(end) 「time is running out」-- ft. ishtar.

time is runnig out

MAI 2003

rentrant d'une expédition dans les terres oubliées, tu n'avais pas pris le temps de rentrer à tempelhelm pour retrouver elijah, que les messages d'isthar t'ont détourné de ta route. jamais tu n'es revenu sur un ordre, surtout pas pour quelque chose de plus trivial comme un rendez-vous à otterberg.
celle que tu considérais désormais comme une mère avait un cadeau pour toi et tu ne seras pas en retard pour le recevoir. éreinté par le voyage tu as fait un saut la veille à selsmire pour y retrouver une connaissance afin de te reposer. tu es parti au petit matin sans un mot, comme bien souvent.

vagabon, tu montes dans le train pour rejoindre la capitale et t'assurer d'être à l'heure. ishtar ne supportait pas le retard, et tu n'avais pas pour habitude de faire attendre ceux qui te sont chers. arrivant à la gare avec de l'avance, tu te rends dans un fast food pour récupérer un burger, souriant à l'idée que ton compagnon n'aimerait sans doute pas te voir manger n'importe quoi.

vestiges d'une virée en solitaire dans les terres de l'oubli se remarquent sur ton visage sale et tes cheveux en bataille camoufflés sous ta capuche. l'heure approchant, tu regagnes la gare et ne manques pas la renarde. léger sourire plane sur tes lèvres lorsque tu t'approches.

— bonjour ! je ne m'attendais pas à recevoir un message de ta part pour ça...

rubis redeviendrait presque un enfant, le regard brillant de curiosité et d'impatience à l'idée de recevoir ce cadeau.

— j'espère que tu te portes bien.

tu n'avais pas eu la chance de la croiser depuis la dernière excursion. une semaine -- ou peut-être deux -- s'était écoulée depuis et tu n'étais pas rentré à tempelhelm pour la revoir, missionné ça et là par les différentes nations.

(code) awona // avec @ISHTAR FORBES

time is running out

orion&ishtar

mai :: Otterberg

Ishtar avait toujours eu du mal à appréhender les relations ;
Des années à n’avoir besoin de personne sinon son frère ;
Et le reste de ces années à chercher à posséder - accumuler comme des trophées l’âme des Autres ;
Les voir aujourd’hui sous son insigne lui donnait un faux sentiment de sécurité - d’amour - duquel elle se satisfaisait en fermant les yeux sur la peine qui l’habitait.

Orion Armstrong était un élément singulier ;
Amené là par aucune volonté de sa part, invisible jusqu’à ce que son mari en décortique le patronyme ;
Et d’Orion Armstrong bientôt il n’y avait plus ; ne garderait qu’Orion car sa famille il l’avait disséquée.

Et Ishtar n’avait jamais vraiment su quoi ressentir ; quoi penser ; s’était assurée de sa loyauté mais songea au fil des années qu’elle n’en avait pas assez ;
Que c’était ailleurs qu’elle cherchait à combler un manque.
Elle ne voulait plus qu’il soit loyal.
Elle voulait qu’il l’aime.
N’aurait jamais posé ce mot-là d’elle-même.

Alors La Renarde qui n’avait jamais bien su comment faire pour être aimée -
Aveugle et en pleine inconscience d’elle-même ;
Se découvrait attentionnée.

A peine arrivée à la gare de Otterberg, elle peut l’apercevoir se diriger vers elle.
Et Ishtar - maladroite de ces sentiments quand ils étaient vrais - s’hésita entre le sourire et l’indifférence.

Bonjour, Orion.

Les semaines avaient été longues, les expéditions infructueuses - en tous cas à son propre jugement. Mais les affaires se portaient bien et si elle avait pu prévoir le cadeau de Orion aujourd’hui, c’était bel et bien du fait de leurs efforts récents.

Elle ne répondit pas à sa question implicite ; pas plus qu’elle ne lui renvoya la politesse.

Connais-tu Jacob Lindworth ?

Elle s’était mise en route pour le siège occupé par les Magnus.

A l’époque de Tempelhelm, tu as du le voir passer lors de l’affaire entre Elyon et Legion. Il est, avec moi et Tatiana, un des acteurs qui ont répondu aux médias.

Elle sembla pensive.

A écouter les symptômes de Allani, nul doute qu’il s’agit d’un boucher, et à vrai dire, si il se permettait aujourd’hui de lui refaire ce qu’il lui a fait dans le passé, j’aurais déjà demandé sa tête.

Mais à l’époque, Allani n’était personne pour Ishtar ;
Et on lui avait offert comme on offre un chien à un enfant gâté ;
Un humain aux pouvoirs surnaturels.

Alors rassure-toi, si je te parle de Jacob Lindworth aujourd’hui, ce n’est nullement pour que tu passes sous ses scalpels. Je ne le permettrais pas. Mais il n’en reste pas moins un de mes précieux contacts, et un génie dans son domaine.

Arrivés devant l’immense tour où elle devait retrouver Jacob, elle y pénétra sans se faire prier ;
Resta évasive jusqu’à arriver dans un bureau froid et impersonnel où les attendait le scientifique.
Même au poste où il était, il se permettait d’accueillir Ishtar lui-même.

Elle le salua simplement - ils n’étaient, ni elle ni lui, friands de trop de politesses - avant d’indiquer l’étui qu’il ouvrait à Orion.

C’est pour toi.

Cherchait à recueillir sa réaction de son regard braqué sur lui.
Un fantôme de sourire aux lèvres.

Le véritable insigne des Forbes.

Elle avait offert ses armes à Alvaro ;
A Allani ;
Si l’emblème du renard et de la rose était devenu celui de Ivoryrift, ces cadeaux-là étaient inestimables ; portaient des gravures de renard en guise de son symbole sur la lame du katana.

time is runnig out

MAI 2003

marchant dans les pas d'ishtar forbes, tu l'écoutais sans prononcer le moindre mot. conscient qu'il valait mieux ne pas l'interrompre.
hochement de tête pour lui faire comprendre que tu écoutes, tu plisses les yeux, cherchant dans ta mémoire le visage de cet homme dont tu te souviens pourtant de la voix.
ce qui était arrivé à allani te faisait froid dans le dos. tu n'osais pas imaginer que la renarde t'enverrait sur sa table d'opération et elle te rassurait.

si tu ne craignais pas la mort, tu ne voulais certainement pas te retrouver bête de laboratoire au service de la science.
et si tu ne doutais pas des compétences de jacob lindworth, plus loin tu te trouvais de lui, et mieux tu te portais.

toujours aussi silencieux mais à l'écoute, tu pénètres dans la tour à sa suite.

— si je ne vais pas finir sous les scalpels, que faisons-nous ici ?

curieux, impatient sans doute de comprendre la raison de votre venue - si celle-ci avait un rapport avec ton cadeau - ishtar ne daigna pas te répondre et tu restes figé dans tes pensées jusqu'à entrer dans le bureau.
jacob lindworth se trouvait derrière ce dernier, vous recevant personnellement. qu'un bref hochement de tête pour le saluer - la rumeur racontait qu'il était plutôt avare en paroles - ton regard interrogateur se posa sur la renarde.

— pour moi ?

s'approchant du bureau pour découvrir le contenu de l'étui, tes yeux écarquillés brillèrent d'une émotion que tu ne parvenais pas à reconnaître.
jamais tes parents ne t'ont offert un cadeau.
il t'a fallu jouer de propos culpabilisants, de manipulation et de menaces pour faire entendre à ton défunt père qu'il n'avait jamais agi comme tel.

le véritable insigne des forbes.

tu soulèves le katana en douceur, comme s'il était l'objet le plus précieux que tu n'avais jamais osé toucher. les lumières du bureau te laissent voir les renards gravés sur la lame, et un doux sourire étire tes lèvres.
sentiment d'unité, d'appartenance à quelque chose. à une famille.

— il est magnifique.

nul doute que tu chériras ce présent.

— je saurais me montrer digne de ce cadeau, des forbes, et de toi ishtar.

tu manies l'arme en douceur, laissant courir tes doigts sur la lame pour en dessiner les gravures.
regard rêveur se glisse sur le visage de cette femme pour qui tu donnerais ta vie. et c'est ça que tu sens dans ton coeur. la vie. ce sentiment de fierté. celui d'avoir accompli quelque chose, d'être reconnu par quelqu'un que tu aimes et que tu admires. cette satisfaction de ne plus être une ombre.

plus qu'un groupe, au-delà même d'ivoryrift, voilà que tu te sentais pleinement membre de cette famille. et plus que jamais, tu voulais lui montrer que tu avais ta place. que si tu te montrais loyal, tu n'en étais pas moins un jeune homme sensible et désireux de prouver ce que tu ressentais. cette dévotion sans faille se transformant en une forme d'amour pour la renarde.

— merci. je ne suis pas bien doué avec les mots, peut-être que ça n'aura pas beaucoup de sens pour toi. ni beaucoup de valeur. mais je te remercie de m'offrir cet insigne, le symbole de cette famille que j'aime et veux chérir.

émotion réelle et sincère dans cette voix et ce regard, tu ne trembles pourtant pas, restant fier et le dos bien droit.

(code) awona // avec @ISHTAR FORBES

time is running out

orion&ishtar

mai :: Otterberg

Un rire sincère vint épouser les lèvres de Ishtar.
Quelque chose s’aritcula au fond de ses pupilles noires - profondes - des lueurs d’une tendresse méconnue des autres ;
Songeait qu’il ressemblait de plus en plus à son maître (ou son père - dépendait de comment il le voyait).
Voyait un peu du Alvaro qu’elle connaissait.

Elle adressa un regard à Jacob qui les accompagna avec flegme jusqu’à l’ascenseur ;
Sans un mot, sans explication, Ishtar avait engagé le pas fermement, vérifiant que Orion la suivait malgré le manque d’indications.

Lorsque l’ascenseur se mit à grimper, ils n’étaient que deux dedans, et elle était bien avare de mots.

Attache le fourreau à ta ceinture.

Tu vas en avoir besoin.

L’ascenseur s’ouvrit sur une salle d’entraînement - ou d’essais.
Ishtar avança, impériale, jusqu’au milieu de la salle, et ouvrit sa cape pour l’envoyer voler au sol plus loin.
Elle attrapa sa propre arme, son épée, à sa ceinture, et la dégaina dans une rafale d’eau, la lame s’illuminait d’un bleu marine profond.

Elle se retourna vivement vers Orion, et leva la lame vers lui.

Il est temps de me montrer ce que mon mari t’a appris. Et à moi de t’apprendre comment t’en servir.

Car une arme élémentaire n’avait rien à voir avec une arme normale ;
Car il s’agissait de la maîtrise avant toute chose, que sa puissance dépendait de son habileté à manier l’énergie autant que la matière.

Es-tu prêt à affronter ta mère ?
Comme une symbolique.

time is runnig out

MAI 2003

ce rire. ce rire, tu avais eu la chance de l'entendre par le passé, profiter de cet éclat sincère venant réchauffer ton cœur un instant. et tu te fis la promesse de la faire rire à nouveau. lui arracher un sourire pourvu qu'un poids quitte parfois ses épaules.
qu'elle apprenne à souffler à tes côtés ;
que tu ne sois plus seulement l'ombre d'un fils, mais bien un membre de sa famille.
se trahit l'amour, la fierté d'une mère sur ses traits,
et tu oses croire qu'ils te sont destinés.

la suivant sans un mot vers l'ascenseur, sans plus poser de questions lorsque vous vous retrouvez seuls, tu obéis. le fourreau attaché à ta ceinture, les doigts enroulés autour du manche de ton katana, tu observes les portes en métal s'ouvrir sur une salle.

ishtar s'avança la première. reine à tes yeux, tu suis la cape qui s'échoue sur le sol avant de reposer ton regard sur celle qui a tout de la figure maternelle.
le nœud de ta propre cape est dénoué et elle rejoint bientôt le sol lorsque tu dégaines enfin ta nouvelle arme.

***

essoufflé lorsque le combat prit fin, tu n'en ressentais pas moins une grande satisfaction. jamais tu n'as montré un signe de faiblesse, jamais tu n'as cherché à la laisser te toucher. et bien que ishtar se révélait une adversaire redoutable, tu t'es toujours relevé.

on ne se laissera plus faire. on leur montrera.

les mots d'alvaro résonnaient toujours dans ton esprit.
et aujourd'hui tu lui as montré.
à cette guerrière, à cette cheffe, à cette mère ;
que plus jamais tu ne te laisseras faire.

— merci pour ce combat.

tu articules, rangeant ton katana dans son fourreau, inclinant respectueusement la tête alors qu'un fin sourire glisse sur tes lèvres. il te faudra t'entraîner. encore et toujours, ne lésinant pas sur les efforts pour devenir meilleur. et tu étais prêt.

(code) awona // avec @ISHTAR FORBES

time is running out

orion&ishtar

mai :: Otterberg

Dans un habile mouvement, la lame partit rejoindre la ceinture.
Si le dos était toujours droit, si l’allure était toujours fière, la poitrine se soulevait de profondes respirations. Aucune sueur n’aurait pu s’échapper de la peau d’une morte, cependant.
Au visage illuminé, au regard ivre de pouvoir - Ishtar sentit une forme de fierté, mais surtout - et ne l’avouerait pas ;
Ishtar sentait qu’entre ses doigts commençaient à grandir ses armes.

Le sourire qui s’articulait au faciès était extatique et les lueurs dans le regard étaient folles ; enivrée par la seule idée de toute-puissance.
Depuis quand ne s’était-elle plus sentie souveraine ?
Une pensée s’égara à la guilde des assassins et au Confesseur ; à ses travers ; à ce qui l’avait poussé, lui, à fantasmer plus haut que lui-même ; à tout ce qui l’avait fait déchoir.

Alors le regard de Ishtar s’assombrit.
Il était mort de la main d’une de ses enfants.

Le pas s’avança en silence vers son fils.
Impériale.
Et une fois à sa hauteur, elle lui attrapa le visage de ses doigts s’enfonçant dans ses joues.

Orion.

Murmures aux lèvres.
Le regard était noir et ardent à la fois.
Un rictus s’invita au faciès plein de ténèbres.

Te souviens-tu de Diana-Maria Wright ; celle qui devait mourir lors de la guerre ?

Elle savait que la mission n’avait pas été accomplie ; et ça n’avait aucune importance.

Alvaro t’a-t-il déjà parlé d’elle, du Confesseur, de la Guilde, de ce passé enfoui en ses silences ?

Elle ne relâchait pas son visage.

Le Confesseur les a élevés, tu sais ? Les a fait grandir comme les meilleurs assassins de Tempelhelm. Il leur a tout donné, leur a tout offert ; une famille, des armes, une raison d’être. Alvaro m’a été vendu. Et Diana-Maria ? Elle a tué son père. Elle a tué cet homme-là, lui a arraché la tête et l’a vendue à un terroriste lorsque le vent tournait pour elle.

Elle pencha la tête sur le côté, une distance moindre entre eux.
Le souffle s’écrasait, glacial ; aussi froid que ses doigts contre ses joues malgré l’effort.

Comprends-tu ?

Elle lâcha son visage finalement. Recula d’un pas.

Ici et maintenant, Orion. Pose un genou à terre, et prête serment comme l’a fait ton maître.

Que jamais ne ma tête quitte mes épaules ;
Promets de ne jamais être la traîtresse ;
De ne jamais être l’opportuniste ;
La laisse bien attachée.

time is runnig out

MAI 2003

tu relèves la tête, la voyant s'approcher mais n'esquissant pas le moindre mouvement. regard plongeant dans le sien alors qu'elle prononça ton prénom, tu restas silencieux. visage impassible, ne répondant que d'un hochement de tête à la mention de l'assassin, celle dont tu avais suivi les entraînements en te retrouvant dans l'understadt.
celle qui aurait dû mourir au temps de la guerre.

les doigts glaciales sur ta peau te faisaient à peine frissonner, toute ton attention était portée sur son souffle froid contre ta joue, sa voix ne te glaçant pourtant pas le sang.

ainsi devant toi, prenant ton visage en coupe,
ishtar forbes avait tout d'une mère avertissant son enfant ;
menaçant de représailles s'il venait à désobéir, à tromper, à trahir.

le regard bien droit, ne quittant jamais le sien, tu n'articules qu'un mouvement de tête. comprenant le sous-entendu sans qu'elle ne vienne l'expliciter.
elle demandait, non attendait ta dévotion la plus totale.
et tu la lui promettais.

posant un genou à terre, baissant un instant la tête dans une forme de respect, tu finis par la redresser.
droit, fier dans cette position de soumission.

— je n'ai jamais cru en rien. ni en omni, ni en eclipse. seulement en ishtar forbes. je marche pour toi, avec toi.

elle était la seule pour qui tu venais encore prier au temple, dans le seul espoir d'un jour la croiser. c'est à elle et elle seule que tu offrais ton âme.
et tu n'avais que faire de la voie qu'elle suivrait. c'est auprès d'elle que tu as choisi d'avancer.

— j'obéirais à chacun de tes ordres, sans jamais les discuter.

jamais plus tu ne baisses les yeux devant elle, le regard droit, braqué dans ses iris. jamais tu ne trembles, ni n'as une once d'hésitation.

— tu es pour moi l'unique, et je t'appartiens.

tel un chien bien dressé.
loyal et fidèle à sa maîtresse adorée.

— et tu es tout autant celle que j'ai choisie pour mère.

un doux sourire s'attarde quelques secondes à peine, et tu reprends de cette même voix claire.

— je ne suis pas diana-maria wright. je préfère me savoir mort qu'indigne de toi, et des forbes. alors si tu viens à douter de moi, de ma soumission et de ma dévotion, tue-moi. car ma vie est tienne, et je ne me défendrai pas.

(code) awona // avec @ISHTAR FORBES

time is running out

orion&ishtar

mai :: Otterberg

Elle n’en avait pas raté une miette.
Le regard était resté penché sur lui tout du long, dévorait des pupilles noires tout ce qu’il lui offrait sous les yeux ;
Le genou à terre, le dos droit, l’allure fière de ceux qui sans honte ployaient devant elle.
Il y avait une forme de grâce, d’honneur - d’élégance, à cette manière que Alvaro avait lui-même d’épouser - d’embrasser sa condition ;
Celle du chien tenu en laisse, mais grandi de fierté.

Mais bientôt il s’articule une phrase qu’elle semble ressentir en écho à des sentiments d’un autre jour ;
D’un autre coeur qui se dévoilait à elle d’une autre manière ;
De Lionel qui avait murmuré au fond des cavernes ;
”Tu es tout autant celle que j'ai choisie pour mère.”

Les lèvres entrouvertes et la poitrine grandie.
Un sourire léger flotta au faciès.

Il en sera fait ainsi.

Leva un menton impérial sur sa silhouette toujours à genoux.
Il siffla un souffle satisfait entre les lippes.

A genoux comme un fidèle, relève-toi comme un fils.

S’envirait d’elle-même ;
Du pouvoir qu’il lui accordait.

Lorsqu’il se remit debout face à elle, elle glissa ses doigts sous son menton.
Dans une caresse volatile qui ne dura qu’une poignée de secondes.

De toi, je serai toujours fière.

Comme une promesse.

L’entraînement est terminé pour aujourd’hui.

Tourna des talons et se dirigea pour quitter la pièce, rejoignait l’ascenseur ;
Elle adressa un regard par-dessus son épaule à Orion, un sourire aux lèvres.

Je t’offre la glace.

Avant de quitter les lieux le coeur apaisé - les morceaux recollés des mains habiles entraînées par son mari.
Elle accorda une prière à celui-ci ;
Lui dévoua un amour certain pour le cadeau qu’il lui avait fait au travers de Orion Forbes ;
Ishtar ne pouvait enfanter mais au creux d’elle elle n’avait besoin d’aucun autre enfant que ceux qu’elle avait déjà gagnés.

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