mai ::Event


T'avais accompagné Kira sans prétention. Jusque dans les locaux d'Elyon. Une journée comme les autres. La routine qui s'installe. C'était pas pour te déplaire en plus. Tu n'avais pas à t'en plaindre. Tout n'était pas rose avec Némésis au pouvoir. Mais c'était du pareil au même avec toi. Tu sortais rarement. Alors celui qui portait la couronne, qu'importe.

C'était une journée comme les autres.

T'aurais préféré que ce soit une journée comme les autres. T'as pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. Pas eu le temps de réagir. Dehors, au milieu de la foule. Tu ne pouvais qu'assister à la fin du monde. Impuissant. Face à l'immensité de la lune se déchirant en deux. Face à toute ton insignifiance. Il n'y avait rien à faire à présent. Ni pour Joyce. Ni pour V. il n'y avait plus qu'à contempler la fin d'une ère. La fin de ta ville. La fin de tout.

Pourtant, la voix de Kira t'arrache à cette fatalité. Au milieu des cris, de la panique et du chaos ambiant. Tu parviens encore à capter le son de sa voix. Et comme happé par une bouée invisible. Tu refais surface l'espace d'un instant. L'espace d'un instant, t'en oublies tout ça. pendant un bref moment, il n'y avait plus de fin du monde. Il n'y avait qu'un maigre espoir. Que tu puisses rentrer avec elle. Chez toi. Chez vous. A vous disputer à nouveau pour savoir pourquoi elle laissait traîner ses affaires partout.

Tu t'accroches à cette idée. A en oublier tout le reste. Ne prenant conscience de l'enfant à vos côtés qu'une fois qu'elle en fait mention.

Lance un regard immédiatement à la jeune blonde à ses côtés. Il n'était pas fort en combat, mais sa maîtrise de la terre pouvait se révéler utile. C'était là d'ailleurs son seul talent.

Je vais faire ce que je peux pour nous protéger. Essayez de vous focaliser sur leur mouvement svp.

T'étais pas un stratège. Mais t'avais les bases. Acquis grâce à trop de temps passé en ligne sûrement. Au moins, ça pouvait te servir maintenant.

Tu te baisses immédiatement, les mains jointes devant toi. Tu fais se lever un grand mur en pierre qui vous entoure, laissant de simples meurtrières visibles pour que tes alliés puissent encore garder un œil sur les élémentaires.

Tu voulais rentrer à la maison.

Rentrer juste une dernière.

Rentrer juste chez toi.

La main de Hazel dans la sienne lui paraissait toute petite ; couraient à s'en déchirer les poumons, traversaient les désastres ; Moon ne s'habillait d'aucune peur ; aucune terreur ; ni le regard ni le coeur ne pouvaient se permettre ce genre d'égards. Moon serait courageuse ; serait forte ; le dos droit ou courbé seulement pour couvrir Hazel ; il n'y avait rien d'autre qui comptait.

Et face aux élémentaires, Moon s'était faite droite ;
Gardait Hazel derrière elle ; un regard se pencha vers Beryl qui leur faisait signe, et elle serra des mâchoires.

Acceptait l'arme tendue par Kira silencieusement, remercierait plus tard ;
Et Delilah, elle aussi, se montre vaillante devant elles ;
Remercierait plus tard.

Lorsque les premiers coups sont rendus aux élémentaires, Moon se retourne immédiatement sur Hazel, fait barrage pour quelconque débris qui pourrait s'en défaire ; et par-dessus son épaule, regardant derrière elle alors que Hazel, le regard figé et grand ouvert ;
captent le regard de Berlin
"Papa j'ai peur"
mumuré entre ses lèvres.

Moon serre les mâchoires.
Elle glisse à l'oreille de sa fille.

Tout va bien se passer, ma chérie.

La main déposant une caresse ferme sur sa tête.
Le regard est lourd.
L'impuissance l'étreint - ses flammes seraient inutiles dans cette situation.

Elle serre l'arme entre sa main, et profite de l'occasion octroyée par Paris et Berlin pour courir jusqu'à Beryl, en entraînant Hazel en première.
Alors la petite se jette jusqu'à la jambe du soigneur, s'y accroche et lance immédiatement un regard à son père qui, toujours là-bas, se bat - lui a permis de se mettre au moins un peu à l'abri des déferlantes des monstres.

Vite, à la tour d'Elyon

Mais Hazel crie.
"Pas sans Papa et Tonton" ;
Et Moon ne saurait contester, à vrai dire.
Elle se fige, regarde Beryl ; puis Berlin plus loin, serre les mâchoires.

N'a que son cœur pour prier que les Dunwich, Delilah et Kira soient à la hauteur de leur combat.

— c'est pas une combattante vous aurez remarqué
— elle saisit la première occasion offerte par tout le monde pour courir jusqu'à Beryl avec Hazel
— merci pour l'arme Kira on la serre très fort en main au cas où ça aide
— elle veut partir pour la tour d'Elyon mais Hazel est pas trop d'accord alors on regarde Berlin voir comment il s'en sort

mai ::Event


Pourquoi c’était à toi de te retrouver en première ligne ? Tu l’ignorais. Tu ne savais pas ce que tu faisais là Joyce. A faire front face à tous ces dangers. Toi qui n’avais jamais eu à te battre. Toi qui avais toujours vu ton frère le faire pour toi. Mais en croisant le regard de Kira. En l’écoutant appeler à l’aide.

Tu ne t’étais pas posé toutes ces questions.

Pas plus que tu ne t’en poses après la détonation. Il n’y avait aucune question à te poser. Tu agissais. Simplement. Et, maintenant, l’instinct prend à nouveau le dessus. Le mur explose. Avec toi derrière. T’essaye désespérément de dresser un nouveau mur. Grâce à l’adrénaline, des réflexes ou l’instinct de survie. Mais il est déjà trop tard. Tu n’as pas le temps de faire appel une fois de plus à ton élément. Heureusement, tu t’es avancé, prenant la déflagration de pleins fouets. Évitant à la blonde derrière toi de subir le même sort.  

Transpercé de part en part. Des morceaux de ton mur mêlés aux morceaux de l’élémentaire de glace viennent fendre l’air. Se figeant dans ton corps. Le long de ton torse, dans tes bras, dans tes jambes. Empalé de partout. Blessé et meurtris. Un bout de roche manque de t’achever. S’encastrant dans ton œil gauche.

Tu voles au loin. Tu ne sais où. Tout ce que tu sais. C’est que tu parviens par miracle à reprendre conscience l’espace d’un instant. Par terre, bien loin de ton point d’origine. Tes oreilles sifflent, tu peines à entendre les cris autour de toi. Ton regard est brouillé, trouble. Tu ne vois plus qu’à moitié maintenant. Ton seul œil encore valide cligne plusieurs fois pour essayer de saisir ce qu’il se passe autour de toi. Tu ne sens plus tes jambes et tes bras. Tu ne ressens plus grand-chose pour être honnête.

Beignant dans ton propre sang. Formant une marre autour de toi, tu as les yeux rivés vers le ciel. Vers cette lune qui semble se fissurer. Vers ce ciel qui aurait dû être étoilé. T’aurais pas dû sortir de chez toi. T’aurais pas dû essayer au final. Tu le savais, ils le savaient. Tout le monde le savait. Mais tu n’as pas pu t’en empêcher. Et voilà, regarde dans quel état tu es à présent. Rien n’a changé. Tu es toujours le même.

Tu voudrais rire sur toute l’ironie de la situation mais tu n’en as plus la force. Alors tu gis. Immobile. En espérant que Kira s’en soit tirée. Elle n’était pas aussi proche que toi. Elle devrait s’en sortir, elle. Si juste l’une d’entre vous devez s’en sortir. Autant que ce soit elle. Que ce soit Omni ou Eclipse qu’importe. Si ce sont vraiment des dieux. Qu’ils écoutent au moins ta première prière.

Tu crois entendre sa voix au loin. Bien loin de toi. Comme une bouffé d’espoir. Tu respires à nouveau. Non sans cracher une nouvelle gerbe de sang. Le fait même de respirer était douloureux à présent. Tu tournes la tête à droite. Puis à gauche. Tu la cherches du regard. A travers le chaos et les cris. A travers les morts et les blessés. Tu la cherches.

K…. Ki…. Kira… ?

Tu articules quelques mots dans la douleur. Plus des murmures qu’autre chose. Intérieurement tu penses que ta voix va l’atteindre. Aller jusqu’à elle.
Tu n’étais pas un héros.

Personne. Qu’un enfant qui jouait au hackeur.

Qu’un enfant qui rêvait de changer le monde.

Qu’un rêveur.

Qu’un garçon amoureux.

Le temps semblait aller au ralenti.
C'était comme si parmi le tumulte elle avait pu entendre la voix de Berlin lui dire ; "Je suis désolé" ; comme si au travers des explosions des cris du bruit il avait murmuré près d'elle les amours qu'il n'avait plus jamais dites.

Le coeur avait manqué une pulsation.
Un sursaut à la gorge, et les bras entouraient Hazel qui se débattait.
"Laisse-moi, laisse-moi !" hurlé de sa voix criarde, de toutes ses larmes chaudes qui roulaient sur ses joues ; "PAPA" en un cri qui déchirait tout sur son passage. Mais Moon ne lâchait pas, la main fermement posée sur ses paupières fermées.

Le corps de son père transpercé de mille aiguilles.

Berlin-

Elle s'étrangle avec son nom.
Elle retient un sanglot.
Serre les mâchoires, Moon.

Elle-même à peine éraflée par une des piques qui déchira alors le vêtement à son épaule ; tout le reste lui avait été épargné par l'intervention de Berlin.
Protégées, Hazel et Moon, mais aussi Beryl qui se trouvait à côté ;
Le coeur est lourd à crever.

Moon n'a plus la force de retenir sa fille qui mord sa main.
Qui court à toute hâte vers son père. Elle la suit alors, Hazel, tente de la rattraper mais bientôt Hazel s'effondre sur le corps de son père ; "Papa c'est dangereux il faut partir !"
Moon est horrifiée.
Elle s'accroupit près d'eux.

Et elle veut vomir sa colère, car c'est la seule chose qu'elle ait appris à faire avec lui ; c'est difficile de revenir à ce qu'ils étaient avant ;

Je t'avais dit de pas jouer aux héros, Berlin, je t'avais-

Mais encore une fois la voix s'étrangle.
Les larmes ne veulent plus s'arrêter.
Moon tend une main vers le visage de leur héros.

Je suis tellement désolée.

De ne pas avoir pu t'aider ;
De ne pas avoir cherché à mieux te comprendre ;
Et si j'avais été plus patiente, aurait-on été autrement ?

Repose en paix... mon amour.

Un hoquet aux lèvres.
Lorsque le regard de Berlin s'éteint, elle ferme ses paupières.
Elle attrape les épaules de Hazel qui hurle.
"Non, non, non" répète-t-elle, désespérée.
Mais Moon vient murmurer au creux d'elle et Hazel s'effondre dans les bras de sa mère qui la soulève.

Une main sur sa tête.
Moon s'écarte.
La fin du monde n'était pas terminée, et sa fille n'était toujours pas à l'abri.

Elle adresse un regard à Joyce, Kira, Delilah ; qui se débattent avec leurs propres déboires.
Un regard à Paris qui se vide de son sang.

Elle attrape l'arme que Kira lui a cédée, Hazel toujours sur son autre bras, accrochée à son cou - serait sans doute sourde de cette oreille dans laquelle elle crie sa douleur.
Lève le regard vers le temple du feu où le dragon règne.
Et Moon se met en marche alors - fait fi de tout - de tous ;
Ne gâcherait pas le sacrifice de Berlin.

Hazel à l'abri pour seule consigne.

— j'ai pas pleuré ok
— ça chiale la mort de Berlin
— ça voit que c'est la merde pour tout le monde
— donc ça priorise la sécurité de Hazel dsl les boys je me casse je vais rejoindre le temple du feu ça prend la route pour Helios Starke avec Hazel dans les bras

mai ::Event


Tu vois une ombre s’approcher de toi. Te surplomber. Tu reconnais des mèches blondes, mais pas le visage qui les porte. Tu entends sa voix, sa voix te dire que Kira va bien. Au fond, tu la remercie aussi, elle et les dieux. Pour ne pas l’avoir près de toi à cet instant. Pour ne pas lui offrir ce spectacle affligeant. Tu n’aurais pas eu la force de résister davantage si elle avait été là. Alors c’est pour le mieux. C’est mieux si tu meurs ici. Seul. Avec cette femme que tu ne connaissais pas assez. Avec tes peines et tes regrets. Avec tout ce que tu avais raté.

Tu l’entends. Kira. Sa voix. Avant de la voir devant toi. Au-dessus de toi. Tu la vois s’effondrer sur toi. Tu sens ses doigts tremblant frôler ta peau. Tu sens ses bras essayer de soulever péniblement les débris qui retiennent tes jambes prisonnières. Mais tu ne sentais plus rien à présent. Tu n’avais plus mal. Tu n’avais plus de douleurs. Plus de souffrance. Plus aucune sensation.

Si ce n’est le contact de ses doigts entre les tiens. Que tu venais d’attraper péniblement. Avec une main tout aussi tremblante qu’elle. T’essaye de sourire à travers tes blessures, ce qui se rapproche le plus d’un sourire.

J’ai.. J’ai merdé… haha…

Un rire devait s’échapper de tes lèvres. Au lieu de cela, c’est un filet de sang qui manque de t’étouffer. Tu grimaces, t’enrage. T’es incapable de garder la face maintenant. Même face à tes derniers instants.

Je… J’ai jamais eu l’occasion de te remercier Kira… Pour tout. Pour avoir été avec moi depuis le départ sans même que je m’en rende compte. Tu te souviens de cette rencontre au bar ? Alors que je pensais croiser mon pote de jeu. Ah… j’avais bien l’air con.. J’ai sûrement encore l’air con maintenant. Que ce soit avec les jeux, Legion, ma vie.. Partout. T’as toujours été là. T’as même retrouvé mon frère… T’es incroyable.. Vraiment. Incroyable…

Tu parles difficilement. Articulant doucement chacun de tes mots. Lâchant une grimace au milieu de tes phrases. Tu sentais bien que chaque mot que tu prononçais été peut-être le dernier. Mais tu avais tellement de choses à dire. Tellement de choses à faire. Tellement de choses auxquelles rêver.

Tu penses qu’il sera triste ? Armand ? Tu déglutis péniblement. Non… C’est pas ce que je voulais dire… Tu penses qu’il sera fier de moi ? Même s’il a dû avoir honte de moi toute sa vie. Même si je n’étais qu’un boulet. Qu’un raté. Incapable de l’aider. De le protéger… Comme il l’a toujours fait pour moi… Tu penses qu’il est fier de moi maintenant ? Dis. Tu le penses ?

Tu déglutis une nouvelle fois. Tu ne pouvais pas craquer. Pas maintenant. Si tu devais être fort une fois dans ta vie. Une seule fois. Une seule putain de fois. Autant que ce soit maintenant. Autant garder ce qu’il te reste de dignité avant la fin. Tu n’étais pas un héros, tu ne pouvais pas être un héros. Mais tu pouvais au moins faire semblant de te comporter en héros. Non ?

Mais c’était bien trop dur. Impossible. Tu n’en avais plus la force. Tu n’en avais jamais eu la force. T’avais beau essayer. Il suffisait que ton œil se pose sur elle. Il suffisait que tu croises son regard. Il suffisait que tu voies ses larmes couler. Pour que tout s’envole. Tout disparaisse. Pour que toutes tes résolutions s’échappent l’une après l’autre.

Tu voulais la garder auprès de toi. Avec toi. Jusqu’à la fin. La sentir contre toi. Alors qu’elle t’enlaçait de son corps. Alors qu’elle te protégeait tout entier. Tu voulais que ce moment s’arrête à jamais. Tu voulais simplement pouvoir profiter d’elle une dernière fois. Rien qu’une fois. Comme si le temps passé ensemble n’avait pas suffi. Comme si toutes les heures partagées ne suffiraient jamais.

Inlassablement, tes doigts s’agrippent fermement aux siens. Et plus tu sens sa chaleur t’envahir, plus tu entends ses sanglots raisonner autour de toi. Plus tu la vois se briser avec toi. Plus les larmes coulent. Plus tu manques de t’effondrer avec elle. Plus tu manques de force. Plus tu manques de tout. Plus tu manques d’elle.

Kira… j’ai… j’ai tellement peur de mourir. Je veux pas mourir. Kira… Armand… Sauvez-moi… Je veux pas mourir. Je veux pas. J’ai peur de la mort. J’ai toujours eu peur. Je veux rester avec toi. Je veux pas partir… J’ai peur.. J’ai peur…


Tu n’étais pas un héros. Tu ne le seras jamais. Qu’un gamin. Qu’un gamin perdu dans une guerre qui le dépasse. T’étais qu’un gamin qui joue à la guerre sans la vivre. Maintenant, face à la mort. Tu ne voulais plus. Tu ne voulais pas. Tu voulais rester. Encore un peu. Rien qu’un tout petit peu. Tu voulais rester avec ton frère. Tu voulais refaire le temps que vous n’avez pas eu ensemble. Tu voulais reconstruire ce qui n’a jamais été construit. Tu voulais tout recommencer. Tu voulais juste pouvoir commencer. Lui dire à quel point tu étais désolé. Lui dire à quel point tu n’étais pas digne d’être son frère. Lui dire à quel point t’as toujours rêvé de le rendre fier. Lui dire à quel point toi tu étais fier. D’être son petit frère.

Tu voulais retourner à la maison. Retourner te disputer avec Kira. Savoir qui ferait le ménage. Jouer à un jeu pour savoir qui ferait la vaisselle. Regarder une série dans un plaid l’un contre l’autre. Lui lancer un regard noir alors qu’elle parle pendant un film. Se plaindre du bordel qu’elle laisse partout derrière elle. Pouvoir acheter un chat. Pouvoir lui donner un nom stupide et gênant. Sûrement en référence à l’un de vos jeux. Tu voudrais pouvoir rentrer chez toi. Rentrer à la maison.

Rien qu’une dernière fois.

Mais ta paupière est lourde. Ton souffle faible. Tu cherches péniblement à la revoir. Une dernière fois. Juste une fois. Une fois de plus. Alors que ton regard s’éteint. Alors que ta voix ne murmure plus. Alors que ton souffle se tait.

Ta main ne tenait plus la sienne entre tes doigts. Elle s’était glissée dans ta poche. Pour en ressortir la dernière chose que tu avais à lui dire.

La dernière promesse que tu devais lui faire.

Une bague en argent, gravé d’un faucon pèlerin entourée d’une vipère. Un œil de saphir dans le faucon et un œil d’émeraude dans la vipère.

C’était votre dernière promesse.

Votre dernière partie.