur !

Tu avises plus loin deux civils, dont une enfant. Quelques mètres après la porte de secours. Tu détournes premièrement le regard. Puis tu penses à Céleste, la vois te juger du regard.

— Attends !

Tu t'arrêtes, hésites puis en pestant contre le monde entier, tu lâches Edouard et te dérobes de la prise de Meliodas pour projeter en direction des deux civils de l'eau et courir vers l'enfant.

— L’extincteur ! Par ici !

• Au bout de sa life, y a la lune qui se fissure, c'est la fin du monde, la vie c'est de la merde.
  
• En bout capitaliste, il est dans son bureau à rassembler des papiers qui risque de servir à rien mais on sait jamais hors de question qu'on le tienne pour responsable de la mort possibles de ses patients et encore moins qu'il finisse pauvre s'il survit
  
• Il récupère ce qu'il a besoin de récupérer et se fait tirer par Meliodas. C'est un peu compliqué, y a le feu, on progresse mal. Il aide Meliodas en bon support, c'est Nami dans league of legend il balance de l'eau et humidifie Meliodas, sa secrétaire et lui pour résister mieux aux flammes
  
• MERVEILLEUX DE L'AIDE
  
• Choppe Edouard et le gronde au passage genre bro on te bouscule tu tombes ? T'es fragile non ?
  
• Il informe Meliodas d'une sortie de secours non loin sur la droite, c'est le passage le plus rapide pour gagner l'extérieur.
  
• Dans le même temps, il voit deux civils dont une enfant au prise avec les flammes. Il va pour faire comme-ci il avait rien vu mais il pense à Céleste, roule des yeux comme un aigri et lâches tout le monde pour aller essayer des les secourir en lançant de l'eau et en appelant Xaira pour qu'elle pointe l'extincteur de leur direction
  

nuit du 10 au 11 mai

Event 3

Trop chaud pour être vrai

C'EST LE FEU AAAAA

Amadis voulait juste voir sa mère.

Une soirée paisible en sa compagnie ; un plat validé par le médecin plutôt que sa cantine ennuyeuse. Edouard l’avait même accompagné ici, ayant probablement du pain sur la planche à l'hôpital.

Et maintenant, le monde s’effondrait.

Tout était arrivé si vite.

La terre s’était mise à trembler, l’air était devenu pesant ; et lorsqu’il regarda par la fenêtre de la chambre de sa mère pour regarder ce qui arrivait, la vision de la lune fissurée lui confirma qu’il ne s’agissait pas d’un simple accident, d’une simple impression.

Une odeur de brûlé ; Un instant de panique. C’était comme si les éléments eux-mêmes s’était ligués contre eux.

Réfléchis, Amadis. Réfléchis.

Il attrapa un drap propre dans l’armoire de sa mère, qui semblait lentement se rendre compte de la situation, avant de le mettre dans la douche et de l’arroser généreusement. Une fois imbibé d’eau, il l’emporta avec lui, prenant sa mère sur son dos et couvrant celle-ci avec le drap humide avant de se précipiter en dehors de la chambre.

- Amadis … ? Mon dieu …

- Tout va bien se passer, maman.

Un mensonge de plus.

Il passa outre les personnes paniquées, seulement pour voir que la porte du couloir est déjà couverte de flamme. Mais avant qu’il n’ait le temps de chercher une sortie de secours, une femme à la carrure impressionnante enfonça la porte, lui ouvrant un maigre passage dans lequel il s’engouffra. Sa mère n’était pas lourde, heureusement ; mais il sentait ses bras tirer, la fatigue de ses « traitements » se faisant ressentir. Une de ses mains applique le drap humide sur son nez et sa bouche, tentant de limiter l'impact des fumées. Ce n'est pas le bon moment pour s'évanouir.

- Merci !

Il jete un coup d’œil derrière lui, apercevant Edouard et un homme à l’allure familière, accompagné d'un autre homme - qui tenait Edouard par la manche - et d'une femme en larmes. Il n’a pas le temps de se retourner plus longtemps ni de regarder en détail ce qu’il se passe derrière lui. Son plan est clair : si la femme avait pris un chemin à aller, celui-ci devait être libre de flammes au retour. Amadis a les mains prises – mais il peut quand même essayer d'être utile.

- Suivez-moi ! Gardez la tête basse, les fumées sont toxiques.

Il s’engouffre dans le couloir, se pressant pour éviter d’être poussé – voir piétiné – par ceux derrière lui.

- Ceux qui contrôlent le feu, essayez de garder le passage libéré ! Ceux du vent, éloignez la fumée ! Normalement, il y a des extincteurs dans les cages d’escalier !

Il espére en trouver un sur le chemin.

Et rendre fière sa maman.

notes

awful

Résumé:

Event 3 : g cho

Il n’y a pas trente-six raisons qui pourraient te pousser à sortir de ton labo, Edouard. La première, bien haut dans la liste, ce serait qu’on t’annonce que ton frère a passé le pas de la porte. Là, tu ramperais même sur des cadavres. La seconde, ce serait que ta meilleure amie ou Gisèle te le demandent gentiment. Là, certainement que tu aurais un peu de retard mais tu viendrais. La dernière, c’est un travail – ou l’optique d’une expérience.

Quand Amadis, un gamin du labo de Gisèle, parle de se rendre à l’hôpital, tu acceptes de l’accompagner. Pas parce que la santé de sa mère te tient réellement à cœur, même si tu espères qu’elle se remettra peu importe ce qu’elle a, mais parce que tu sais ce qui traîne dans les morgues du Red Watson Hospital. Les possibilités sont infinies, et tu aurais pu en profiter.

           Sauf que le monde s’est mis à crever.

Le sol de l’hopital s’est mis à trembler, les flammes à dévorer sans faire de distinction entre les bons et les mauvais. Tu fais partie des bons, toi. Tu ne mérites pas de mourir, ni pour un dieu ni pour l’autre, tu n’as peut-être même jamais prié. Quand l’odeur de la fumée commence à infiltrer la pièce où tu trouves, tu déchires le bas de ton t-shirt pour le nouer autour de ton visage. Tu n’es pas suffisamment stupide pour t’attarder, tu n’es pas un héros, Edouard.

Tes grandes foulées t’emmènent jusqu’à un couloir, au bout duquel tu aperçois le gamin d’Elyon accompagné d’une femme qui doit être sa mère. C’est un véritable foutoir, la fumée épaisse t’empêche de discerner correctement les silhouettes. Il fait de plus en plus chaud, le feu est proche, derrière toi, ils te bousculent tous et ça te perturbe. Où sont vos sauveurs, ceux qui prennent à cœur de préserver les connaissances du monde ?

Enfin, une immense femme armée d’un extincteur ouvre une voie et tous les corps se jettent dans sa direction. Tu t’apprêtes à faire de même, mais un vieil homme te percute et tombe sur le sol. Tu n’en as rien à faire, toi, mais Albert te regarde avec cet air courroucé que tu connais trop bien. Bordel de merde. Tu abandonnes l’idée de suivre Amadis dans la brèche et tu te retournes pour aider l’homme à se relever. Le spectacle est terrifiant de beauté. Le blanc immaculé de ta blouse commence à sérieusement noircir, les flammes ont un effet presque hypnotique. Finalement, comme de retour à la réalité, tu dénoues le t-shirt de ton visage pour le nouer sur le sien.

- J’ai lu que l’intoxication aux hydrocarbures et l’avalage de fumée sont les premières causes de décès collatéraux aux incendies.

Tu parles vite, mais il faut que tu le lui dises. Tu termines de nouer la maigre protection et d’un geste du bras, tu lui montres le passage.

- Allez-y, dépêchez-vous !

Tu le regardes s’éloigner, mais le mouvement de foule a raison de toi. Tu te fais percuter par un homme au visage vaguement familier, puis un second te tire par le bras en t’engueulant. Tu fronces les sourcils, mais tu n’as pas le temps d’en placer une que déjà le directeur de l’hôpital (tu l’as reconnu) t’abandonne avec le « gars connu » pour jouer le héros, envoyant de l’eau sur les flammes. Tu te retournes vers celui resté avec toi, et tu lui montres d’un geste brusque ta blouse devenue complètement noire en quelques secondes.

- On ne connait pas l’origine des flammes !!

Tu te doutes qu’il ne comprendra pas ta pensée – si seulement Gisèle était là ! Tu continues donc pour expliquer, les mots rapides :

- Ma blouse est déjà fichue, la température est trop élevée, ça signifie que le feu peut avoir une origine chimique, toxique ou électrique. Envoyer de l’eau pourrait tout faire exploser !

Au-dessus de vous, le sol commence à s’effondrer et tu précipites tes mains en l’air pour retenir les gravats à l’aide de ton pouvoir. Tu fais signe à Meliodas (ça y est, tu l’as reconnu lui aussi), de dégager le passage pour que tu puisses relâcher le bordel sur les côtés. Amadis, à l’autre bout, donne des ordres. Tu en veux au spectre de ton frère de te maintenir au milieu de ce merdier tout ça pour sauver quelques visages inconnus. En voyant d’autres maîtres de l’eau user de leur pouvoir, tu ne peux pas t’empêcher de crier :

- UTILISEZ LES EXTINCTEURS OU LE VENT PLUTOT QUE L’EAU ! IL Y A RISQUE D’EXPLOSION BON SANG !

Et tu dois sauver ta vie, Edouard. En te concentrant tu tentes de ralentir les chutes des gravats pour garder un passage plus ou moins safe, que tu es bien le premier à emprunter jusqu’à la cage d’escaliers.


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Résumé :

- Il noue un bout de son t-shirt autour de son visage pour se protéger
- Se dirige vers la sortie, c'est le bordel, Xaira ouvre la voie
- Un vieux le percute et se casse la gueule. Il s'apprête à se carapater, mais l'idée que son frère le regarde le pousse à aider le vieux. Il l'aide à se relever et lui noue son t-shirt autour du visage en lui racontant des trucs super utiles
- En se relevant, il se fait percuter par Meliodas puis attraper et engueuler par Cesar
- Cesar les lâche, il le regarde user de l'eau pour éteindre les flammes et se dépêche d'expliquer à Melio que c'est pas du tout une bonne idée parce qu'on connait pas l'origine du feu et tout pourrait péter
- Un peu de plafond s'effondre, il retient à temps le bordel pour les garder safe, puis il crie à tout le monde d'utiliser plutôt soit les extincteurs soit le vent pour étouffer les flammes
- Il rejoint la cage d'escalier en créant comme il peut un passage au travers des gravats avec son pouvoir (maitrise 4, certes, mais dextérité à 7 on peut faire quelques trucs), aider les gens ok mais s'aider lui-même c'est bien aussi

Groupe 8

i'm too old for this shit

« OUAIS BAH Y A DEJA TOUT QUI EST EN TRAIN D'EXPLOSER SI T'AVAIS PAS REMARQUE ! »

Xaíra faisait autant qu'elle pouvait avec son extincteur, mais ça n'avait pas de ressources infinies. D'ailleurs, celui qu'elle avait était tombé à court, elle le balança et regarda aux alentours pour en trouver un autre, puisqu'apparemment ce n'était pas une bonne idée d'utiliser de l'eau.

A force de hurlements et de grands gestes, pendant qu'un homme en blouse fraye un chemin pour les autres dans les escaliers, elle remarque que beaucoup prennent ce chemin aussi. Ca fait un paquet de civils. Il y a des enfants et des personnes fragiles, ça les ralentit à fond.

« PRENEZ TOUS LES EXTINCTEURS QUE VOUS POUVEZ ! »

Pas le temps de revenir en arrière pour voir s'il manque des gens, elle aurait bien été incapable de dire qui aurait manqué à l'appel de toute manière. Xaíra ferme la marche, transporte finalement sur son épaule une vieille dame qui s'est évanouie, et parvient à récupérer un autre extincteur. Dans les escaliers, elle croise à nouveau Liz.

« C'est un putain d'hôpital, tu crois qu'ils ont des bunkers ? Non parce que dehors, c'est pas tellement mieux. »

Tout était en train d'exploser aussi, et si les civils commençaient à courir partout, il serait beaucoup plus difficile de les protéger.

Spoiler:

Tu ne comprends pas. Tu t'élançais mais une main te retient. Tu croises le regard de Meliodas, le regarde sans comprendre. C'est lunaire, c'est lui qui te retient de faire une bonne action. Par les dieux, le monde est bel et bien devenu fou.

On vous entraîne dans la cage d'escalier que tu as désigné. De nouveaux civils se sont joints à votre équipe. Tu tires Meliodas pour te porter au-devant de la femme à l'extincteur et de la nouvelle arrivante.

— L'endroit le plus sûr de cet hôpital est l'aile VIP mais il est en proie aux flammes. Il faut sortir.

Aucun bunker. Et tu veux bien croire que l'extérieur n'est pas mieux, mais qu'importe. Si Meliodas t'interdit d'aller sauver, tu lui interdis aussi. Lorsqu'il enjoint Liz à ne pas rester derrière tu le tires d'un coup sec.

— Pas le temps, tu l'as dit toi-même.

Puisque tu ne peux plus utiliser l'eau, tu laisses Meliodas faire. Tu te places en tête de ligne derrière lui, trop peur d'être séparé et laissé pour compte. Dans l'escalier, tu choppes un des extincteurs de secours que tu utilises pour lui apporter ton aide.

— Mon hôpital. Mon bel hôpital.

T'as la haine.

• Bon bah rip les deux civils
  
• S'engouffre dans les escaliers et annonce à Xaira et Liz qu'il n'y a pas d'endroit sûr dans l'hosto DONC FAUT SORTIR
  
• Il tire Meliodas quand il dit à Liz de venir, hé tu l'as empêché d'aller faire une bonne action, IL VA T'EMPECHER DE FAIRE LA TIENNE ON EST COMME CA ICI (#roidescafards)
  
• Il s'arrange pour être derrière Meliodas et s'empare d'un extincteur pour aider à chasser les flammes
  
• à la haine, son hopital, son bel hopital
  

nuit du 10 au 11 mai

Event 3

Trop chaud pour être vrai

C'EST LE FEU AAAAA

Et maintenant, voilà que le plafond s’effondrait.

Un morceau était tombé dans la cage d’escalier, bloquant le passage – ce qui laissait présager que le reste de l’immeuble n’était pas dans le meilleur état non plus. Te laissant coincé comme un con à tenter de dégager les gravats qui venaient de tomber au mauvais moment.

C’était frustrant.

Maladroitement, Amadis essaye de couvrir sa main du drap pour dégager les gravats potentiellement brûlants en tentant d’ignorer le bras de sa mère autour de son cou. Sa respiration était difficile – et son autre main tentait de maintenir sa mère sur son dos. Quelques coups de pieds pour aider à dégager le chemin, mais il n’était pas aussi efficace qu’un natif de la terre.

Il se passa un coup d’air frais sur le visage, utilisant son don maigrement maitrisé pour aider lui et sa mère à respirer. Puis, après avoir jeté un coup d’œil à Spot qui était désormais à ses côtés en train de déblayer, il passa le souffle d’air frais sur son visage également, faisait remonter de l’air plus ou moins épargné par les vapeurs sur son visage. Si le bâtiment commence à s’effondrer, ils allaient avoir besoin de lui pour libérer le chemin. Il en passa un coup rapide sur l’homme qui les avaient rejoints également, son don étant également utile pour se frayer un chemin.  Vraiment, ce visage lui disait quelque chose. Quelqu’un à la télé … ?

Un homme à leurs côtés crie qu’on ne pourra pas sauver tout le monde : un « Pas avec cette mentalité, non » s’échappa de ses lèvres, mais il préfére garder son oxygène et ses pensées à des choses plus productives. Quelqu’un parle de son hôpital ; Amadis fronça les sourcils en réaction. Mais il y avait des questions plus pressantes.

- Vous pensez que les murs porteurs vont tenir ? Parce que ça fait … Un sacré bout.

Et si c’est le cas, le reste du bâtiment ne va pas tarder à suivre – avec eux à l’intérieur. Si un étage commençait à tomber sur eux, ce n’était pas bon signe non plus.

Une fois la petite pile de gravats suffisamment déblayé pour qu'il puisse se frayer un chemin, Amadis s’empressa de descendre les escaliers. Les bruits d’enfants derrière eux lui rappelaient ses petites sœurs, mais des personnes restaient déjà derrière pour s’occuper d’eux.

Si ça se trouve, elles …

Ne pense pas à ça, Amadis.

D’abord ta mère, puis si besoin …

Pas le temps de penser à ça.

Il se dépêcha de descendre pour essayer de trouver un extincteur un étage plus bas. Malheureusementn celui-ci avait déjà été pris. Un rapide coup d’œil autour lui confirma que oui, c’est toujours la merde. Un peu moins de gravats, mais les flammes n'étaient pas plus calmes ici.

- Ceux qui peuvent chasser les flammes, passez devant !

Une toux sèche sortie de la bouche de sa mère, lui rappelant de refaire de l’air pour elle. Elle se frottait le bras – le fer brûlant d’une des rambardes avait laissé sur marque dessus. Une brûlure légère, mais une brûlure quand même. Il essaya d'appuyer le drap sur son bras afin de calmer la douleur.


- Les gravats glissent et les rambardes sont brûlantes ! Protégez vos mains et faites attention !

notes

awful

Résumé:

Event 3 : g cho

À ta grande satisfaction, tout le monde écoute tes conseils. Et ils ont bien raison de le faire, parce que tu ne parles pas seulement pour faire l’esbrouffe de tes connaissances. Tout est déjà en train d’exploser, c’est vrai, mais si vous pouviez éviter que ça arrive juste sous votre nez, c’est toujours mieux.

Tu déblaies le chemin à l’aide de ton pouvoir et très vite tout le monde se met à te suivre. Tu n’es pas très à l’aise à l’idée d’être comme le messie à la recherche d’une sortie, mais tu ne prends pas le temps de t’apitoyer sur toi-même. Il faut que tu sortes d’ici, parce que si tu meurs, Edouard, Albert ne reviendra jamais à la vie.

Il y a des cris dans tous les sens, les hurlements de ceux que vous n’avez pas pu sortir à temps. Des portes sont restées fermées, d’autres se sont retrouvées bloquées, et tu ne feras certainement pas demi-tour. C’est indéniable, que vous ne pourrez pas sauver tout le monde. C’est une véritable apocalypse. Depuis l’avant du convoi humain, tu n’entends pas les discussions qui se trament à l’arrière. Tu te contentes d’avancer, de déblayer à la force de ton pouvoir pour vous dégager un passage. C’est éreintant, la chaleur monte, la fumée aussi. À chaque nouvelle avancée, tu balaies du regard toutes les possibilités qui s’offrent à toi pour choisir le meilleur prochain pas.

À côté de toi, il y a le gamin des labos. Tu sens l’air frais venir à tes narines et tu le remercies d’un vague signe de la tête. Il porte sur son dos une femme qui ne peut être que sa mère, tu as un peu pitié de lui mais tu n’en fais pas davantage. Tu regardes rapidement derrière toi puis tu couvres ton nez avec ton bras et vous empruntez les escaliers pour descendre de plusieurs étages. Les flammes sont bruyantes, brûlantes et fascinantes. En te perdant momentanément à les observer, tu glisses sur les gravats et tombes de plusieurs marches sur les fesses. Ton bras s’est brulé contre la rambarde, tu tousses en te redressant et tu remarques enfin une bonne nouvelle que tu t’empresses de donner aux autres.

- NOUS SOMMES AU REZ-DE-CHAUSSEE !

Mais tu n’es pas sûr que le pire soit passé. C’est une véritable fournaise, et un pur terrain miné. La sortie est encore loin, tu te tournes vers Amadis qui semble peiner. Pas besoin de l’observer longtemps pour voir qu’il n’est pas épais, tandis que toi, sous ta blouse, tu es plutôt baraqué. Merde, Edouard, on a dit que t’étais pas un héros. Pourtant, tu glisses ton épaule contre celle d’Amadis et tu lui fais signe de transférer sa mère sur ton dos, tes mains déjà en train de sécuriser la pauvre femme.

De nouveau, tu prends la parole pour parler vite.

- Je suis plus fort que toi, vu la façon dont tes vêtements tombent, les proportions de ton corps ainsi que la finesse de ton visage, tu ne dois pas dépasser les 68kg tout mouillé. Il y a moins de gravats par ici, si on échange pour que tu purifies au mieux l’air, avec les autres qui peuvent contrôler les flammes derrière, nous augmentons nos probabilités de survivre, à tous les trois.

Tu stabilises la mère d’Amadis sur ton dos, puis tu fais face au chemin que vous devez emprunter.

- Je vous prierais juste de ne pas m’étouffer, madame, je tiens à survivre.

Et c’est parti.

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Résumé :

- Pas fan d'être celui qui ouvre la marche mais on fait ce qui faut pour vivre
- Il entend pas ce qu'il se passe à l'arrière, c'est un véritable boucan ce bordel, il déblaie et avance pas à pas dans le foutoir
- Dans les escaliers, après que amadis ait dit de faire attention, il regarde un peu trop les jolies flammes et évidemment il glisse et se brule contre la rambarde ptdr
- Enfin arrivés au rez-de-chaussée, il l'annonce, mais rejoindre la sortie sera tjr pas une partie de plaisir
- Il a pitié de Amadis et après un discours sur le fait que ce sera plus facile pour lui de gérer (si tu te sens offensé il le fait pas exprès) il récupère sa mère sur son dos
- z'est parti pour la suite

Vous êtes au rez-de-chaussée. Tu connais les lieux, tu indiques à Meliodas par où passer pour gagner la sortie de secours la plus proche. Armé de ton extincteur, tu l'appuies, jusqu'à voir une porte un loin. Enfin, le dehors. Mais tu a peine le temps de te tourner vers Meliodas pour hurler ton soulagement qu'un cri retentit. Le temps semble distordu. Mais tu a peine le temps de te tourner vers Meliodas pour hurler ton soulagement qu'un cri retentit. Devant tes yeux, se dresse un gigantesque monstre suivi d'un deuxième, plus grand encore.

— Qu'est-ce que ? Qu'est-ce que ?

La ville est balayée. Des bruits de fin du monde se font entendre, des cris et des nuages de poussière se soulèvent un peu partout. C'est une vraie scène de guerre. C'est la fin du monde. C'est là que tu prends conscience que tu vas très certainement mourir. C'est là que tu prends conscience de ta fin. Et il n'y a pas Celine. Tu le cherches autour de toi sans le voir. Peut-être est-il mort, déjà. Tu attrapes, tremblant, la main de Meliodas, souffle sans quitter les monstres des yeux.

— Mel... J'ai peur...

Tu ne veux pas mourir. Tu ne veux pas mourir. Ta respiration se fait rapide. Tu tournes la tête, le supplies du regard.

— Je ne veux pas mourir, Mel.... Ne m'abandonne pas.

Un peu désespéré, tu presses sa main, totalement terrorisé.

— Ils sont peut-être déjà tous morts... Je ne veux pas que tu meures. Je crois que je t'aime bien.

• Sors tchao les autres
  
• Les dieux débarque
  
• Petage de plomb
  

nuit du 10 au 11 mai

Event 3 : g cho

Tout s’effondre.
C’est magnifique et à la fois terrifique. Les flammes lèchent les murs d’une couleur mordorées proche de l’or, elles font crépiter les sols et les tableaux sur les murs. À vos pieds, le sol tremble comme jamais, comme s’il allait à tout moment s’ouvrir pour vous engloutir. Tu n’as pas idée de la raison pour laquelle tu es là, et pas en sécurité avec les autres scientifiques.

Bon sang.
Tu regardes le couloir qu’il vous reste à traverser et tu resserres ta prise sur la mère du gamin. Tu n’es pas un putain de héros, et pourtant te voilà à sauver la veuve pour l’orphelin. Merde. Le directeur de l’hôpital prend les devants – il connait les chemins – et tu te dis que tu ne perds rien à le suivre. Statistiquement, c’est bien celui qui donne la meilleure probabilité de sortir rapidement.

Alors tu cours. Tu cours, tu trébuches, tu tousses, mais tu tiens bon, jusqu’à ce qu’enfin l’air libre accueille tes poumons. Tu laisses la dame descendre de ton dos, car ta bonté possède certaines limites et que le stagiaire semble vouloir la récupérer. Et à l’instant où tu te redresses pour faire face au chaos, tu te plies en proie à des cris. La douleur de ton crâne est insupportable, les crissements comme annonciateurs d’une mort certaine.

- AL ! JE T’EN PRIE !

Il est bien la seule personne que tu pries, Edouard.
Et comme ayant entendu tes suppliques, cela s’arrête. Tu lèves les yeux pour découvrir un spectacle que tu n’attendais pas, même dans tes rêves ou tes cauchemars les plus terribles. Deux dieux (leur existence est une sorte de miracle) qui se battent. Mais pire, encore, la lune détruite et disparue. Tes yeux se perdent dans le ciel, en proie à une profonde incompréhension. Une douleur, qui serre ta poitrine.

La lune a disparu.
À qui vas-tu t’adresser, désormais, pour lui parler ?
La lune a disparu.

Tu restes sans voix, droit comme un piquet, jusqu’à ce que des immeubles s’effondrent sous les impacts. Cela te réveille instantanément et tu portes le regard vers Elyon District en ignorant les montagnes de cadavres. Elyon District est détruit. Tes yeux s’ouvrent en grand. Tu regardes autour de toi, ces personnes qui courent, qui hurlent, qui se mettent à l’abri. Toi, tu restes planté là. En décalage. Immobile dans une cohue indicible.

Tu as toujours été différent, Edouard.
Aujourd’hui que le monde se meurt, tu as l’occasion de rejoindre l’être le plus merveilleux que cette terre maudite ait un jour porté. Aujourd’hui que le monde se meurt, tu pourrais choisir de mourir, toi aussi. Tu le rejoindrais et ça ne serait pas si grave. Comme si le temps retrouvait son cours, comme si les couleurs et les sons revenaient, tu te réveilles et tu cherches le gamin d’Elyon accompagné de sa mère. Tu l’agrippes par l’épaule.

- Je vais à Elyon. C’est le seul quartier susceptible de posséder des bunkers. Et même si ce n’est pas le cas, il y a deux personnes là-bas que je dois voir et quelque chose à récupérer.

Ton regard le transperce.

- Est-ce que tu veux venir avec moi ? Le temple d’Omni est dans la même direction, cela semble également une option favorable à la survie.

Et sans attendre, tu t'en vas.

Tu es un scientifique, Edouard. Aujourd’hui, tu ne mourras pas.
Et demain, tu feras tout pour comprendre pourquoi.


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Résumé :

- ok maman amadis c'est parti
- c'est le chaos, ça fait mal aux oreilles
- putain les cons ils ont tué la lune
- il se rend à Elyon, il propose à amadis de le suivre ou lui indique également que le temple d'Omni (qui est un peu plus loin que Elyon) c'est une bonne idée pour survivre
- Edouard survivor mode

Event 3

Trop chaud pour être vrai

C'EST LE FEU AAAAA

Tu voulais juste vivre une vie tranquille.
Une vie simple, une vie heureuse. Rire avec tes sœurs, rendre fier tes parents.
T’amuser avec tes amis, t’accomplir dans tes études.
Trouver une copine, faire ton petit bout de chemin. Aimer et être aimé ; était-ce trop en demander ?

Pourquoi fallait-il que le monde s’effondre encore une fois ?

Tu te rua dans le couloir, acceptant qu’Edouard porte ta mère quelques minutes afin de reprendre ta respiration – et pouvoir ainsi fournir de l’air à celui-ci, ta mère et toi-même.

Mais lorsque tu sortis et vit les dieux eux-mêmes s’affronter sur la ville, tu perdis ton souffle. Tu pouvais estimer la distance d’ici – et Elyon était durement touché.

C’était ton travail, certes.

Mais surtout, c’était là que tes sœurs étaient.

Alors, tu tombas à genou à la vue des ruines dehors, du chaos omniprésent qui régnait dans la ville – comme si les griffes d’Eclipse avaient elle-même percée ton cœur.

Tu pleures, et tu ne sais pas si c’est la douleur, le choc, la panique, la tristesse, la peur : mais tu pleures.

La vision de trois jeunes filles éventrées par les griffes d’un dieu imprégnée au fer rouge dans ton esprit.

Tu aurais aimé être avec elle. Passer tes derniers moments avec elles, pouvoir dire une derniere fois à quel point est-ce que tu les aimes. Si tu n’avais pas accepté de travailler chez Elyon, de t’accrocher à ces rêves d’une vie que te dépassait, tu –

Des vibrations dans sa poche. Son Olid. Des messages d’une Miku paniquée, le suppliant de ne pas mourir. Elles sont avec Euphemia – à l’abri. Elle lui envoie leur location.
Alors, Amadis repris une longue respiration – prenant soudain conscience de l’air frais de la ville. Il se tourna vers Edouard, se relevant avant de reprendre sa mère sur le dos. Il t’aide quelques minutes, comme prévu.

- Je viens avec toi. Mes sœurs et Euphemia m’attendent dans l’une des bunkers. Donc... Je ne peux pas encore me permettre de mourir.

Et à sa détermination, tu rendis la tienne, soudain pris d’un élan nouveau.Tu avais été faible, trop faible : mais le vent avait tourné dans ton sens.

Tu seras fort. Pour ta mère sur ton dos, pour tes sœurs avec Euphemia. Pour Euphemia et pour Elyon.

Et peut-être même pour toi-même.

Sur ton chemin, les prières de ta mère t’accompagnent.

notes

awful

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