le hasard a toujours su bien faire les choses n'est ce pas ? [pv. Cesar]

heureux hasard

Il avait encore bien du mal a voir ces terres comme un futur, pour lui, chaque pas représentait un calvaire et pourtant, Lazare s’était juré de revenir de temps en temps au manoir. Juste pour vérifier que tout allait bien, que tout était intacte. Il avait besoin de se rassurer.

Alors il passait les différentes rues avec une certaine lassitude. Plus il se rapprochait, plus son frère se rappelait a son esprit. Mais il continuait de marcher malgré tout, pensant qu’il pourrait en profiter pour ramener deux ou trois bricoles dans sa nouvelle vie …
… s’il en avait le courage.

Sa nouvelle vie n’avait pas beaucoup a voir avec sa précédente.
Sa famille s’était éparpillée a droite et à gauche et Lazare constatait qu’il avait bien été obligé de laisser cela se faire : même Aralia semblait jurer que par ses plans.
C’est bien, mais lui a côté en souffrait terriblement.

En avançant, il regardait un peu partout autour de lui et la surprise le prenait quand une silhouette familière semblait s’avancer.
Il penchait un peu la tête.

Ca faisait si longtemps.
Lazare devinait facilement que son vieil ami n’avait pas rejoint le même royaume que lui.
Et pourtant.
Ici tout été différent, Lazare ressentait ce besoin de croiser ce regard familier, d’entendre le son de sa voix… de prendre des nouvelles tout simplement.

« Cesar mon vieil ami. Bonjour. »

Il en était sûr, ils n’avaient pas tellement changé en 2 ans.
« Ca fait si longtemps. »

Il continue sur sa lancée rapidement car il ne veut pas le voir fuir, il a bien trop besoin de cette nostalgie passé.
Alors il lui tend la main, amical.

« Je suis si heureux de te revoir, j’espère que tu vas bien. »

Lazare souriait.
Bien que son sourire demeurât triste, il souriait. Il était réellement heureux de pouvoir reprendre contact avec Cesar.

Le hasard a toujours su bien faire les choses n'est-ce pas ?

À la place de ta maison, ils ont construit une laverie automatique. T'en avais aucune idée. Tu n'avais pas plus remis les pieds dans ton ancien quartier depuis la chute. Tu étais resté planté là, dans les vitres et le bruit des machines en fond. Ta putain de maison d'enfance était devenue une laverie. Si Celine était là, il aurait trouvé ça hilarant. Mais Celine n'est pas là. Tu ne sais pas où il est.

Tu ne considères pas être un gros buveur, mais tu pourrais presque comprendre les folies de Meliodas. Tu peux presque sentir le manque d'alcool sur ta langue et la délivrance que ça serait de s'oublier et de s'en foutre de tout, juste quelques heures. Tu tournes des talons, tu vas rentrer à l'hôtel et rentrer chez toi demain. C'était stupide de venir reconnecter avec le passé. Sur le chemin, aux abords du manoir Buchanan tu penses à Lazare, à Lison. Puis en levant la tête, tu restes interdit et stupide une seconde.

— Et bah ça alors.

Combien de temps ? Entre la guerre, la chute, la reconstruction ? Tu le laisses s'approcher, tu n'as pas l'impression de le voir tant changer que ça. Ses yeux sont les mêmes.

— Tu es le premier fantôme que je croise.

Tu souris, lui prend et serre sa main.

— Ma maison est devenue une laverie automatique. Une laverie !

Tu ris, c'est fatigué, un brin miséreux.

— Au moins le tienne est encore debout. Comment te portes-tu ?

mai 2003

heureux hasard

Lazare espérait bien que Cesar réponde a son appel. Et il s’était retourné, et son visage s’était illuminé alors que le Buchanan s’adressait a lui. Ca ne lui avait pas échappé. Lazare se sentait si soulagé. Il l’entendait et l’écoutait avec une intention toute particulière.

« Le premier fantôme ? Voyons. Ne soit pas si pessimiste, je suis bien vivant. »

Il inspire légèrement.
Comprends que c’était surement une plaisanterie de la part de son vieil ami. Mais en même temps, ca faisait si longtemps, Lazare avait perdu cette habitude de si bien le connaitre. Il roulait doucement les yeux alors que Cesar continue sur sa lancée, parlant des changements.

« Une laverie ? J'en suis désolé mon ami. »

Pose une main sur son épaule.
Et essaie de trouver un moyen de changer rapidement de sujet car il sent que ce n’est pas le genre de sujet agréable a aborder. La mention du manoir le fait tiquer.

« C’est marrant que tu dises cela, j’étais justement en chemin pour m’y rendre. »

Légère hésitation.
Il fini par poursuivre sur sa lancée.

« As-tu envie de m’y accompagner, nous pourrons nous poser un moment là-bas et parler de nos nouvelles vies, je suis a peu près sur qu’il doit rester du bon vin dans les caves. »

Il sourit légèrement.
Espère réellement que Cesar acceptera car après tout, ce serait dommage de se quitter a peine retrouvé.

Le hasard a toujours su bien faire les choses n'est-ce pas ?

C'est en le voyant que tu te rends compte d'à quel point le fait de voir un visage amical t'avais manqué. Depuis la chute, tu avais suivi Meliodas. Parce qu'il était le seul auquel te raccrocher, parce qu'il était devenu ta famille dans la tempête qu'avait été éclipse. Tu avais rendu sa liberté à Celine sans avoir vraiment le choix. Tu t'étais installé en Arkmere sans poser de question. Comme avec ton frère, tu avais entièrement lié ta vie à celle de ton nouveau partenaire. Mais à la différence de Celine, Meliodas brillait. Alors c'était dans son ombre que tu avais commencé à vivre. Tu n'avais plus réellement d'ami, plus de cours devant laquelle te pavaner. Tu ne considères pas longtemps sa proposition. Tu prends conscience que tu en as trop besoin.

— Sincèrement ? J'adorerai.

Alors vous cheminer. Le manoir est tout proche. Tu retrouves le lieu inchangé. Ça te surprend. Voir le manoir intact c'est comme voir le vestige d'une ancienne civilisation encore sur pieds.

— Par Omni, elle n'a pas changé d'un pouce.

Tu le laisses passer devant, le suit en laissant ton regard d'accrocher à des repères connus. C'est étrange ce sentiment qui te prend lorsque tu reconnais cette plante, ce vase dans l'entrée, cette chaise dans le salon. Tu te laisses guider au travers de l'ancien manoir, demande sur le chemin.

— Tu n'habites plus ici, n'est-ce pas ? Et tu n'es pas en Arkmere ? Alors, t'as rejoint quel camp ?

mai 2003

heureux hasard

Cesar avait ce sourire un peu triste et Lazare l’avait bien remarqué alors, lui aussi avait besoin de soutien. Lui aussi avait besoin de ce visage familier encore pendant un moment. Il gardait le sourire au moment où Cesar acceptait son invitation. Très bien. Ce serait moins difficile pour lui de franchir les portes de son propre manoir accompagné.

Il hochait doucement la tête.
En arrivant a proximité, Lazare voyait déjà ces images du passé, dans le jardin, il voyait Lison qui respirait un grand bol d’air frais accompagné d’Aldoria.

Il ne semblait pas montrer le moindre changement dans son attitude tant il avait l’habitude de voir ces images qui ne faisait que serrer son cœur un peu plus.

« C’est vrai, rien n’a changé. »

Il ouvrait les portes du manoir, et dans le hall d’entrée, c’est le visage souriant de Ciaran accompagné de sa sœur qui s’imposait a lui. Il évitait de regarder en cette direction pour se concentrer sur Cesar.

« Tu m’excuseras, c’est un peu poussiéreux, l’endroit a beau être resté intact, il baigne dans son jus. »

En levant la tête en haut des escaliers, il apercevait cet ombre qui le faisait serrer les dents. L’ombre de son frère planait et ça faisait mal de le constater. Après 2 ans, il le voyait encore. Il se dirigeait vers le salon, répondait a la question de Cesar au passage.

« C’est vrai, ce manoir est depuis 2 ans inhabité. »

Il inspire.
Quand il pose son regard dans l’entrebâillement d’une des pièces voisine au salon, c’est l’image d’Amaryllis qui se dessine.
Et quand il posera un regard sur la bibliothèque, il verra le visage légèrement froncé de Ariel. Elle n’était pas du genre a aimer lire, c’était une battante : et pourtant, elle n’était plus.

D’un signe de main, il invitait Cesar a s’asseoir, alors que son autre main venait enlever le draps qui recouvrait le canapée pour le protéger.

« Je t’en prie installe toi. »

Il le laissait s’installer alors que lui reprenait la parole, donnant enfin une réponse claire a son ami.

« Je n’appartiens pas au pays que tu as cité, j’ai rejoint les rangs de Greygarde maintenant. Mais je sais que toi tu n’es pas dans ce même pays je me trompe ? »

Il penche un peu la tête.
Persuadé qu’il est d’une autre contré maintenant, sinon, il l’aurait déjà croisé. C’est forcé. Lazare ne pouvait pas louper une pareille information sur les terres qu’il arpentait.

Il laissait un temps de réflexion a Cesar, se redressait pour aller chercher une des bouteilles qu’il lui avait promises. Ca lui laissait tout le temps de lui-même se remettre de toute ces images.

Il revenait avec une bouteille de vin, un de ces vins qu’il avait l’habitude de se délecter il y a encore quelques années.

Les deux verres posés sur la table, il versait le fameux liquide avant de reprendre.

« Les choses ont bien changé n’est-ce pas … »

Peut-être un peu trop.
Un soupire de lassitude, il venait s’installer a nouveau a ses côtés.

Le hasard a toujours su bien faire les choses n'est-ce pas ?

Tu lui envies presque ses fantômes. En cet instant, tu penses que tu pourrais tuer Meliodas pour quelques minutes face au sourire doux de Céleste ou le visage de tes parents. Tu accueilles son verre de vin avec un certain soulagement. Tu te laisses aller, dos contre le canapé avant de pousser un soupir d'aise après la première gorgée.

— J'ai suivit Meliodas à Arkmere.

Tu tournes la tête vers Lazare, agites ta main où trônait autrefois ton alliance devant ses yeux.

— On s'est même mariés.

Tu laisses ta main retomber contre le canapé.

— Avant de misérablement divorcer parce qu'on est trop malheureux pour simplement s'aimer normalement.

Tu goûtes une nouvelle fois le vin. Voilà longtemps que tu n'avais plus pris le temps de te poser, d'apprécier les arômes d'une bonne bouteille. La vie à Arkmere était à cent à l'heure. Tu maudis de n'être pas assez dans le déni pour ne pas savoir que c'est pour noyer tes idées noires. Meliodas n'était pas le seul à pleurer ses morts.

— Les choses ont trop changé, et pas en bien.

Tu fronces les sourcils en fixant le plafond.

— Bon sang, j'espère ne pas commettre un crime en te parlant.

Tu ricanes, te redresses.

— Qu'es-tu devenu toi et les autres ?

mai 2003

heureux hasard

Lazare à présent assis, le verre de vin dans sa main, il boit une gorgé et écoute. Il est bien en ces lieux avec Cesar, ca l’aide à relativiser, a penser au passé sans pleurer les pertes. Il inspire doucement alors que Cesar affirme qu’il a suivi Meliodas.

Toute son histoire fil dans ses oreilles et Lazare comprend que son ami n’a pas eu une vie facile depuis son arrivé. Ils se sont mariés, ils ont divorcé… les aléas d’une vie mouvementée. Mais Lazare sent bien qu’il est touché par tout ces évènements et que Cesar n’est plus tout à fait le même.

« Tu ne commet aucun crime, quand je suis ici j’oublie un temps mon rôle au sein de Greygarde. »

Hausse les épaules.
Au fond, ça lui fait du bien de parler dans se soucier de ce qui pourrait lui arriver au moindre mot de travers.
Alors, il continue.

« Je suis désolé pour tout ce qui t’es arrivé, j’espère qu’à présent tu arrives a aller de l’avant. »

Il le fixe, fini par dévoiler sa propre situation a son tour.

« Je suis conseiller au château, ce n’est pas un rôle facile mais je m’y suis fait. Et sinon, pour les autres, je sais que Ciaran trace sa propre route, il me fait parfois penser a Zayn mais je ne saurai dire si je dois en être inquiet ou rassurer pour le moment. Lison s’est mariée avec Hadrien Steinhart ? Tu te rends compte ? C’est … surprenant, mais j’ai accepté son choix. Elle vit heureuse a présent et protégé. J’ai toujours sous mon aile Amaryllis qui est encore trop jeune pour réellement voler de ses propres ailes. Bref. Voilà le point sur la famille. »

Il soupire doucement.
Garde son regard fixé sur le sien.

« J’espère que notre localisation ne va pas nous éloigner encore plus Cesar, j’aurai bien besoin d’un ami crois moi. »

Le hasard a toujours su bien faire les choses n'est-ce pas ?

Tu ne résistes pas. C'est peut-être la première fois depuis Arkmere qu'on te souhaite le meilleur, que tu "ailles de l'avant". Mais c'est stérile, vide de sens. Aller de l'avant, ce n'est jamais ce que tu as voulu. Ce que tu veux, c'est retrouver tout ce que tu as perdu. Alors tu ricanes, balaies d'un geste délicat sa gentillesse.

— Non.

Et ce n'est ni dit tristement, ni dit agressivement. C'est juste ri, parce que tu as appris à rire de ta détresse. Ah, dieu que Celine et Céleste te manquent.

Alors tu le laisses parler, lui. Parce qu'il a bien plus à dire et qu'au final sa vie t'intéresse plus que la tienne. Lorsqu'il invoque Lison, tu ris de nouveau.

— Ah, ce sont toujours les cordonniers qui sont les plus mal chaussés.

Tu viens tapoter du doigt l’accoudoir du fauteuil.

— Hadrien, ce sale petit rat. Toujours à donner des leçons et à bomber le torse sous le prétexte de son nom mais le premier à se jeter dans le blasphème dès que les dieux sont trop occupés à se fritter dans les cieux.

Et quelque part ça t'énerve. Pourquoi fallait-il que les gens autour de toi soient mieux lotis alors que tu n'as rien fait pour mériter tes drames ?

— Enfin bon.

Tu hausses les épaules, considères Lazare du coin de l’œil. L'époque insouciante où tu te plaignais sans jamais être réellement malheureux te manque. Naïvement, tu penses à sa position, penses à ton propre confort. Est-ce qu'il pourrait te faire retrouver un peu de ce que les dieux t'ont arraché ? Tu te redresses un peu pour te tourner doucement vers lui.

— Mais moi aussi... Lazare. J'espère que tu nous pouvons être amis. C'est que tu me manques, tu vois.

Meliodas t'avait traité de rat, une fois. Aujourd'hui, tu sais qu'il a raison.

— Je ne suis pas très attaché à Arkmere. Ces guerres, ces rivalités, ce n'est pas pour moi, j'ai déjà donné. Il est bon de savoir que nous avons un lieu neutre où nous retrouver. Peut-être.... Pouvons nous nous entraider ? Nous avons tant de choses à rattraper, mon ami.

mai 2003

heureux hasard

Léger rire a la remarque de Cesar quand Lazare expose les faits ou plutôt l’évolution de sa propre famille.
« Elle est heureuse c’est le principal. »

Oui c’est tout ce qui importe et ca lui est a présent égal avec qui, ces noms n’ont plus aucune raison de souffrir de rivalité inutile. Lazare a laissé Lison s’épanouir auprès de son mari et il ne le regrette pas. Elle avait besoin de ca après la perte de son frère. Il hausse les épaules.
« La cité imposait d’être fier de notre nom mais tu as raison, ca a été une surprise pour tout le monde sauf pour la principale intéressée. »

Il l’écoute continuer sur s a lancée alors qu’il semble affirmer que cette amitié le conforte aussi. Une amitié retrouvée que Lazare veut maintenir. Il ne veut plus avoir a regretter quoique ce soit.
« Nous le sommes déjà depuis bien longtemps Cesar, simplement nous nous sommes perdus de vu. Nous nous reverrons quand tu veux entre ces murs. »

Car c’était là la fonction présente du manoir Buchanan, un refuge pour Lazare pour le reste de la famille mais aussi pour leurs proches.

« Je désire cette entraide aussi, je comprends ton envie de ne pas t’impliquer dans la politique, j’ai longtemps hésité aussi mais Greygarde est une nation emplie de violence mais tu sais, j’espère pouvoir apporter un peu de douceur au moins en employant les bons mots car telle est mon rôle. »

Il hoche doucement la tête.
Lui ne lâchera rien quoiqu’il arrive.

Le hasard a toujours su bien faire les choses n'est-ce pas ?

En Lazare, tu ne vois pas seulement un ami, mais aussi et surtout une porte de sortie. Une porte de sortie pour quoi en revanche, tu n'en sais rien. Si tu n'étais pas aussi soucieux de garder un pied dans la vie de ton ex-mari peut-être saisirais-tu l'opportunité de partir. Enfin, il était important de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Des fois qu'Arkmere te déçoive comme Tempelhelm t'as déçu.

— Dois-je comprendre qu'en-dehors de ces dits murs toi et moi devrions faire attention ?

Il t'a dit que vous parler ne relevait d'aucun genre de trahison, mais à l'entendre Greygarde n'est pas une nation où il fait vraiment bon vivre. Tu avais entendu les rumeurs, les gens d'Arkmere adorent dépeindre le royaume des Harcourt comme une zone de non-droit. Et pourtant, quelqu'un comme Lazare y avait fait son trou.

— Ce que tu fais à l'air véritablement dangereux.

Tu croises soigneusement les jambes, te penches un peu comme pour te préparer à recevoir une confidence.

— Je suis surpris, je dois l'avouer. Ton nom a toujours été associé à Omni. Pourquoi avoir fait les choix que tu as faits durant la guerre ? Pourquoi avoir rejoint une nation affiliée à Éclipse ?

Et comme pour tuer dans l’œuf toute forme de méfiance tu enchaînes très vite sur un ton beaucoup plus léger.

— Note que je ne te juge pas, les questions de foi m'importe peu. Omni, Eclipse, tout c'est trop grand pour moi. Mon véritable camp est celui de l'humain.

Humain qui comprend ta personne et c'est tout.

mai 2003

heureux hasard

Lazare comprend les mots de son ami. C’est vrai que son choix peut paraitre surprenant. Il inspire doucement. Reste calme face a l’évidence de sa situation.
Une nouvelle gorgé engloutis.

« Disons que Greygarde est loin d’être la nation la plus pacifique du globe, je préfère ne pas prendre le risque de te perdre Cesar. »

Il inspire doucement.
Reprend rapidement sur sa lancée car les questions ont le mérite de demander des éclaircissement.

« Malheureusement depuis l’abandon de notre bénédiction je ne sais pas si nous méritons d’être encore sous le joug d’Omni, du moins pour ma part en tant que chef de famille. »

Légère pause.
Il reprend en fixant son ami.
« Je n’ai eu qu’une seule invitation. »

L’air de dire que de toute façon l’autre royaume n’avait pas voulu de lui. Alors, au moins les choses étaient clairs.
Il terminera.

« Nos modes de vie ont bien changé n’est-ce pas ? »

C’était si différent avant.

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