" J'ai jamais été du genre à m'étendre sur le passé. Je sais que c'est commun pour les gens avec un syndrome post traumatique. Je vais raconter les choses dans l'ordre, ça m'évitera de me perdre … Comment résumer le début de ma vie. Au début ça allait, avant qu'on décide d'y foutre la merde. Après c'était plus comme un spectacle absurde de marionnettes. Ce fut compliqué mais j'ai fini par m'en sortir.
Je suis venu au monde dans un milieu aisé, enfin, je devrais dire richissime. Mon père, Sirius Valentine, était à un poste très haut placé à Elyon et ma mère, Sandra Valentine, ne travaillait pas, elle restait à notre penthouse pour s'occuper de moi. Allez savoir pourquoi mon père a jamais voulu embaucher une nourrice … Il a préféré interdire à ma mère de vivre la vie qu'elle voulait. Après tout c'est pas comme s'il était capable d'être autre chose qu'un immense fils de pute. Bref, les premières années furent parmi les meilleures que j'ai pu vivre lors de la première partie de ma vie … Avant le néant, les abysses … J'y reviendrais. Je vivais constamment avec la sensation de satiété et de plénitude, je n'avais que des vêtements sur mesures, la nourriture était préparée par le chef personnel de notre famille et globalement, je grandissais dans un environnement de choix dans lequel évoluent les gens de la très haute société, les paramètres idéaux pour la conception des fléaux que sont l'avarice et la gloutonnerie, tant de vices qui gangrènent les boards de directions des grandes corporations. Mais bon, on peut pas en vouloir à un gosse de même pas 5 ans de profiter de ce qui lui est offert. Si seulement je m'étais rendu compte de la merde que ça allait devenir ...
C'était vers cette époque que mon père a enfin daigné me regarder. Avant, il me parlait même pas, il échangeait quelques mots avec ma mère et ils s'enfermaient dans leur chambre. Quand je pleurais la nuit, ma mère venait me voir, mais c'était toujours mon père qui ouvrait la porte. Et certaine nuit, la porte s'ouvrait pas du tout. J'étais trop jeune pour réaliser que c'était anormal, mais finalement, un jour, peu après que j'ai fêté mon anniversaire de mes 5 ans justement, il est venu me voir. Ma mère semblait triste. Presque comme si je venais d'être embarqué dans quelque chose où elle ne voulait pas que je sois. Et comme je la comprends.
C'est à cet âge que mon père décida qu'il était temps que je sois « formé ». C'est le mot qu'il employait, formé. J'ai vite compris que c'était plus quelque chose dans les lignes de « formaté » ou « programmé » … Il m'a fait quitter mon école maternelle un an en avance et m'a assigné à un tuteur spécialisé qui m'enseignait à la maison. J'ai eu très tôt des cours divers et variés et j'étais globalement en avance sur les enfants de mon âge lorsqu'il s'agit de parler et écrire, mais même lorsque je performais au mieux qu'il était possible de performer, mon père n'eut jamais une parole encourageante, pas une félicitation, juste une indifférence sordide. Ce fut une période extrêmement difficile de ma vie, surtout que les contacts avec ma mère étaient limités. Je n'avais pas d'amis extérieurs non plus, ce que je connaissais de Tempelhelm, c'était uniquement ce que j'avais pu voir dans mes cours. Je sombrai alors dans une mentalité des plus malsaines. Je devais juste être le meilleur peu importe comment, peu importe où, je devais être irréprochable. J'ai travaillé comme un forcené toute mon enfance, apprenant la littérature, la musique, notamment la guitare, les sciences, la politique, beaucoup de managment, l'informatique, l'économie. À côté de ça, des instructeurs étaient payés pour des cours d'arts martiaux ainsi que pour perfectionner la maîtrise de mon pouvoir de feu, où ils leur étaient spécifiquement demandé de me mettre la misère. Je n'avais aucun temps libre, aucun moment à moi, j'étais littéralement un outil chauffé à blanc sur l'enclume et mon vieux était mon marteau, me battant encore et encore.
Ce fut dans ce climat extrêmement stressant et oppressant que vers mes 11 ans, je finis par ne plus arriver à performer de « façon satisfaisante ». Le stress et la demande constante de progression ont fini par avoir raison du môme que j'étais. J'ai eu un immense burnout. Incapable de performer dans quoi que ce soit, aucune motivation et quasiment constamment malade. Ma mère supplia mon père de me faire voir un médecin, ce qu'il accepta malgré qu'il vît cela comme un échec, prétextant que je devais m'en sortir seul. Un psychologue fut donc engagé. Il ne fallut que peu de temps pour comprendre qu'il avait été mandaté par l'autre enfoiré pour me mettre dans la tête que j'avais juste aucune ambition et que je devais juste me donner corps et âme à cette mascarade. Malgré mon état, les séances de sport furent maintenues etil y participait lui-même, je suppose pour pouvoir me foutre des tartes sans que je puisse me plaindre de maltraitance. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que ma mère devait aussi se faire frapper, vu les hématomes qu'on avait tous les deux.
Et cette situation n'a pas cessé de devenir de plus en plus oppressante, jusqu'à un jour fatidique. J'avais quasiment 12 ans. J'étais dans le jardin d'une maison secondaire. C'était une journée difficile, je venais d'avoir les résultats d'évaluations de mon tuteur et ça n'allait pas mieux, loin de là. Impossible de les cacher à mon père, il devait sans doute avoir été mis au courant avant moi. Ce jour-là il s'est pas contenté de me rabaisser. Il a complètement pété un plomb. Il me prenait par les cheveux, me jetais au sol, me frappait. Et les hurlements aussi. Il me hurlait dessus. Vers la fin de ce dont je me souviens, il m'avait juste poussé violemment en arrière et le peu de distance que j'ai eu de lui à suffit pour créer un déclic dans mon cerveau, une réaction naturelle, fight or flight. J'ai simplement couru, aussi vite que j'ai pu, fonçant au travers de la propriété jusqu'au portail principal que j'ai franchis. Je me suis vite retrouvé sur la route. Et dans la précipitation, j'ai pas pensé à voir si un véhicule arrivait. La seule chose dont je me souviens, c'est cette berline me percutant à vive allure avant de se planter dans un lampadaire.
Puis plus rien. Le néant, les abysses, juste un vide profond et intense, ponctué de rêves étrange et de visions. Puis au bout d'un moment j'ai fini par me réveiller. Il aura fallu 3 ans. Pendant ces trois ans, j'ai été dans un coma profond, miraculeusement sauvé, mais demeurant inconscient. Le réveil fut difficile, surtout les premiers jours où j'ai dû encaisser que le constat des dégâts était lourd … Très lourd. Mes jambes avaient été réduites en miettes par le choc, ma colonne vertébrale était salement amochée et mes bras avaient pas eu plus de chance. De plus, j'avais des lésions aux nerfs optiques. Ce fut une période très difficile. Étrangement, personne n'est venu me voir, mais l'assurance vie s'est bien occupée de mon cas, preuve que j'étais encore sous la tutelle de ma famille. La première semaine fut donc ponctuée de visite au bloc opératoire où on m'a installé des interfaces prosthétiques made in Elyon, compatible avec la majorité des prothèses du marché. L'hôpital m'a également fourni des prothèses de fortunes, pas très qualitative si vous voulez mon avis, mais nécessaire pour la rééducation. La rééducation oculaire fut la première chose à faire elle prit deux bonnes semaines, puis vint la rééducation physique. Ce fut un travail fastidieux, durant lequel, je n'eus encore une fois aucune visite.
Au bout de mon deuxième mois dans cet hôpital, finalement, des gens vinrent me voir. Tous très bien habillé, accompagné de gardes du corps, assurément des gens riches. Ça et les différentes personnes que j'avais déjà croisé lors de réunions de famille. On peut se dire que c'était sympathique de venir me voir mais, la raison n'était pas de s'assurer de mon bien être. J'ai appris lors de cette visite, que mon père était en procès depuis quasiment six mois après le décès de ma mère, qui s'est suicidée en hôpital psychiatrique, en laissant une lettre dénonçant la façon dont il traitait sa famille. Apparemment ma mère aurait tenté de témoigner d'ores et déjà, après mon accident, mais il l'aurait faite internée, prétextant que mon accident l'avait fait péter un câble. La famille s'était donc ramenée jusque dans ma chambre d'hôpital pour venir me parler. Sans aucunes pressions ils m'ont demandé de témoigner en la faveur de mon père, en faisant miroiter des promesses comme le fait qu'on allait me dégoter les meilleures prothèses du marché et que j'allais ENFIN retrouver mes privilèges. Je hochai la tête en les écoutants avec l'air faussement intéressé et alors qu'ils se turent, attendant ma réponse, je jetai un œil au plafond, l'air pensif. Puis je pris une inspiration.
« Franchement … Allez bien vous faire enculer. »
Ce furent les paroles les plus libératrice que j'ai pu prononcer de ma vie, bien qu'elles soient sorties dans une fureur froide. Non seulement j'ai fait le choix de refuser leur offre, mais j'ai également fait les choses bien en témoignant contre mon paternel pour enfoncer un peu plus le clou dans le cercueil de ce putain de sociopathe. Il perdit le procès contre la famille de ma mère et se pris une longue peine d'emprisonnement. Personnellement je pus parler avec la famille de ma mère après coup. Il s'agit d'une famille de classe très moyenne, composé en majorité de personnes issues du prolétariat. Ils me proposèrent de m'adopter vu que j'avais royalement envoyé chier la famille de mon père ce que je refusai également. Non pas que je ne voulais pas vivre dans ce milieu, mais je leur en voulait aussi un peu d'avoir laissé partir ma mère dans ses griffes. Je fus donc envoyé à l'orphelinat. Ne pouvant pas garder les prothèses de l'hôpital, j'ai dû être équipé autre part. L'assurance vie m'a doté des modèles standard, une des dernières courtoisies de mon père dont les peines comportaient le fait de payer l'assurance. On va pas se mentir par contre, les modèles que j'ai eu étaient décent au mieux. Se mouvoir avec ces trucs était juste cauchemardesque, j'avais l'impression d'avoir les membres dans du cotons constamment et les prothèses optiques captaient mal les couleurs et n'était pas performantes sous faible visibilité. Mais c'était mon choix. Je préférais mille fois ça à retourner parmi les requins, bien que certaines nuits ont été assez horrible pour presque me faire regretter : les crises de spasmophilie, syndromes post traumatiques, le retour sensoriel dégueulasse de mes prothèse qui me faisait souvent mal, sans parler du plus horrible, les démangeaisons fantômes. Vous avez déjà essayé de gratter du métal ? Ça soulage que dalle.
A côté de tout ça ce qui était aussi une expérience, c'était la vie à l'orphelinat. Mis à part les jugements quant à ma condition physique, j'ai dû apprendre à avoir une vie sociale en dehors de ma famille et surtout en dehors d'une caste d'ultrariche. Je me suis quand même fai quelques amis et ce fut ainsi que commença une partie bien différente de ma vie : La crise d'adolescence. Déjà il faut prendre en compte plusieurs choses. Premièrement, j'ai manqué 3 ans de ma vie, quasiment tout le début de mon adolescence s'est passé dans un lit d'hôpital à être nourris avec un tube au fond de la gorge, pas le mieux quand il s'agit de se réadapter socialement. Cette crise fut ponctuée par un rejet assez violent de l'autorité. Quand on a passé 12 ans sous la tutelle d'un sociopathe qui essayait de vous utiliser comme un outil, tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à une influence autoritaire me donnait envie de dégueuler. J'étais dans une phase de profonde provocation, je me battais souvent, volait ce que je voulais sans arriver à avoir, n'écoutait aucun des ordres que me donnait les professeurs de l'école de Bomei et les responsables de l'orphelinat.
Il y a bien un truc que ce planning infernal auquel mon père me soumettait a été utile : j'avais une certaine rigueur de travail et en voyant que rien ne m'obligeait à apprendre strictement ce qu'on voulait que j'apprenne. Ça à fini par énormément développer ma curiosité personnelle. J'ai donc appris énormément de choses, comme la science, la chimie et j'ai poursuivi mon apprentissage en informatique. Avec mes prothèses de facture douteuse j'ai aussi dû apprendre la mécanique et l'électronique pour pouvoir réparer les avaries mineures moi-même. Durant cette année j'ai même mis en pratique les cours de guitares que j'avais eu dans mon enfance en rejoignant un groupe de Rock Punk Rebelle nommé « Retaliate ». J'y étais entré en tant que guitariste avec un ami de l'orphelinat qui était batteur. C'était cool de jouer, mais la plupart des membres du groupe avait vraiment un grain. Ce fut d'ailleurs avec ce groupe que j'ai réellement découvert le pire que pouvais apporter l’Understadt. Plusieurs d'entre eux venaient de ce coin, et c’était clairement pas les meilleurs. C'est aussi ma première vraie confrontation à ce que je définirais comme des réels criminels. Même pas adultes et pourtant déjà la tête remplie de merde. La moitié serait déjà foutu en maison de corrections si les brigades avaient eu vent de leurs agissements. Mais bon, j'étais pas spécialement fan des brigades à cette époque et je me voyais comme un rebelle. Donc, j'ai rien dis.
J'ai continué avec ce groupe pendant un petit moment. Et plus je traînais avec eux, moins je me sentais à ma place. J'avais pas envie de ressembler à tous ces connards. J'étais de moins en moins dans le truc, j'envoyais tout ce que j'avais dans ma guitare sans que ça me soulage. J'ai juste fini par abandonner l'idée que j'allais trouver ma voix dans leurs idéologies bidon. Et j'étais juste paumé dans ma vie, j'avais pas vraiment d'objectif, a court ou long terme. Pendant une des longues soirées où je me baladais dans les rues du District Bomei, en réfléchissant à ma vie, j'ai repéré un bracelet Olid sur un étal d'un vieux marché crasseux. Un ancien modèle mais ça devait valoir son prix ou au moins être intéressant à désosser … Je l'ai donc chippé quand le tenancier de l'étal avait le dos tourné. Apparemment certaines habitudes on la vie dure. Ça se serait bien passé si un client l'avait pas prévenu et ce poids lourd tout en graisse et en muscle s'est élancé à ma poursuite. Et à ce moment là une de mes jambes a juste décidée de lâcher. En arrivant à mon niveau il récupéra sa babiole et commença à me frapper à coup de pied. Soudain sorti de nulle part, quelqu'un s'interposa. Je me souviens plus de si elle lui avais collé un pain, mais il en menait pas large. C'était une femme du nom de Thanh Hà Highbrooks et elle était brigadière. Elle m'aida un peu à me relever … Et elle m'a offert une glace.
Après ça, une amitié s’était tissée entre elle et moi. Je sais pas trop pourquoi, mais j’avais perdu tous mes préjugés sur les brigadiers après ça. Au-delà de l’amitié que j’avais pour elle, j’éprouvais une profonde admiration pour cette femme. Plus je la côtoyais plus je me sentais inspiré. C’est à ce moment là que j’ai décidé de devenir brigadier. Pour lui ressembler certes, mais aussi parce que je voulais être utile d’une façon ou d’une autre. Et empêcher les gens comme mon père de nuire à qui que ce soit.
Je passais la majorité peu après, sortant de l’école avec un diplôme avec mention en poche et l’esprit concentré sur mon objectif. Une fois sortit de l’orphelinat, j’ai repris contact avec la famille de ma mère, qui m’a accueilli à bras ouvert en me forçant presque à crécher chez eux pendant que j’avais nulle part où aller. J’ai donc consacré une grosse partie de mes journées à taffer comme un forcené pour entrer dans les brigades malgré les handicaps que représentait mes prothèses de merde. J’ai fini par réussir à y entrer. Ce fut une des plus grosses fiertés de ma vie, réussir là ou j’ai choisi d’être et pas là ou d’autre on voulu me mettre.
Peu après mon admission, j’ai été convoqué par le tribunal ou on m’a finalement remis après des années de débats administratif et juridique, certaines affaires de ma mère. Rien de bien significatif, des biens qui lui appartenaient ce genre de chose. Ma grand-mère fut heureuse de récupérer certain d’entre eux mais refusa catégoriquement de récupérer ses bijoux. Beaucoup d’entre eux était fait en métaux précieux, offert par mon père. Ma grand-mère y voyait un signe de sa domination sur elle. J’ai donc pris la décision de les récupérer, mais pas pour les vendre. Je suis plutôt allé dans le quartier Industriel de Tempelhelm pour retrouver un vieil ami. Il s’agit de la personne avec qui je suis entré dans « Retaliate ». C’est la seule personne dont j’avais omis le nom lorsque j’ai dénoncé le groupe entier. Ça lui a permis de repartir dans le droit chemin et de trouver un taff honnête en métallurgie. Je lui ai filé les bijoux en or en lui demandant de le faire fondre et de fabriquer des pièces customisées pour mon arme. Je dois dire que j’étais en accord avec ma grand-mère sur ce point. Ce que représentait ces babioles était trop fort pour les laisser dans la nature. Les transformer de cette façon était un moyen a mes yeux de renverser la symbolique qu’elle leurs accordait.
Mes premiers mois de salaires sont en majorité partit dans l’upgrade de mon matériel prosthétique, laissant tomber le métal pour avoir du matos de bien meilleure qualité, avec un retour sensoriel au poil, une peau synthétique, plus de sensation d’engourdissement et une vue correcte. Ça m’a fait l’effet d’un bol d’air, un peu comme retirer un plâtre après trois mois sans pouvoir bouger le bras.
Après un an dans les brigades, y'a eu une émeute. J'étais pas sur le terrain à ce moment-là, c'était pas mon département qui avait été déployé. Mais Thanh y était et c'est parti en vrille. Quand on a reçu les rapports j'ai bien failli quitter mon poste pour y aller. Elle en est ressortie gravement blessée et à passer longtemps à l'hôpital. Ça m'a mis un sacré coup, j'ai commencé à douter de moi, ce qui m'a valu des réprimandes de sa part quand je suis allé lui rendre visite quelques fois. J'me suis vite remis sur pieds et j'ai repris le travail, plus motivé que jamais. Quand j'ai appris qu'elle s'était lancée dans l'immobilier, j'en ai profité pour prendre mes affaires et me tirer de chez mes grands-parents. Depuis je vis dans le Bomei District, dans un appart pas si mal compte tenu du niveau de vie du coin. Je regrette aucun de mes choix, j'ai réussi à me sortir d'une situation qui puait la merde et à devenir mon propre maître, j'échangerai ça pour rien au monde."
Naissance ― Born for this
Naît dans une famille très riche, entièrement ignoré par son père qui passe son temps à travailler et sa mère qui s’occupe constamment de lui.
5 ans (1979) ― Master of Puppet
Son père prend en charge son éducation en mettant sa mère de côté. Le force à suivre un planning de cours et d’enseignement très stricts en punissant l’enfant sévèrement s’il ne performait pas.
12 ans (1986) ― Going to Hell
Se fait critiquement blesser dans un accident, en partie causé par son père, le plongeant dans le coma pendant trois ans. Il fera souvent référence à ce passage de sa vie comme à un néant profond.
15 ans (1989) ― Not Dead Yet
Se réveille de son coma avec nombre de blessures qui nécessite des prothèses réparatrices. Apprend que son père est en procès pour la mort de sa mère ce qui rend le garçon furieux. Il témoignera contre lui, envoyant son père en prison. Son père sera officiellement déclaré sociopathe peu après.
16 ans (1990) ― Freak Show
Se retrouve dans un orphelinat ou il réapprend à vivre correctement, et commence à rejeter complètement l’autorité en agissant le plus possible contre la légalité. Il rejoindra un groupe de rock Rebelle en tant que guitariste.
17 ans (1991) www ― Chippin’In
Rencontre Thanh Hà Highbrooks, à laquelle il s’attache beaucoup. Elle deviendra une très bonne amie, une protectrice ainsi qu’un role model. Cela signera la fin de la phase rebelle du jeune homme (en quelque sorte) et l’amènera à avoir un projet professionnel.
1992 - 1996 ― Take it All
Sort de son école avec un diplôme avec mentions et part directement étudier pour réaliser son objectif. Il renoue avec la famille de sa mère qui le laisse habiter chez eux, étant trop vieux pour rester à l’orphelinat.
22 ans (1996) www ― I Like it Heavy
Entre dans les brigades. Fait ses premières années de services en habitant toujours chez ses grands-parents. Ayant un salaire il investit dans de nouvelles prothèses pour être plus performant au travail.
23 ans (1997) ― Money for Nothing
Thanh Hà est grièvement blessée au cours d’une interpellation ce qui lui met un gros coup au moral.
25 ans (1999) ― My Name is Thunder
Deviens le locataire de Thanh Hà Highbrooks, partant ainsi de chez ses grand-parents, en continuant son job chez la Brigade du feu.