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(END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Vierge
Joyce Oswald
Vierge
Mar 16 Aoû - 12:51Sujet: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
Joyce Oswald

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WE ARE AN IDEA, AND IDEAS ARE BULLETPROOF“Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.”
Joyce & Odelin
août :: Understadt


Tu ne réagissais pas. Tu ne réagissais plus. Tu ne savais pas comment réagir. Le regard rivé sur cet olid. En silence. Tu contemplais ce message incrédule. Il sortait de l’ordinaire à tes yeux. Il sortait de ton ordinaire. De ta routine. Tu ne sors jamais, d’ailleurs. Non pas que les contacts humains te répugnent. Mais tu avais appris à faire avec. La solitude avait du bon parfois. Surtout lorsqu’elle représente toute ta vie. Toute ton existence même. Alors voir quelque chose qui sort de l’ordinaire. A tes yeux, tu ne savais pas comment réagir. Si tu devais te montrer enthousiaste. Ou méfiant. Voir les deux. Pourquoi pas les deux. C’était un changement. Aussi bon qu’il pût être mauvais. Enthousiaste à l’idée d’être méfiant. Une idée qui était ravissante à tes yeux.

adl allait venir. adl était en route. C’était la seule chose que tu avais retenu. La seule chose dont tu avais besoin d’avoir conscience. Depuis combien de temps tu t’étais perdu dans tes réflexions. Assis sur cette chaise. A regarder sans vraiment le voir l’olid à ton poignée. Il allait venir et tu ne savais pas comment réagir. Voilà la seule chose que tu étais capable de retenir après toutes ces longues minutes passées à réfléchir. Ces longues et vaines minutes.

Reprenant petit à petit tes esprits. Retournant enfin à la réalité. Là où adl doit te rencontrer. Tu émerges petit à petit de cette illusion qui te sert de quotidien. De ce monde alternatif qui est le tiens. Que tu as choisi. Le seul avec lequel on t’a laissé le choix. Le seul qui compte réellement pour toi.

Tu attrapes en vitesse ta casquette. Tes lunettes teintées. Un sweet-shirt. Avec lequel tu rajoutes par-dessus ton accoutrement une capuche. Jamais assez de précaution. Tu avais beau être dans ce qui semble être ton chez toi. Dans ta bulle. Dans ton cocon virtuel. Un inconnu bien trop connu n’allait pas tarder à débarquer dans ta zone de confort. Chose que tu appréhendais tout particulièrement au fond de toi.

Assis sur une chaise. Tu attends. Attend qu’il arrive. Incapable de faire autre chose. Incapable de penser à autre chose. Le regard rivé vers la porte d’entrée. Qui dissimule à peine ta petite chambre. Minuscule, oppressante. Ton chez toi. Là où tu te sens toi. Tu ne désirais rien d’autre. Rien de mieux pour vivre. Pour y vivre. Pendant de très longues minutes. Tu as attendu. Assis. En silence. Concentré. Sans rien dire. Patientant. Tout simplement.

Un bruit vient finalement te sortir de ta torpeur. Un bruissement. Léger. Suivis d’un nouveau son venant de la porte. Une frappe tout aussi légère. Tout aussi subtile. Presque imperceptible. Mais pas pour toi. Pas alors que chacun de tes sens étaient à vif. Eveillé. Prêt à remarquer le moindre changement dans cette atmosphère familière.

Sans un mot, tu t’élances vers la porte. Te jetant sur cette dernière. En manquant presque de t’effondrer par-dessus. Tu l’ouvres. Faisant rentrer l’inconnu. Avant de la refermer presque aussi tôt. Une tornade d’impatience. De stress surtout. Il était palpable. Dans chaque pores de ta peau. Dans chaque particule volante de cette pièce.

Tu regagnes ton ilot. Assis en tailleur par-dessus le drap. Le regard rivé vers cette ombre. Un silence. Long. Qui plane entre vous. Brisé par une voix hésitante.

C’est toi ?
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Mar 16 Aoû - 16:08Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu quittes ton appartement au bout d’une passerelle perchée d’un pas pressé. Fidèle à toi-même, tu es parti pile à l’heure.
Tu vas faire quelque chose dont tu as peu l’habitude. Sortir de chez  toi, parler à des gens, tu le fais tous les jours. Ça ne te dérange pas vraiment. C’est même amusant, de jouer un rôle.

Mais sortir en tant qu’adl…
Ce n’est vraiment pas quelque chose que tu fais tous les jours. Encore moins à visage découvert. Tu tiens à ce que ta vie personnelle reste éloignée de tes occupations en ligne.
Mais après tout, celui que tu vas voir te doit sa liberté. Tu as bien fouillé partout, fidèle à toi même, et tu sais qu’il n’ira pas te dénoncer aux autorités compétentes. Tu connais son nom, son prénom, celui de ses parents… l’information c’est le pouvoir. Ou en tout cas, dans le cas présent, l’information c’est la sécurité.

Tu as choisi de prendre un pantalon noir passe-partout et un sweat à capuche de la même couleur - quoique déteint par les nombreux lavages. Comme à chaque incursion dans Understadt, tes yeux sont changés par des lentilles qui leur donnent l’iris vert clair et tu as teint tes cheveux en roux avec un produit qui partira ce soir. Une fois n’est pas coutume, tu les as également attachés en catogan. Ça te fait une drôle de tête mais des yeux verts et des cheveux roux sont beaucoup moins oubliables que ton physique habituel. Un peu de maquillage change la forme de ton visage - un exercice auquel tu te prêtes rarement et tu t’es amusé à te faire une fausse cicatrice sous la pommette. Cette apparence est associée à un homme totalement fictif que tu as implémenté dans le système. Tu as fait suffisamment de tests pour savoir que tu as assez changé ton visage pour qu’il ne soit pas associé à celui d’Odelin Angiers dans une base de données. Une précaution peut-être inutile (tu l’espères) et sûrement dérisoire (tu le déplores). Mais difficile de faire mieux sans attirer les soupçons.
Tu quittes Aer Suburb après une dizaine de minutes de marche pour entrer dans Bomei District avec plaisir. Ce quartier te manque toujours autant et les balades très régulières que tu y fais ne t’empêchent pas de regretter l’époque où tu y vivais. Mais les apparences ne te le permettent plus.

Dans une impasse déserte, tu t’adosses à un tuyau rouillé, l’air de rien, dos à la rue. Tes doigts attrapent une vis proéminente et la dévissent en silence. Le tuyau s’affaisse sur ton bras qui amortit sa chute. Tu te glisses dans l’interstice qui s’est libéré et qui révèle une vieille bouche d’aération couverte de saleté. Au moins, tu n’auras pas l’air trop propre sur toi (et donc louche) quand tu seras dans Understadt.
Tu attrapes l’échelle qui laisse une trace de rouille sur ta main et entreprends de descendre dans le puits, barreau après barreau. Le puits débouche dans un interstice étroit entre deux immeubles. Tu lâches les barreaux avec soulagement, essuie tes mains mouchetées d’ocre sur la manche de ton pull, rabats la capuche et le lisse un peu machinalement. Venir ici, en tant qu’adl, à visage découvert… tu ne l’as probablement jamais fait.
La planque où se terre V se trouve à cinq minutes de marche. Tu évites machinalement la grosse artère qui va vers le marché noir et arrives finalement devant sa porte où tu ôtes ta capuche.
Pile à l’heure, te confirme ta Olid. Tu toques à peine à la porte - peut-être n’est-ce pas assez fort. Tu n’as pas le temps de te décider à frapper de façon audible qu’il t’ouvre et fait entrer en quatrième vitesse pour refermer aussi sec. À peine anxieux, le type.

Tu laisses le silence s’étirer dans la petite pièce, une façon comme une autre de le tester. Comme toujours avec toi. La confiance se mérite. Ton regard circulaire détaille sa tenue, puis l’environnement. S’il espère cacher du mieux qu’il peut son apparence, ce n’est pas trop mal, même si très flagrant. De toute façon, tu sais à quoi il ressemble.  

Tu demandes ça après avoir fait entrer l’inconnu chez toi ?
Tu l’interroges un sourcil relevé, davantage amusé qu’agacé. S’il joue les imprudents encore maintenant, tu ne peux rien faire pour lui. Le sourire toujours présent, tu poursuis :

Bonjour Joyce. Ou peut-être préfères-tu que je t’appelle V ?
Tu lui tends une main puis comme si tu étais chez toi, tu tires une chaise et t’y installe, les jambes étendues devant toi.
Le silence s’égrène un peu, ça ne te dérange pas. Au contraire.

Je ne t’ai pas précisé la raison de ma venue. Petite pause encore une fois. Tu aimes ménager le suspense, c’est plus fort que toi.

pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
Vierge
Mar 16 Aoû - 16:47Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
Joyce Oswald

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Plongé dans cette aveuglante pénombre. Obscurité éclairée par de biens trop nombreux Olid, certains plus en bons états que d’autres. L’écran à peine allumé illumine déjà bien assez la pièce. Levant le voile sur le visage de l’inconnu. Que tu détailles immédiatement. Si tu pensais avoir fait un effort pour dissimuler ton look, lui en avait fait le centuple. Sa dégaine ne t’inspirait pas grand-chose. Mais adl était du genre prudent, bien plus que toi, même si cette affirmation blessait le peu d’ego qu’il te restait. Suffisamment donc pour le tarir définitivement.

Tu tapotes nerveusement sur ton Olid en l’entendant parler. A peine il ouvre la bouche, que tu consultes déjà son message. Ceux qui avaient fait office de rendez-vous. De réunion. Ceux qui vous avez réuni en ce lieu. Pas de doute. Il avait beau arriver sur le ton de l’humour. C’était lui. Personne d’autre ne pouvait connaître cet endroit. Personne d’autre ne pouvait débarquer avec un timing aussi parfait. Tout était trop. Chronométré ? A la perfection. Chaque seconde, chaque signe, tout était là.

Il n’avait besoin de rien d’autre. Il ne pouvait penser à rien d’autre. Puisque tout était présent, sous ses yeux. Il n’y avait rien à ajouter. Rien à redire. Il le rencontrait enfin. Son sauveur et patron. Drôle de mélanges d’ailleurs. Celui à qui il devait beaucoup. Mais également celui avec qui il partageaient beaucoup. Sur le net. De l’autre côté. Vous étiez plus similaires. Bien plus identiques. C’était flagrant. Même toi tu en avais conscience. C’était tout ce qui comptait à tes yeux.

Tu n'existais pas dans ce monde. Les différences que vous pouviez avoir dans la réalité importaient peu. L’autre côté représentait toute ta vie. Tout ce que tu avais bâti, tout ce que tu allais bâtir. Tout ce que vous étiez sur le point de déconstruire et construire. Absolument tout.

Forcément que c’est toi.

Tu penches la tête sur le côté. Ton regard se perd vers les câbles électriques proches de l’entrée. Avant de lui montrer ton olid, de loin, mais suffisamment pour qu’il y voit ce qui se tramait dessus.

Dans le cas contraire. Tu ne sortirais pas d’ici. Venant de moi, c’est pas un compliment.

Un sourire aussi amusé que stressé. Tu n’avais pas souvent dû utiliser tes pièges sur des gens. Dans un sens, tu étais soulagé de ne pas avoir à commencer aujourd’hui.

V. Mais tu peux m’appeler comme tu le souhaites je suppose. Puisque tu me connais déjà mieux que moi-même.

Tu n’avais jamais été en mesure de comprendre Joyce. Pas plus que tu n’étais en mesure de tolérer ce monde. Cette enveloppe charnelle qui t’a vu naître n’était qu’un obstacle face à ton rôle d’architecte. D’architecte de cet autre monde. Où seul V existe. A tes yeux, tu étais V. Alors que Joyce n’a jamais réellement vécu.

Non en effet.


Tu laisses à nouveau planer un silence bien lourd. Bien oppressant. Bien malgré toi. Alors qu’aucun d’entre vous ne semble décider à le briser. Tu décides de prendre ton courage à deux mains.

C’est pour un contrat je suppose ? On va enfin passer à l’offensive contre Elyon ? J’ai bien compris que les informations des gros bonnets de la ville sont importantes. Alors pourquoi ne pas fouiller dans le personnel même d’Elyon ?

Il y avait sûrement un indice, un signe, quelque chose susceptible de les mettre sur la voie. Pour qu’ils puissent davantage s’en rapprocher. De ce but de justice qu’ils nourrissent tout au fond d’eux.

Les Olid, j’ai peut-être une piste.

Tu pointes ton trésor fièrement. Disposé de façon presque artistique dans ta chambre. Comme si chacun d’entre eux étaient à sa juste place.

J’ai accès à mal de matos ici. Les cadavres de l’Understadt, l’avantage avec eux, même les hauts gradés d’Elyon nous ignorent. Et comme les Olid sont en libre-service. Beaucoup circulent dans ce trou.

Tu te balances doucement. De gauche à droite. Étudiant sa réaction. Analysant avec intérêt les moindres plissures de son visage.

Je prends mes précautions. J’évite de les utiliser. Ou alors un par un. On ne peut pas désactiver la localisation GPS mais on peut la brouiller. Du moment que l’Olid reste dans le coin, ils ne trouveront pas cela étrange. Le mec qui l’avait au poignet vient d’ici. Et c’est ici qu’il est mort d’ailleurs.

Tu t’étires de tout ton long. Fatigué après avoir monopolisé la parole. Sans même t’en rendre compte. Tu avais utilisé bien plus de salives que d’habitude. Bien plus qu’au cours de toute ta vie. L’espace d’un instant, tu étais davantage V que Joyce. Même de ce côté-ci.

Désolé, tu voulais me dire quelque chose ?
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Mar 16 Aoû - 18:04Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu as peut-être pensé trop vite. Il a un minimum de ressources, tu dois le reconnaître. Tant mieux.
— Je ne me fais pas d’inquiétudes pour sortir.
Et le pire, c’est que tu es complètement sincère.

— J’essaye d’éviter d’être un tyran despotique, V. S’il a une préférence pour un nom, tu t’y plieras. Ce n’est pas comme si ça te coûtait quoique ce soit.

Le jeu du roi du silence s’est instauré malgré vous. Ça ne te dérange pas et tu ne peux t’empêcher d’être satisfait lorsqu’il prend la parole le premier. C’est puéril sans doute mais tu es à peu près en paix avec ce côté de toi-même.
La lentille de ton oeil borgne te gratte. C’est toujours pareil au bout de quelques temps mais hors de question de la retirer. En plus, la lentille a l’avantage de donner le change parfait : personne ne peut penser qu’un de tes yeux est complètement aveugle.

Son enthousiasme te touche, tu le laisses débiter toutes ses idées à la vitesse de l’éclair et ne retiens pas ton sourire qui s’agrandit lorsqu’il réalise qu’à la base c’était toi qui devait parler, pas l'inverse.

— Je vois que tu as beaucoup réfléchi.
Tu doutes qu’il sorte beaucoup. Réfléchir c’est encore l’occupation la moins risquée pour lui. Et bidouiller tous les Olid que tu vois luire au fond de la pièce.

— Pour le personnel d’Elyon, j’ai des sources. Hors de question de dire que tu es ta propre source. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ils protègent vraiment bien leurs secrets et les choses qui nous intéressent vraiment sont détenues par un petit groupe de personnes qui ne seront pas sensibles à nos arguments.
Ou tout du moins, la chance qu’elles le soient est bien trop faible comparé au risque que vous prendriez en vous exposant. Vous attaquer à des personnes précises c’est donner trop d’informations. Sur vos intérêts. Sur ce que vous savez déjà. Sur vos modes d’actions. Offrir trop de pistes à l’ennemi pour qu’il vous traque un par un.

Tu sors ton Olid de test de ta poche. Tu n’en conserves que deux, au cas où que tu doives recevoir des gens chez toi. Il y a déjà bien trop de preuves là-bas, autant éviter d’accumuler les Olid louches.

— C’est toi le responsable de sa mort ?

Tu questionnes d’un ton nonchalant. La mort d’un inconnu t’affecte peu. Travailler avec des meurtriers… ça ne serait pas la première fois (et certainement pas la dernière). Techniquement, tu travailles avec Elyon tous les jours.
— Je voulais voir comment ça se passait de ton côté. Je supposais que tu aurais pu tester pas mal de trucs ici et je ne me suis pas trompé.

Tu te redresses un peu vers les Olid qui nimbent la pièce de la lumière de leur écran.
— Montre-moi ta piste.
Tu ordonnes plutôt que de proposer. L’idée qu’on puisse te cacher une découverte capitale te contrarie vraiment (comme l’idée que quelqu’un d’autre ait pu faire une découverte capitale là où tu aurais échoué).
pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
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Mar 16 Aoû - 20:09Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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L’espace d’un instant. Un sourire se dessine sur ton visage. Rien qu’un moment. Un rire embrasse tes lèvres. Qui s’élève dans cette pièce pourtant si silencieuse. S’empare de cet espace que tu avais comblé de vide au cours des années. Vide qui formait à présent ton quotidien. Mais tout venait de changer. D’un simple rire.

Je ne suis pas en train de te menacer boss. Juste une précaution. Au cas où tu ne sois pas le boss, boss.

L’air toujours amusé sur ton visage reste gravé un moment. Comme figé sur ce souvenir, de peur de le perdre.

Si c’était le cas tu ne serais pas dans cette pièce avec moi.

Tu te voyais comme un libérateur. Un révolutionnaire. Opérant dans l’ombre de cet autre monde. Luttant pour offrir la vérité au reste du monde. A défaut de pouvoir leur apporter la liberté. Tu leurs offrirais au moins la vérité d’accepter et d’affronter cet univers. Contre lequel tu n’avais pas su te dresser.

Evidemment. Rien qu’une fois. J’aimerai vraiment qu’on tombe sur un job facile. Pour changer. Mais Elyon ne bosse pas vraiment dans le domaine de la facilité.

C’est ce qui vous poussez à vous surpasser. Inconsciemment. C’était cette même épreuve qui vous faisait avancer. Qui donnait un sens à votre vie. Vous étiez l’autre côté d’Elyon. La même pièce. Mais pas de face. L’un sans l’autre n’existe pas. Et l’autre complète l’un. Un équilibre précaire qu’il ne tenez qu’à vous de faire vaciller.

Tu te levas d’un bon. Abandonnant au passage le confort de lit. La chaleur de ton cocon. Avant de lui tendre un sachet de potatoes.

T’en veux ? J’ai remarqué que des gens dans le coin en commande souvent. Du coup j’ai utilisé leur compte pour faire une commande avant de la récupérer chez eux.

Tu regagnes ta place. Habituelle. A ton bureau, entouré d’olid. Avec ton outil principal en son centre. Tes doigts s’agitent frénétiquement tandis que tu commences à grignoter le bout de patate grillé entre tes dents. « Ché pas terrible » entre deux mastications. Les yeux rivés sur ton travail, t’en oublierai presque sa présence dans cette pièce, avec toi.

Ce n’est qu’entendant la suite que tu manques de t’étouffer en buvant une gorgée de ta bouille d’eau. Que tu recraches au passage sur le sol.

Oy, oy, oy. J’ai tué personne moi. J’ai simplement trouvé ces olid. Et disons que…. Leur propriétaire n’en aura plus besoin à l’heure qu’il est.

T’étais loin d’être un tueur. Mais tu n’étais pas étranger à la violence. Au concept même de survie. Fouiller des cadavres ou des corps inanimés pour trouver de quoi vivre, de quoi t’occuper. Une banalité à tes yeux à présent.

Tu sèches tes lèvres à l’aide d’une serviette. Te remettant encore de tes émotions. A moitié amusé, et effrayé par sa question. Si toi tu n’en étais pas un, alors peut-être que adl le serait, lui.

Une possibilité que tu ne tardes pas à effacer de ton esprit lorsqu’il prononça sa prochaine question. Faisant s’envoler le moindre doute, le moindre trouble. L’esprit à nouveau entièrement focalisé sur la seule chose qui comptait réellement. Ton travail, ta passion, tes découvertes. Que tu allais enfin pouvoir partager avec quelqu’un. Rien que cette idée te faisait déjà trépigner d’impatience.

Ok donc. J’ai pas mal réfléchi. Pensé. A propos de cette question de GPS. Comment effacer le signal. Le faire disparaitre pour de bon ?

Un soupir.

La vérité. C’est que j’en sais rien. MAIS. Tu prends une pose théâtrale. En levant l’index. Le problème c’est pas la réponse. C’est la question. Ok je m’explique. On prend ce problème trop directement. On se focalise trop dessus. Pourquoi ne pas étudier l’ensemble ? L’essence même de ce qui compose les Olid ? Au-delà de la forme et de ses aspects. Au-delà de ses sécurités

Tes yeux brillaient déjà alors que tu venais à peine d’entamer tes explications. Débitant le tout à une vitesse alarmante.

J’ai fait un check-in sur tous les olids que j’ai récupéré. Ils sont tous différents dans la forme oui. Leur code de mise en forme change, les sécurités cryptées ne sont pas les mêmes. Les langages utilisés sont en permanence mis à jour. Tout est perpétuellement en constante évolution. L’un diffère de l’autre. Rien ne semble laissé au hasard.

Tu avais beau détester Elyon et tout ce que cette entreprise représentait. Il fallait avouer qu’ils étaient doués. On ne devient pas numéro 1 par hasard.

Jusqu’à ce que je retrouve un seul point commun. Un seul dénominateur propre à TOUS les olid. Elyon existe depuis bien longtemps. Leur scientifique sont brillants, pas de doutes là-dessus. Mais la base de tout ça. Le point de départ. A été façonné il y a bien longtemps. Ce qui sert de corps à l’Olid. Son noyau en gros. C’est là-dedans que j’ai retrouvé un indice. Quelque chose qui nous permettra peut-être d’enfin avancer.

Il fit apparaître trois olids. L’un après l’autre. L’un après l’autre, mettant en avant ce noyau qu’il lui décrivait.

Matte moi un peu ça. Dans le noyau. Dans le code source. Dans la multitude de ligne de tout ce bordel. J’ai réussi à isoler quelques lignes de codes. Un langage. Le tout premier. Sûrement utilisé par les concepteurs à l’origine. Le tout premier putain de langage pour coder.

Tu te laisses tomber en arrière. Sur ta chaise. Encore émerveillé par tout ce que représente. Tout ce que ça peut représenter. Tout ce que ça pourra représenter.

Cette ligne de code. Ce tout premier langage dans le noyau. C’est le seul dénominateur que j’ai retrouvé entre les modèles. Le tiens. Le miens. Celui des hérauts. Celui d’un clochard d’ici. Cette trace infime. C’est le point de départ. C’est la clé adl. La putain de clé. Si on arrive à comprendre ce langage. Si on arrive à percer son secret. On trouvera la faille.

D’un geste de la main, les lignes de codes informatiques se sont entremêlées. Pour envahir toute la pièce. Occupant tout l’espace. Illuminant l’ensemble d’une pâle lueur bleutée.

Et si on choppe la faille. Boom. Tes doigts pour illustrer. L’olid est à nous. Les olids. Jackpot adl. Jack-pot.
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Mar 16 Aoû - 22:20Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Boss. Ça sonne vraiment étrange mais après tout… c’est un peu ce que tu es. Même si le mot caricature la fonction. Alors tu t’abstiens d’un quelconque commentaire.
— La facilité n’a pas d’intérêt.

Si tout était facile, à chaque fois, la réussite n’aurait pas la même saveur. Tu aimes profondément le défi, tu ne peux pas dire le contraire. Mais il est vrai que parfois… Rien qu’une fois, tu aimerai que ça soit facile. Une seule fois, un seul jeton joker, et puis plus jamais après. Ça vous changerait, ça serait pas plus mal.

Le brusque changement de sujet te fait hausser les sourcils et tu ne bouges pas lorsqu’il te tend le paquet de potatoes. Merci. Tu en prends une seule, après avoir un peu attendu. Elle est drôlement chaude. Lorsque tu la mets dans ta bouche ça te rappelle ton enfance. Il y avait un vendeur de potatoes en bas de la rue où vous viviez avec Mannes, quand il n’y avait encore que vous deux.
V est bavard, lorsqu’il est lancé. Il noie tes propres pensées un peu trop dissipées (c’est tant mieux). Tu le notes dans un coin de ta tête, ta prudence extrême (ça tire presque sur la paranoïa franchement) te murmure que ça peut servir.

— Simple question. Si ça avait été le cas, j’aurai voulu être au courant.
C’est incroyable comment parler du meurtre de quelqu’un te touche peu. Surtout vu sa réaction. Tu as tendance à être très… déconnecté ces temps-ci. Un comble pour quelqu’un comme toi, qui passe toute sa vie scotché à son olid, chez toi comme en dehors. Ça te poursuit jusqu’au travail !

Il bifurque de sujet - tu supposes que tu l’as mis mal à l’aise. Tu attrapes à ton tour une serviette et essuie tes doigts. C’est plutôt une habitude qu’une vraie nécessité. L’unique potatoes que tu as mangée n’a laissé qu’une vague tracée orangée sur un de tes doigts.
Posture redressée, tu l’écoutes avec attention. Ça commence à devenir intéressant. Il va vite mais tu suis sans problèmes. Si le début te laisse un peu sceptique (et le fait qu’il n’ait pas réussi là où tu as également échoué te remplit d’une satisfaction étrange), la suite t’accroche.

Changer d’approche. C’est exactement pour ça que tu es venu. Pour voir un autre point de vue que le tien, biaisé par des années de tentatives acharnées.

Tu lui concèdes sans problèmes que leurs scientifiques sont brillants. C’est un fait.
Après tout, tu en côtoies un certain nombre tous les jours, tu es bien placé pour le savoir.

Tu t’approches au fur et mesure qu’il continue. Le noyau.
Là il a piqué ta curiosité pour de bon.
Et tu le vois. Le premier langage.

Tu gardes pour toi un “merde” bien senti. Mais merde ! C’est une sacré avancée.
T’enrages un peu qu’il ai réussi un truc pareil et pas toi mais en vérité, t’as même pas essayé.
Ce qui compte, c’est le résultat.

Un petit rire sort de ta gorge et s’amplifie sous le coup de l’euphorie.
Un truc. Une putain de piste tangible.
— Beau boulot, tu déclares finalement.

Tu peux dire que ça. Ça t’arrache pas les lèvres de le dire, tu ne fais que reconnaître ce qui est.
Tu t’approches un peu, parcours les lignes qui se projettent sur le mur. De ta poche de sweat (une vraie caverne aux trésors), tu extrais un calepin et un stylo attaché à celui-ci par un élastique.
Debout, le carnet ouvert à une page vierge entre deux calcinées, tu recopies avec frénésie les quelques lignes.
— On doit envoyer ça aux autres. On sera jamais trop pour travailler sur ce truc.

Ton regard se détourne à regrets pour se fixer sur V :
— On a pas encore l’accès. Mais on a jamais été aussi près. Ça n’est qu’une question de temps.

Si tu réussissais à chopper des prototypes au laboratoire… ça vous aiderait sans doute. Mais ça signifierait aussi réduire à néant tous les efforts que tu mène depuis presque dix ans pour grimper dans la hiérarchie. Hors de question. Peut-être qu’un jour, tu feras ce sacrifice. Vous y arriverez de toute façon, tu n’en doutes pas. Mieux vaut réserver le grand sacrifice pour un moment où vous n’aurez plus le luxe du temps.

Un dernier regard vers le code, tu te détournes à regrets.
— Malheureusement, on risque d’en manquer. Y a du remous du côté des Nemesis. Il faudrait qu’on les surveille.

Comme si c’était facile de surveiller un groupe pareil. Ils sont les ennemis publics numéro 1. Ça les oblige à un minimum de prudence. Et de discrétion.
Mais les informations que tu as eues… ça sent pas bon. Si le jumeau du héraut de l’eau les a rejoint…
Vous allez devoir agir. Tu ignores en quoi, tu soupçonnes que ça ne te plaira pas. Des compromis à la pelle, probablement.
pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
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Mer 17 Aoû - 12:48Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Plus tu écoutais ton « patron » s’exprimer et plus tu étais agréablement surpris. Tu décelais en vous plus de points communs que prévus. Ce côté pour les défis et les casse-têtes irréalisable en était le parfait exemple. Intérieurement, tu jubilais, sans vraiment savoir pourquoi. Il faut dire qu’il se rapprochait le plus possible du concept d’ami que tu n’avais pas vraiment côtoyé au cours de ta vie. De quoi t’émouvoir un peu. Légèrement. Juste un détail en somme.

Mais les similitudes s’accompagnaient également de leurs lots de différence. Notamment vis-à-vis des meurtres ou assassinat. Tout ce qui touche de près ou de loin à la vie d’un individu. adl paraissait étonnement détaché concernant ce point tout particulier. A croire qu’il lui demandait le nom de ton groupe préféré.

Je vais juste éviter de tuer des gens… ok ? Mais si ça arrive. Je te tiens au courant.

Au fond, tu espérais sincèrement ne pas avoir à atteindre ce genre de problèmes dans ta vie. Même si pour être franc, ton côté pessimiste te faisait comprendre que rien n’était à laisser de côté. Pas même un meurtre. Tu soupires intérieurement tandis qu’il semble très intrigué par ta découverte.

Son intérêt particulièrement prononcé pour cette dernière ne fait qu’accroître ton désir de lui en faire part. Dans les moindres détails. Tu prends pourtant sur toi, bien conscient d’avoir monopolisé la parole pendant bien trop longtemps. A peine. Non vraiment, tu préfères ne pas y penser.

Je te laisse prendre ce qu’il te faut et prévenir le reste de l’équipe.

Tu te mets à l’aise sur ton siège. En tailleur. Enfoncé dans le dossier de ce dernier. Grignotant ce qu’il reste des potatoes. Mastiquant sans attendre, gobant l’une avec l’autre tandis que le regard de son boss balaie la pièce. Tandis qu’il griffonne quelques notes, passant d’un code à l’autre. Tout aussi motivé que toi lors de ton explication.

Pour une fois que ta passion était contagieuse et non étrange. T’étais presque ému de la situation. Son arrivée faisait office de vent de fraicheur dans ta vie. Autant son arrivée de base que dans ton appartement. L’un comme l’autre avait son lot d’agréable surprise.

En l’entendant parler de Nemesis, tu te redressas de ta chaise presque aussi tôt. Le sourcil arqué. Les yeux rivés vers adl.

Super. Un nouveau boulot. Je m’en occupe t’en fais pas. Je vais fouiller dans leur donnée pour voir si je suis en mesure d’extraire deux ou trois informations intéressantes.

Tu pianotes à nouveau sur ton olid de poche. Faisant apparaitre de quoi noter.

Tu cherches des détails en particulier ou tout est bon à prendre ? Histoire que je sache sur quoi me concentrer ? Dans tous les cas je vais ratisser large. Mais si jamais tu as des préférences n’hésite pas.

Ta curiosité maladive et ton zèle lorsque tu étais sur un contrat allait te pousser à passer au peigne fin l’intégralité de ce que tu trouveras. Mettre l’accent sur un point te permettait surtout d’organiser ton cheminement de pensée et d’enquête. Éviter que tu ne sois trop dispersé. T’avais beau bien te débrouiller, tu n’étais pas assez inconscient pour foncer tête baissée vers ce danger. Autant assurer un minimum tes arrières.

Question d’habitude.
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Mer 17 Aoû - 22:05Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Petit sourire à son malaise puis tu te détournes aussitôt pour te consacrer à la copie des lignes de code.

Tu hoches la tête d’un petit coup sec. Le crayon recopie avec frénésie. Ta graphie écrase quelques lettres mais rien d’indéchiffrable pour toi. De toute façon, écrire t’aide essentiellement à te souvenir de ce code. Tu l’apprendras par cœur et tu brûleras la feuille après. Comme tu fais toujours.
Ta tâche achevée, tes mains referment d’un petit bruit sec ton calepin et tu le fourres à nouveau dans ta poche de sweat avec le crayon.
— Le boulot lutte contre l’ennui, commentes-tu, l’air de rien.

Son air aussi peu emballé t’agace à peine. Tu n’as jamais prétendu que ça serait facile ou agréable. Tu ne mens pas aux membres de Légion. Tu mens à beaucoup de monde mais pas à eux.
(ou tout du moins, tu ne mens pas si on exclue le mensonge par omission. Mais encore une fois, donner ton nom légal serait une extrêmement mauvaise idée.)
— N’importe quoi fera l’affaire. Je sens qu’ils s’organisent et n’avoir aucune information concrète sur eux… C’est dangereux, je n’aime pas ça.
Tu te rassoies dans le siège que tu occupais auparavant alors que les lignes de codes disparaissent du mur. Les bras croisés, tu observes V noter avec ferveur.
Malgré ses airs peu emballés à l’annonce d’une tâche, tu ne peux nier qu’il s’implique.

— Leur chef a attaqué le Héraut de l’Eau.

C’est d’un air calme que tu largues la bombe. Ton oeil n’a pas l’air de vouloir arrêter de te démanger. C’est très pénible, mais tu t’en accommodes l’air de rien. Tu as déjà hâte de repartir chez toi pour enlever ces foutues lentilles. La praticité a ses limites.

— Évidemment, le Conseil des Hérauts s’est chargé d’étouffer l’affaire, histoire d’éviter la panique.
Décision que tu n’approuves pas du tout, le mépris qui suinte de tes derniers mots le confirme. Les gens finiront par savoir et le jour où ça explosera… ça sera bien pire.
Mieux vaut habituer les gens à la vérité le plus tôt possible car celle-ci n’attendra pas d’être belle pour sortir au grand jour.

— Si on pouvait avoir au moins un nom, ça serait vraiment bien. Ça serait plus simple pour remonter aux autres. J’ai l’impression d’être aveugle dans cette histoire et ce n’est pas bon du tout.

Tu aimerais dresser un réseau. Amasser le plus d’informations. L’information est votre seule arme et tu ne doutes pas de son efficacité. Si vous parvenez à mettre la main dessus.
Tu sais parfaitement que les membres de Nemesis ne passent pas leur temps à l’église. Tu sais de source sûre que certains sont mêmes très proches des Hérauts.

Avoir un nom vous permettrait d’essayer de traquer cette personne. Remonter au chef. Trouver les points de rendez-vous de Nemesis. Si V trouve un nom, une identité véritable que vous pourriez contacter… ça vous ferait une prise pour plus tard communiquer. Si vous en avez besoin.
Tes pensées te projettent vers l’avenir. Avec pareille information, tu pourrais initier un contact, si c’était absolument nécessaire. Tu ne peux t’empêcher de l’anticiper même si tu espères que ça ne sera jamais le cas.
Tu pourrais leur payer une petite visite. Pas pour y discuter en personne bien sûr, mais par exemple… déposer une Olid avec un message. Ou une feuille de papier avec un message.
Ton cerveau tourne à mille à l’heure mais cette idée là, tu la gardes dans un petit coin de ta tête.
pv. Joyce

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Joyce Oswald
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Mer 17 Aoû - 23:34Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu prends bien note. Le regard rivé vers ton olid, même sans lui faire face, tu n’en demeures pas moins attentif. Extrêmement attentif. Tu hoches simplement la tête à sa première remarque. Confirmant ton accord sur la question. Tu avais horreur de rester sans rien faire. Ne rien faire était synonyme de dispersions dans ta pensée. Trop de dispersion était synonyme de stress. Une chose que tu voulais soigneusement éviter. Autant que possible.

Je ratisse large donc.

A moitié une question, plus rhétorique qu’autre chose. Tu avais pris la mauvaise habitude de réfléchir à voix haute, pour combler le silence qui règne dans ta chambre. Pour se sentir moins seul au quotidien également. Surtout.

J’essaierai de taper dans les informations de base, récolter des noms d’exécuteur. Pour mieux me rapprocher du gros bonnet. Si j’arrive à mettre la main sur plusieurs échantillons, je pourrais peut-être dissocier à terme le nom ou le pseudonyme de leur patron. Tu continues ton discours. Murmurant à moitié. Si je peux mettre un nom sur son identité je pourrais creuser davantage. A terme trouver une photo. Voir même une adresse ou une planque qu’ils utilisent régulièrement.

La meilleure optique était de se rapprocher des petits bras susceptibles de trop en dire. De là il suffirait de remonter la piste, de commanditaire en commanditaire. Ils devaient bien avoir une manière de recruter dans la basse ville. D’étoffer leur rang. De gagner des partisans. Il s’attaquerait à leur méthode avant de se pencher davantage sur les points de détails. Tout ce qui peut concerner un nom ou une figure d’autorité. Tout ce qui les rattache à un dirigeant.

La révélation au milieu de sa phrase t’arrache pourtant un hoquet de surprise.

Attendez. Attendez. Le héraut de l’eau est mort ? Sérieusement ? Encore choqué, tu fronces les sourcils avant de te reprendre immédiatement. Attaqué. Ahhh. Autant pour moi. J’avais mal compris.

Tu laisses s’échapper un soupir de soulagement entre tes lèvres.

Ils ne sont pas à prendre à la légère en effet. S’ils en sont déjà à se confronter contre les hérauts….

Tu restes pensif. La situation était bien plus entamée que tu ne le pensais du côté de Nemesis. Il faut dire que tu as longtemps été obnubilé par Elyon. Sans rien voir d’autres. Sans rien entendre en dehors d’informations les arrachant de près ou de loin. Ignorant presque tout le reste. Alors que tu vivais toi-même en plein dans la basse ville. Pour ta défense tu sortais rarement de l’appartement. Bon. Tu ne sortais presque jamais de l’appartement. Ce qui n’aidait pas pour te maintenir à jour au sujet des derniers ragots du coin.

On devrait apporter la vérité au peuple. Aux autres. Ils méritent de savoir. Nous sommes là pour ça, non ?

Il se voyait réellement comme un justicier. Le révolutionnaire face à l’ordre établie. Il avait pris ce rôle qu’il s’était donné très à cœur au fil des années.

Je trouverai un nom. Voir mieux. De quoi nous donner une piste déjà. Ce serait un bon début.

Tu n’étais ni confiant ni sûr de toi. Simplement enthousiaste à l’idée de bosser sur ce nouveau contrat. Sur cette affaire qu’il t’offrait. L’occasion d’occuper tes journées. Pendant un long moment.

T’en penses quoi de Nemesis d’ailleurs ? Ta position vis-à-vis d’eux je veux dire.

Intrigué, presque curieux. Tu t’arrêtes dans ton élan. Stoppant net ta prise de note. Sincèrement intéressé par la réponse qu’il allait te donner. Ou non.

Tu as l’intention de les contacter ?
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Jeu 18 Aoû - 0:33Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu te prends à apprécier son babillage incessant. Au moins, tu vois parfaitement où il veut en venir.
Et tu ne peux empêcher un sourire satisfait se former sur tes lèvres lorsque tu l’entends retracer le raisonnement que tu viens d’avoir. Appréciateur, tu hoches plusieurs fois la tête, sans te soucier de s’il te voit ou non, penché sur son Olid.

 — Le chef n’est pas idiot. Je doute qu’il laisse filtrer son identité aussi facilement. Bras toujours croisés, tu nuances ton propos par soucis de ne pas saper la motivation de V alors qu’il s’enflamme déjà : Cependant, on peut toujours chercher. Toutefois, ça ne doit pas être la priorité.

Tu approuves le but du raisonnement : Un lieu ça serait vraiment idéal. On pourra la mettre sous surveillance ensuite.
Si tu devais choisir une priorité, c’est ça que tu mettrais. Essaye de trouver des lieux en priorité ou une identité claire. Si l’un est trop compliqué, rabats toi sur l’autre.

Une moue contrariée prend finalement place sur ton visage tandis que tu partages le fruit d’une réflexion qui trotte dans ta tête depuis un bout de temps :  Je soupçonne qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai. Le conseil s’applique à étouffer leur existence, c’est tout.

Ce qui vous dessert au final : pas d’information, pas de pouvoir.
Tu vois bien les propensions que ça prend ici. Le nom de Nemesis est sur toutes les lèvres, la vénération et l’espoir dominent dans les bribes que tu entends lorsque tu te promènes dans Understadt.

— Nous devons le faire oui.
Tu te redresses, étires tes jambes, ajoutes :  Ça équivaudra probablement à une déclaration de guerre avec les Hérauts. Même s’ils sont liés à Elyon, nous étions encore neutres à leur propos.

Tu retiens un soupir fatigué d’avance. Ça va entraîner tout un tas de conséquences dont tu te serai bien passé. Mais V a raison. Légion c’est aussi la voix de ceux qui ne peuvent pas s’exprimer. C’est comme ça que tu vois le projet et étant donné que tu en es le créateur…
Tu accordes un sourire sincère à ton interlocuteur enthousiaste : — Je n’en doute pas.
Tu sais qu’il trouvera forcément quelque chose. Vu ce qu’il t’a montré avec les Olid… Tu te félicites de l’avoir recruté.

Et sa question suivante casse un peu ton bel élan. Tu n’aimes pas donner ton avis personnel, trop habitué à le garder pour toi, là où il est en sécurité. Ou bien le partager derrière ton olid, abrité derrière une impression fumeuse de sécurité.

— Je désapprouve leurs méthodes et la base même de leur groupe, tu réponds tranquillement. Comme si le sujet avait peu d’importance.
Cependant, ta réponse reflète vraiment ta véritable position sur la question.
Abandonner les dieux qui vous ont placé là… Vénérer celui du chaos... Les dieux ont failli, c’est assez certain, même si l’idée que des dieux puissent faillir te paraît toujours aussi étrange. Tu te dis que les dieux ne sont que des personnifications extrêmes, sans aucune nuance. Rien de bon ne découle jamais du manque de nuance.
Tu n’ajoutes pas que certaines idées ne te paraissent pas forcément bonnes à jeter. Ça, tu le gardes pour toi.

Tu es conscient que tu ne peux pas refuser de répondre à sa question pour espérer avoir sa confiance, quelque chose qui t’es absolument nécessaire. La dernière chose dont tu as besoin c’est qu’il commence à te cacher des informations !
Par curiosité (et par sécurité), tu profites de la perche qu’il t’as tendue pour lui retourner la question :  — Qu’est-ce que tu en penses toi ?

Tu ne peux pas non plus réfuter la légitimité de sa question suivante. Ils ont tous le droit de savoir. Après tout, vous êtes tous Légion. Tu es peut-être le fondateur et le leader mais tu restes une seule personne, que ça te plaise ou pas.
Un air plus sérieux sur le visage, tu réponds honnêtement
 — Non, sauf si je n’ai absolument aucun autre choix pour atteindre nos buts. Je doute qu’ils tolèrent l’existence d’un groupe parallèle au leur qui refuse de se soumettre à leur autorité.

Tu t’es donné suffisamment de mal pour échapper à leur radar, ça n’est pas pour tout gâcher. En plus des problèmes évidents de sécurité que ça soulève. Encore une fois.
Tout s’accélère, tu n’es pas certain d’aimer ça. Perdre le contrôle est totalement exclu, tant pis si ça signifie négliger tout le reste.
pv. Joyce
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Jeu 18 Aoû - 12:35Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu grignotes la dernière potatoes. L’esprit ailleurs. Pensif. Effectivement, trouver leur leader n’allait pas être une mince affaire. Loin de là. D’autant plus que le caractère pas vraiment légal de leur organisation n’allait pas faciliter la tâche. Tu doutes bien que ce dernier n’était pas recensé sur Freeden. Ou alors pas directement. Tu te grattes la tête avec la seule main de libre qu’il te reste. Malgré le côté impossible de la chose, tu n’en étais pas moins motivé. Comment dire non à un défi ? C’est justement le côté insurmontable de cette tâche qui t’attire. Ton addiction pour les jeux dangereux venait de refaire surface.

Ok donc je me focus sur les lieux. C’est bien noté. Dans tous les cas je m’assurerai de trouver une identité. Donc autant se rabattre directement sur les lieux.

Tu étais confiant. Confiant sur cette tâche. Trouver une identité restait la base du hacking à tes yeux. Fouillait dans le passé des autres. Chercher des traces de leur parenté, des liens avec d’autres. C’était toute sa vie. C’est comme ça qu’il s’est formé et qu’il a appris à bidouiller les olid. Le départ. Le commencement de toute sa vie. De l’autre côté. Sa période de justicier.

En parlant de justicier. Tu fronces les sourcils à l’évocation du conseil une nouvelle fois. Décidément, plus tu en entendais parler, plus tu étais persuadé d’œuvrer pour le bien commun.

C’est pas bon du tout. Je comprend vraiment pas pourquoi ils s’évertuent à cacher leur existence. Les gens ont le droit de savoir. Les gens doivent savoir.

C’est là que vous entrez en scène. Vous, Legion. Aucune information ne reste jamais longtemps secrète avec vous. Rien n’est perdu, rien n’est dissimulé, rien n’est effacé. Tout laisse une trace. Qu’ils le veuillent ou non. Et vous étiez là pour trouver cette trace. Avant de la révéler au reste du monde.

Tu l’écoutes ensuite attentivement parler de Némésis. Il te répond sans rentrer dans les détails. Désapprouver leur méthode était un point sur lequel beaucoup semblait tomber d‘accord. Pour ce qui est de la base du groupe, tu étais partagé. Ton instinct te disait clairement de t’en méfier. Voir même d’éviter de croiser leur route.

Moi ? Je me méfie. Je désapprouve clairement leur méthode. Et je pense qu’ils ne souhaitent pas régler nos problèmes. Simplement les remplacer. Ce qui est loin de notre idéal de justice. Je pense que leur groupe est composé majoritairement de gens dangereux. Que je préfère éviter à titre personnel. Mais de là à dire qu’ils sont tous pourris ? Je me réserve une part de doute. La présomption d’innocence des fanatiques.

Tu te permets un trait d’humour qui t’arrache un éclat de rire franc. Si lui ne rigolait pas à ta blague. Il pouvait être sûr que toi tu le ferais.

Très bon point. Je vois mal dans quel monde ils nous laissent exister s’ils apprennent qui nous sommes.

Surtout que tu voulais éviter au maximum d’avoir à les croiser en sortant de chez toi. Ils avaient tout autant besoin d’informations que vous, si ce n’est plus. Tu n’oses pas imaginer ce qu’ils seraient en mesure de te faire subir s’ils parviennent à mettre la main sur toi. Un picotement traverse ta colonne vertébrale à cette seule pensée.
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Jeu 18 Aoû - 14:44Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Tu aimes cette confiance qui nourrit ses paroles. C’est ça que tu recherches chez ceux que tu recrutes. Tu as du mal à utiliser le mot subordonné, bien trop conscient de l’importance d’avoir plusieurs points de vues. Sans eux, Légion n’est rien.

Soupir qui trahit ta lassitude, tu réponds ta théorie, qui est devenue comme une évidence pour toi à force du temps qui passe :
 — Ils aiment le pouvoir. Ils y sont habitués depuis longtemps et maintenant que le contrôle semble enfin proche de leur échapper, ils s’y agrippent de toutes leurs forces. Ils savent que si la menace était révélée au grand jour, Nemesis gagnerait de trop nombreux partisans.

Si l’étendue des pouvoirs de Nemesis était révélée, alors les Hérauts devrait faire face à deux problèmes majeurs : Nemesis d’abord, l’opinion publique ensuite.
— Nous allons préparer le terrain pour nous protéger des conséquences des révélations. Pirater les olid serait une très bonne piste. Ta priorité, c’est de décoder le premier langage. Traque-les, mais il ne faut pas que ça t’empêche de t’occuper du code source. Je vais également m’en occuper, on verra ce que ça donne. Je devrais pouvoir mettre à profit une source à Elyon.

Récupérer l’accès à des bases de données d’Elyon sur des défaillances de puce te paraît tout à fait envisageable. Étant donné qu’elles sont saturées par toutes les implantations de puces fonctionnelles, les désactivations passent relativement inaperçues mais tu es certain de pouvoir trouver des informations de ce côté là.
A moins qu’ils aient un hacker pour couvrir leurs traces et qu’il ai accès à ce fichier. Mais c’est très improbable.

L’avis de V te rassure sur les doutes à peine naissants que tu pouvais avoir. Tant mieux. Tu n’aimes pas douter de tes alliés, ils sont trop peu nombreux pour que tu puisses te permettre ce luxe. Confiance absolue ou pas de contacts.
Qu’il ne prenne pas ombrage de ton avis succinct te satisfait, tu hoches la tête au fur et à mesure qu’il te déroule son opinion. Un petit rire l’accompagne dans son hilarité.

Je doute que les Hérauts soient du même avis que toi.
Les Hérauts non, mais toi oui. Malgré toute l’amertume que tu nourris, tu sais que le désespoir conduit à des choix extrêmes. Mais entre rejoindre Nemesis et mourir écrasé ? Tu refuses de penser au choix que tu aurais pu faire dans ces conditions mais tu comprends bien ceux qui ont choisi la première option. Tu ne peux pas le leur reprocher.
Et votre rôle à vous sera de créer une troisième voie. Pas la voie de Légion, tu n’as pas envie d’embrigader d’autres gens derrière toi pour les protéger. Une voie égalitaire. C’est naïf sans doute, quelque chose que tu t’autorises rarement. Mais c’est ça que tu veux, au fond.
La Justice ce n’est pas forcer les opprimés à choisir entre deux options qui ne leur apporteront rien de bon.

— S’ils n’ont pas le choix, ils nous laisseront vivre notre vie, tu réponds en le regardant. Je n’ai pas l’intention de leur permettre d’atteindre les membres de Légion.
Récolter leurs informations, ça vous donnera un coup d’avance, ou au moins un moyen de vous défendre. Plus vous en aurez, moins ils pourront lutter contre vous.

En changeant de sujet, sans savoir que tu fais échos au chemin de ses pensées, tu enchaînes : — Je ne sais pas si tu comptes rester enfermé ici mais tant que tu ne cries pas sur tous les toits que tu es V et que tu évites les brigadiers, tu peux sortir librement.

Pas que tu aies besoin qu’il sorte sans cesse mais tu vois bien son environnement de vie. Pas le genre d’endroits qui donnent envie d’y rester longtemps.
Le reste d’Understadt n’est pas vraiment mieux mais au moins, il y a un peu plus d’espace.

Et tant que tu ne te fais pas prendre à fouiller des cadavres aussi, tu ajoutes d’un ton sarcastique, dans une tentative de blague bizarre. Toujours ce rapport étrange - décalé - à la mort. Comme si elle n’avait aucune importance.
Il a osé un trait d'humour tout à l'heure, tu tentes d'imiter. D'initier une relation cordiale. C'est une drôle d'idée sans doute mais tu n'as jamais pu être toi hors de ton olid.
Tu n'irais pas chercher une amitié, ça serait étrange, tu as dissocié depuis longtemps amitié du réel. Simplement pousser un peu plus. Profiter d'être toi en face d'un autre humain, pour une fois.
Rester prudent (et donc mystérieux), ça empêchera les choses d'aller plus loin. Maintenir le masque, ne laisser voir ton envie sous aucun prétexte. comme ça s'ils l'écrasent, ça ne te blessera pas.
pv. Joyce

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Jeu 18 Aoû - 15:50Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Le pouvoir. Une question intéressante. Même à tes yeux. Tu t’étais longuement demandé si t’as vie aurait été différente avec du pouvoir. Avec autant de force que ton frère. Si ton chemin à l’heure actuelle aurait été fondamentalement différent. Ou non. Si tu serais resté à ses côtés. Si tu en avais eu la force. Peut-être. La seule certitude que tu avais, les rêves sont rarement réalisables. D’autant plus ceux qui appartiennent au passé. L’époque révolue où dans l’enfance tout te semblait réalisable. La réalité c’est révélé être bien moins douce.

Je doute que le révéler maintenant change grand-chose. Que ce soit à travers Legion ou même Nemesis eux-mêmes. Le peuple ne tardera pas à le découvrir. Ils ne font que retarder l’inévitable.

Tu étais le mieux placé pour connaître ce genre de dénouement. Nier un problème le résous rarement. Bien au contraire même. Il ne fait que s’aggraver de jour en jour. Et lorsqu’il viendra à exploser. Les conséquences seront bien plus lourdes qu’au premier jour. Il l’avait bien vu avec son frère et son père.

Tu hoches la tête en écoutant la suite. Il était bon. Ce n’était pas le créateur de Legion pour rien. Si jamais tu avais encore des doutes au sujet de la légitimé de l’individu se tenant à tes côtés dans cette pièce. Ils venaient tous de s’envoler à présent. Lui aussi semblait être un fervent pratiquant des coups d’avance. Prévoir les conséquences pour mieux les prévenir. Les atténuer ou y faire face. Un sourire s’étirer sur tes lèvres. Tu l’aimais bien cet adl.

C’est dans mes cordes. Je ne comptais pas abandonner les recherches au sujet du code d’origine de toute façon. Pour être honnête j’avais tout autant l’intention d’enquêter sur Nemesis que d’étoffer ma première piste.

Intrigué par cette source dont il n’arrête pas de faire références depuis son arrivée. Tu restes pourtant muet vis-à-vis de ce détail, n’ayant pas l’intention d’outrepasser tes limites en tant que simple membre. Même si la curiosité était bien présente elle. Tu ne voulais pas le froisser alors que vous veniez à peine de vous rencontrer en chair et en os.

Je te tiendrai au courant. Et si possible j’aimerai aussi avoir des retours si jamais. Je pourrais travailler plus effacement si toi ou les autres vous tombez sur un détail important qui m’a échappé.

Plus que tout, tu ne voulais pas être évincé de ce projet. De cette petite découverte. Qui te passionnait au plus haut point. Tu voulais être là. Du commencement, jusqu’à la fin des découvertes. Voir où vous mènera ce code. Cette origine mis à nue.

Mais tu développes une certaine confiance envers lui. D’autant plus lorsqu’il vous promet la sécurité, à toi et aux autres membres. Ce n’était qu’une promesse sur le coup. Qu’une parole donnée. A tes yeux, ça restait une preuve importante. Suffisamment pour que tu te sentes assez en sécurité. Même si tu avais des précautions, c’était toujours bon de se sentir soutenu.

Ils ne rentreront pas facilement chez moi.

Ou ils ne t’attraperont pas vivant. Dans les deux cas, il n’avait pas à s’en faire. Les secrets de Legion était bien gardé avec lui. Il avait même mis au point un plugin pour verrouiller tous ses olid en cas de mort. Au moindre arrêt d’une de ses fonctions vitales. Tout deviendra inutilisable.

Je sors rarement. Et lorsque ça arrive c’est par nécessité seulement. Tu éclates à nouveau de rire. Nan, j’évite de me faire passer pour V dehors. Simplement de l’autre côté. Dans la rue, je ne suis que Joyce. Rien de plus.

Tu n’avais même pas de nom de famille. Tu ne l’avais pas utilisé depuis bien longtemps. Perdant tout contact avec eux. Par choix et malgré toi. Tu n’avais pas revu ton frère à tel point que tu doutais même de son intérêt pour toi. Peut-être que lui aussi, il avait oublié ton existence. Ce ne sera pas le premier. Ni le dernier.

La suite te prend par surprise. Tu restes interdit. Coupé court dans ton rire. Une telle blague, quoiqu’il y eût une part de vérité dedans, tu ne t’y attendais vraiment pas. Mais c’était une agréable surprise. A laquelle tu ne manquas de répondre par un sourire.

Faut bien que je chope du matos. Sinon j’aurai rien pour bosser. Rien à bidouiller.

Et cette simple idée t’était absolument impensable. Intolérable.

Assure tes arrières aussi. A force de fricoter avec ton contact chez Elyon. Ne te fais pas prendre. Les sauvetages c’est pas mon fort.
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Jeu 18 Aoû - 16:37Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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 — Je suis totalement d’accord avec toi. Je suppose qu’ils ne nous prennent pas au sérieux non plus.
Ce qui t’agace un peu. Tu n’es pas du genre à mendier de la reconnaissance mais vous avez accompli des choses, mine de rien ! Les Hérauts le savent, le grand public aussi. Après tout, pour vous, ils sont la même cible. Tout le monde utilise une Olid.
Ou peut-être qu’ils sont simplement trop certains d’être capables de résister à tout. Aveuglés par le pouvoir.
Sans doute les deux. Plus tu avances, plus tes doutes envers le système enfle. Tu ne peux pas dire que tu apprécies ça.

 — Parfait dans ce cas ! Je te laisse gérer. Tu sais qu’il s’en sortira parfaitement.

Hochant la tête à sa demande qui te parait tout à fait naturelle, tu réponds : — Bien sûr. Tout le monde sera tenu au courant des avancées des différents groupes. Pour des raisons de praticité en premier lieu. Et puis tu comprends aisément que travailler sur une idée pour s’en trouver déposséder sans pouvoir savoir comment les recherches avancent puisse être frustrant.   La coopération c’est la clé. J’ai bloqué sur les Olid pendant plus de dix ans, tu m’as apporté une solution à laquelle je n’aurai jamais pensé.

Même si tu détestes l’admettre, une vérité ne fait pas de mal de temps en temps. Tu demandes de l’honnêteté, la moindre chose est de l’être en retour.

— Je souhaite surtout qu’ils ne trouvent jamais chez toi. Ta légèreté apparente s’efface pour quelques secondes.
C’est comme ça que tu te figures un vrai leader. Pas seulement celui qui donne les ordres, aussi celui qui s’assure que tout se passe bien. Et s’ils trouvent le logement de V, tu auras complètement échoué de bout en bout.

— Je comprends ça. Le sourire revient, sincère.
Tu supposes que vous êtes tous pareil, au moins un peu. Tous n’ont peut-être pas été jusqu’à scinder leur façon d’être de façon aussi violente que toi mais il n’empêche qu’adl ne sort jamais alors qu’Odelin passe ses journées dehors au travail.
Au cœur de l’empire qu’adl a juré de détruire.

— Je pense qu’on se ressemble tous là-dessus.
Que c’est étrange de le dire à voix haute !

Ne t’en fais pas pour moi, tu le rassures avec un sourire amusé. Son inquiétude te touche bizarrement. Toi qui déteste qu’on se préoccupe de toi, ça te fait pourtant quelque chose.  Mon contact est très prudent.
Autant que toi en réalité étant donné que vous êtes la même personne. Mais ça, tu le garde pour toi.

 — Au moindre risque, j’annule tout et il le sait.
Poser ta démission te coûterait mais si c’est pour assurer la sécurité (et l’avenir) de Légion, tu n’y réfléchiras pas à deux fois.
Et puis, tout ne sera pas perdu, tu t’en es assuré.
pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
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Jeu 18 Aoû - 17:10Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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C’était frustrant. De se sentir ignorer de la sorte. Ton côté hacker était rassuré. Mais ta part de justicier hurlait tout au fond de toi. Comment ouvrir les yeux du peuple alors que le gouvernement corrompu de cette ville ne te prend pas au sérieux. Toi et Legion. Qu’il en soit-ainsi. Qu’ils profitent de leur sécurité factice, de leur déni ancré. Qu’ils se prélassent dans ces aspects de leur vie acquise. Où tout est tracé. Ou tout n’est que prédestiné. Ils apprendront tôt ou tard votre existence. Et lorsque ça arrivera, il sera trop tard.

Un peu des deux oui. Ils seront forcés de nous prendre au sérieux bientôt. Elyon ne pourra plus limiter notre emprise ni nos implications. Ils ne seront bientôt plus en mesure de couvrir notre existence sous une brume de contrôle. Ils ne contrôlent plus rien.

Ton regard se tourne vers l’olid. C’était à votre tour maintenant de définir les règles du jeu. A présent que ce code avait été découvert. Il suffisait de percer son secret pour reprendre les rênes. Une perspective qui te faisait trépignait d’impatience. A la simple idée de l’imaginer se produire.

Ce n’était plus qu’une question de temps. De semaines. De jours. De minutes. Tout n’était plus qu’à un simple compte à rebours. Lorsqu’il arrivera à son terme. La révolution sera enfin en marche. La justice éclatera au grand jour. Aux yeux de tous, des hérauts, de Nemesis. Tous. Ils seront forcés d’ouvrir les yeux sur tout ce qu’ils cachent, tout ce qu’ils dissimulent, l’évidence même qu’ils réfutent.

Avant que l’empire ne chute.


Tu ne peux pas effacer ce sourire niais qui orne à présent ton visage. Persuadé que tout était sur le point de changer. Que tout avait un sens. Notamment ta vie. Enfin.

Avec notre équipe ce n’est plus qu’une question de temps. Avant que l’on ne perce ce mystère. J’ai hâte d’en voir le bout. Mais surtout. J’ai hâte de voir cette nouvelle ère se lever.

L’ère de Legion.

Une sombre brume vient pourtant effacer ton rire.

A choisir, je préfère qu’ils ne trouvent jamais le chemin de ma porte.

Tu avais beau imaginer une fin digne. Voir héroïque. Voir en éclat. Littéralement pour le coup. Tu voulais tout de même éviter de mourir maintenant. Disparaitre aussi tôt, avant même de découvrir cette vision du monde que tu portais en toi. Il n’y avait rien de plus frustrant à tes yeux.

Tu t’étires de tout ton long, pour faire disparaitre cet air contrarié qui s’installe petit à petit sur ton visage. Pour te changer les idées.

Ouais, on se ressemble. C’est drôle dans un sens. Je ne t’avais pas imaginé comme ça.

Tu te tournes vers lui. L’observe en silence.

Pas physiquement, je veux dire. Physiquement non plus je ne t’avais pas imaginé comme ça. Ce que je veux dire. Où je veux en venir c’est que… Tu pousses un râle énervé en te mélangeant les pinceaux. Contrarié par ta propre inaptitude sociale. Bref, ça fait plaisir de te voir adl.


Même si tu ignorais beaucoup de chose sur lui. Si ce n’était tout. Jusqu’à son prénom. Tu avais enfin l’impression de côtoyer quelqu’un capable de te comprendre. De partager ta passion, tes questions. Voir même de t’apporter quelques réponses. Une sorte d’ami que tu n’as jamais eu. Rien que pour ça. Tu voulais lui dire :

Merci.

D’être là. D’être venu. D’avoir accepté de te rencontrer. De t’avoir enlevé à cette solitude qui te hante et te consume. Tu as beau donner l’impression d’y être habitude. D’y être insensible. En réalité. Même toi, tu es bien plus touché que tu ne veux le croire. Personne n’est fait pour vivre seul.

Je sais que tu feras attention. T’as l’air d’avoir pris tes précautions ici. Mais tout de même…

Un soupir, tu ne pouvais pas t’en empêcher. De t’inquiéter pour lui. Pour son sort. Peut-être parce qu’il était le seul à venir te voir ? Peut-être.

Je peux te poser une question hors sujet ? D'abord hésitant, tu finis par craquer avant d’écouter sa réponse. Si un jour, on se retrouve contraint, forcé de prendre position. Entre favoriser les hérauts et Elyon. Ou Nemesis. Tu choisirais quel camp ?

Un silence. Alors que tu attendais la réponse. Déglutissant avec grande peine tandis que ton regard était braqué droit sur lui. Tel deux projecteurs.

En silence. Tu attrapes une bouteille qui traînait sur ton bureau.

Ice Tea ?
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Jeu 18 Aoû - 19:10Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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— à choisir, je suis d’accord avec toi.
Tu as beau être détaché, ce n’est pas le genre de sujets que tu aimes aborder.

— Pourquoi ça te surprend ? tu réponds, sincèrement intéressé par la réponse. Comment m'imaginais tu ?
Encore une fois, tu aimerais beaucoup avoir la réponse. La façon dont te voient les autres t'as toujours fasciné et importé, pour être certain de ne pas correspondre à l'idée qu'ils avaient de toi.

Ses commentaires sur ton physique te font rire.
 — Je ne suis pas toujours comme ça, tu avoues à moitié. Un aveu bien assez grand cependant.
Et la lentille qui n’arrête pas de te démanger brûle de lui prouver à quel point. Tu as envie de cligner de l’oeil frénétiquement pour que ça passe - ça ne changera rien bien sûr, tu commences à avoir l’habitude avec ces lentilles.
Tes précédentes n’avaient pas ce problème mais tu n’as pas réussi à retrouver la même gamme. Et changer de couleur était un peu exclu. Alors tu es coincé avec cette boite.

Il s’embourbe dans ses mots, mais tu comprends l’essentiel et réponds rapidement, pour ne pas le laisser dans sa galère : — C’est réciproque.
Le remerciement est très inattendu mais te touche, encore une fois.

 — Je sors assez peu, (comme adl, en tout cas)  c’est inhabituel pour moi aussi.
Et ça te fait du bien. Plus que tu n’aurais imaginé.

 — Je suis en contact avec lui depuis des années. On a l’habitude de travailler ensemble.
Vous vous complétez même très bien.

Ta curiosité encore sollicitée, tu hoches la tête en le regardant. T’efforce de ne rien laisser paraître.
Cette question hante tes nuits ces temps-ci. Depuis le début de Légion, c’est une interrogation qui revient régulièrement mais depuis quelques mois… tu y as le droit presque tous les soirs.
Des points d’interrogations qui tournent en boucle, des doutes qui s’y ajoutent. Et toi tout seul pour gérer sans le moindre début de commencement de réponse.

 — J’espère ne jamais être confronté à ce choix, tu réponds en toute honnêteté.  Mais si c’est le cas un jour, personnellement j’irai vers Nemesis. Les mot te brûlent. Tu es malade rien qu’à penser que ça pourrait se produire.  Mais je n’obligerai personne à me suivre.
Choisir entre les deux, c’est comme choisir entre la peste et le choléra. Entre mourir noyé ou brûlé vif.
Tu excères l’hypocrisie. Après avoir lutté contre Elyon toutes ces années, te replier dans leur giron.. Ça n’est pas faisable. Le retour en arrière est impossible depuis des années pour toi.
Retourner ta veste est exclu. Et si tu t’opposes aux deux, Elyon est ceux que tu ne peux suivre.

A la proposition tu réponds par un sourire : Pourquoi pas ?
S’il en prend aussi seulement, te souffle une petite voix désagréable dans ta tête. Petite voix que tu ne parviens pas à faire taire.

La lentille continue à faire son cirque, tu ne peux pas te retenir de cligner plusieurs fois des yeux. Fort.
Et la lentille saute pour rouler à terre. Avec un soupir amusé, tu commentes : — C’est exactement ce que je voulais dire quand je parlais de mon apparence.
Tu n’as jamais eu honte de ton oeil aveugle. L’exposer ne te dérangerait pas mais le dissimuler derrière une lentille te permet de cacher ce trait distinctif : les borgnes sont rares. Tu préfères te réfugier dans l’anonymat innocent d’une paire d’yeux verts colorés.
Si tu te dissimules ainsi même aux yeux d’un allié, c’est davantage par crainte des paires d’yeux qui roderaient à l’extérieur que par rapport à l’allié lui même.
De plus, adl a une apparence à lui. Autant qu’il s’en serve.
pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
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Jeu 18 Aoû - 22:10Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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A choisir. Tu serais aussi d’accord avec toi. Mais tu gardes cette blague bien nulle entre tes dents. De peur qu’il l’entende à travers ta bouche. A travers le verre que tu lui tends. A travers le verre que tu descends.

Avant d’afficher une mine pensive. Complètement absorbé par sa prochaine question. C’est une bonne question. Très bonne. Comment il le voyait. adl. Le fameux. Celui qu’on n’imaginait pas justement. De peur de briser le mythe. Alors que la réalité dépassait largement ta fantaisie. Mais ce n’était pas pour te déplaire.

Je te voyais avec des cheveux bruns ou foncés ? Le regard clair ? Tu plisses les yeux. Te gratte le menton. Moins drôle aussi. Plutôt froid, assez distant. Pas très bavard. Limite qui s’adresse à moi par mots monosyllabiques.

Un piètre portrait qu’il était en train de dépeindre. Bien peu élogieux. Faisant contraste avec celui qui se tenait à présent devant toi. Pour le meilleur. Evitant ainsi le pire.

Je me doute. Le contraire m’aurait étonné d’ailleurs.

Une moue amusée se dessine sur ton visage. Tu l’imaginais avec cette dégaine. Déambulant dans les rues de la ville haute. Quoique, tu n’avais jamais vraiment pris le temps de visiter la ville. Ton imagination limitée se retrouva vite endigué par tes propres faiblesses.

La prochaine question attira toute ton attention. C’était la fameuse question. La question. Celle que vous vous posez tous. Nombreux à s’interroger au sujet de cette éventualité. Tu l’écoutes religieusement. En silence. Sans oser bouger un muscle, de peur de l’interrompre indirectement. Une fois qu’il eut terminé. Un silence pesant pris possession des lieux. N’osant pas le briser. Tu ignorais s’il avait réellement terminé son discours ou s’il marquait simplement une pause. Il te fallu plusieurs minutes d’attentes pour te décider à enfin le briser.

Merci d’être honnête. Ou assez franc pour me donner une réponse. T’essayes l’humour mais t’affiches juste un sourire gêné face à cette situation. Je comprends ton point de vue. Que je partage aussi d’ailleurs. Que Nemesis soit un bon ou un mauvais changement. Ils restent un changement. On arrivera à rien en retournant du côté d’Elyon. Au contraire. On sera à nouveau pied et point lié.

Un long soupir s’échappe de tes lèvres. La tête qui tombe dans le vide dans un râle.

Et c’est retour à la case départ pour nous si ça arrive.

Un avenir que tu préférais éviter si possible. Quitte à choisir. Autant prendre le risque de voir l’île exploser. Ce n’était pas la meilleure des solutions. Mais ça reste une meilleure solution que l’inaction.
Une option que tu avais bien trop favorisé au cours de ta vie.
Tu étais à présent capable de changer les choses.

Hors de question de redevenir celui que tu étais.

Tu étais à présent justicier.

Décidément t’es vraiment plein de surprises.

Plus tu apprenais à le connaître. Plus tu apprenais à apprécier sa compagnie. Qui n’était pas pour te déplaire. Loin de là.

Tu l’observes, horrifié. Ne sachant comment réagir face au spectacle qu’il venait d’offrir. Son œil qui tombe par terre. Littéralement ? Non ? Ta bouche s’entre-ouvre mais rien ne sort. Aucun son. Rien qu’un vide face à cette absence de sens. Tu clignes plusieurs fois des yeux, remettant en question ce que tu avais devant toi. Impossible qu’il vienne de perdre un œil. Tu n’avais pas assez de connaissance en médecine pour l’affirmer. Mais tu pouvais penser sans trop t’avancer qu’un œil ne tombe pas par hasard. Ni aussi brusquement. Tu plisses les yeux vers la forme par terre. A ses pieds. Suffisamment pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un œil à proprement parlé.

Oh. D’accord. Ok je vois. Non c’est pas ce que je voulais dire. Désolé. C’était pas un jeu de mot. C’était…. Rien… BREF.

Tu soupires. Limite tu transpires face au malaise que tu viens d’instaurer. Si tu pouvais disparaitre discrètement et dignement sous ta couette tu l’aurais fait. Mais tu avais un doute concernant la seconde partie.

C’est arrivée comment ? Ta blessure ?

Tu changes de sujet tant bien que mal. Sans être réellement convaincu. Vu ses précautions, tu le voyais mal te déballer sa vie. Même si tu étais réellement curieux à l’idée d’en apprendre plus sur lui. C’est la base lorsqu’on est ami ? Non ? Tu ne peux que supposer.
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Jeu 18 Aoû - 23:51Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Sa description te fait sourire. Tu as effectivement les cheveux sombre, sans la coloration. Mais ça, il ne peut pas le savoir.  

— Tu me flattes, je ne suis pas si drôle que ça ! Répondu encore une fois d’un ton léger, pour cacher que ça te touche vraiment, au final. C’est bête, ça ne devrait pas.

— Merci pour ton honnêteté. Tu préfères que les gens pensent du mal de toi et le savoir plutôt que penser être apprécié alors que ça n’est pas le cas. De toute façon, tu pars généralement du principe que les gens ne t’apprécient pas spécialement tant que tu ne reçois pas de preuve du contraire. Ça évite les déconvenues.
Lui ensuite te remercie pour ta propre honnêteté. Sur un tout autre registre ceci dit.
Un côté de toi est satisfait de savoir qu’il partage ton avis. Un autre espère ne jamais en arriver là. Quitte à tout saboter.
— Être prévisible est ennuyeux.
Cette phrase résume à elle seule toute ton existence avec une précision acceptable.
Et puis la lentille tombe.

Tu ne peux t’empêcher de rire à sa réaction. Un rire franc qui te prend entièrement. C’est tellement… honnête comme réaction.
Ton sérieux repris à grand peine, hochant ta tête de droite à gauche pour signifier que ça n’est pas grave, tu réponds, le regard dans le vague, comme si ça n’était pas vraiment toi qui l’avait vécu :
— Infection. J’étais petit.

Tu le laisses imaginer le reste, occultes ta génitrice qui n’avait plus la force de s’occuper de toi, le médecin trop coûteux et puis après les services sociaux que l’incident a réveillé. Ça ne concerne que toi. Et Mannes. Après tout, il était là aussi.
C’est comme si tout ça appartenait à une autre vie. Ta vraie naissance, c’est lorsque Mannes t’a pris dans ses bras en te promettant que ça irait, qu’il a essuyé tes larmes de môme effrayé, qu’il t’a élevé comme son propre fils.

Tu hausses les épaules, comme si ça n’était pas grave, t’extrayant du torrent de pensée qui mine de rien allait t’engloutir. Au final, ça n’est plus grave maintenant, ça te n’impacte pas au quotidien. C’est ça l’important. Tu fais tout d’un œil comme d’autres fonctionnent avec deux.
Tu quittes le pathos bien trop prononcé de ton discours pour embrayer sur des préoccupations purement matérielles (tout ce qui te vient lorsque tu parles de ton œil, en réalité) :
— C’est un trait distinctif assez reconnaissable, donc je le dissimule quand je peux.

Il comprendra aisément ton attrait pour l’anonymat. Après tout, vous êtes semblables.
— Ce n’est pas quelque chose qui me pose problème, j'ai l'habitude. Je suis borgne, un autre est grand. C'est pareil. Tu clos le chapitre, pour lui dire de ne pas s’inquiéter. Tu ne veux pas de pité, encore moins pour quelque chose qui fait partie de toi depuis ton enfance et qui n’a jamais été une gêne à tes yeux.
Un moteur, parfois. Un frein, jamais.
pv. Joyce

Vierge
Joyce Oswald
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Ven 19 Aoû - 0:27Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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Pas aussi drôle. Honnêtement. Tu ne pouvais rien affirmer, ce n’est pas comme si tu avais à ta disposition un quelconque élément de comparaison. Tu ne l’avais que lui. Tu n’avais qu’adl. Dans ce lieu bien trop vide. Dans ce lieu bien trop silencieux. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire bêtement, presque naïvement. Cette situation. Tout ça. C’était nouveau à tes yeux. Tu ne pouvais pas t’empêcher de le découvrir avec une certaine ponte d’admiration, d’incrédulité et d’étoiles dans les yeux. Comme l’enfant l’aurait découvert avec toi. Si seulement tu avais eu cette enfance.

Toujours surprendre. Avoir un coup en avance. C’est mon credo. Sans ça, ma vie serait bien fade. Pas vrai ?

Encore une question rhétorique. Tu avais déjà ta réponse à cette question. Au fond de toi, tu n’avais besoin ni de conformation. Ni d’approbation. Tu exprimais simplement le fond de ta pensée à haute voix. Ce qui était aussi une autre de tes habitudes.

Le bon côté des choses, il allait vite voir toutes tes petites manies. Tu étais bien incapable de les dissimuler longtemps ici. Dans ton chez toi. Dans ta bulle. Dans ton espace. L’un des rares endroits où tu te sentais en sécurité dans cette ville.

Si ce n’était pas le seul.

Tu restes abasourdi par sa réponse. Tu ne t’attendais pas à une fin normale pour son œil. Dénué de peine et douleur. L’œil tombe rarement sans regret. Mais en apprenant la nouvelle, tu ne pouvais que ressentir une pointe de tristesse à son égard. Alors qu’il abordait le sujet avec bien plus de calme que toi. C’est lui qui l’avait perdu mais tu étais celui qui était le plus touché. Ironique.

Je suis désolé. (De quoi ? Tu n’en avais pas la moindre idée). Ça ne devait pas être facile. A cette époque…

Tu ne savais pas quoi dire. Quoi faire. Tu te sentais terriblement impuissant. Il n’y avait plus rien à faire, plus rien à dire. Et tu te rappelais une époque révolue bien douloureuse. Ou là encore, tu n’avais aucun impact sur le monde. Ni l’un, ni l’autre.

Je suppose que ton enfance n’a pas dû être facile….

Encore un point commun que vous sembliez partager malgré vous. Malgré toi. Encore un point, qu’il aurait mieux valu ne pas avoir à partager. Ton enfance aussi avait été loin d’être douce. Au contraire. Tu n’en gardais aucun bon souvenir. Aucun souvenir particulier d’ailleurs. Rien que des chagrins à peine dissimulés.

J’avais remarqué. Voilà qui a du sens. Je ne vais pas aussi loin que toi. Mais je cherche à masquer au possible ma présence lorsque je sors.

Pour les rares fois où tu es obligé de côtoyer le monde extérieur. Pour les rares fois où tu t’infliges ce sort. Tu n’avais pas son expertise en la matière. Mais tu faisais de ton mieux pour cacher ton apparence, pour éviter que les regards se tournent vers toi. Pour ne pas qu’on te reconnaisse au grand jour. Alors qu’il n’y avait personne pour connaître ton identité au départ. Car tu n’étais personne dans ce monde.

Joyce Oswald n’existait pas.

Tu n’étais que V.

Une vérité que tu avais appris à graver au plus profond de ton esprit. Que tu portais à présent en toi.

Tu le prends…. Etonnement bien. Je suis surpris. Je ne suis pas sûr d’avoir la même réaction si j’étais à ta place.

Léger sourire, plus triste cette fois. Plus distant, alors que ta langue se délie. Sans même t’en rendre compte. Sans même le percevoir.

J’ai moi aussi perdu quelque chose.

Plusieurs choses. Mais tu ne voulais pas plomber davantage l’atmosphère. Et ce n’était ni le lieu ni le moment de faire s’affronter vos passés tragiques.

Mais comme tu dis. V a tout à gagner à présent. Alors qu’importe le passé. N’est-ce pas ?

Tu lèves les yeux vers lui, toujours avec ce sourire triste. L’air de chercher une approbation cette fois-ci. Un signe. Si ce n’est de lui. Du destin. Pour qu’il lui offre enfin ce qui a cruellement manqué dans sa vie. De l’espoir.
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Ven 19 Aoû - 0:56Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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We are an idea,

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La discussion glisse vers des zones que tu préférerais éviter. Alors tu éludes un peu (beaucoup).
Tu ne veux pas trahir la confiance qu’il t’accorde en repoussant ses questions.
Mais adl n’est pas Odelin. adl compose avec le passé d’Odelin parce qu’il n’a pas vraiment le choix, c’est tout.
Alors tu repousses le dégoulinant d’une réponse courte mais la moins sèche possible. Le problème n’est pas Joyce, le problème c’est le sujet.
— Je suis quelqu’un de très chanceux. J’aurai sans doute pu (dû) avoir une enfance horrible, mais ça n’a pas été le cas.  Toujours le ton léger et insaisissable, celui qui donne l’impression que rien n’est grave.

Grâce à ton incroyable demi-frère. Que tu ne pourras jamais nommer ton père, malgré tout ce qu’il a fait pour toi. Ça serait à la fois trop et pas assez du tout.
Mannes c’est… Mannes. Il n’y a que son prénom qui définisse bien tout ce qu’il est pour toi. Tout ce que tu ressens pour lui, aussi. Même après toutes ces années, après avoir quitté la maison familiale, après l’avoir laissé vivre sa vie avec son compagnon.
Il reste celui qui t’a élevé.

— C’est plus facile d’exister quand personne ne fait attention à nous.
Paradoxal et pourtant terriblement réel.
Tu vires dans le sentimentalisme ceci dit. Ça ne te ressemble pas trop. Ni à adl ni à Odelin.

Un petit sourire, tu réponds : — Ce sont les autres qui en font tout une histoire. Ça n’a rien changé à ma vie.
Pour ne pas dire que tu gardes peu de souvenirs d’avant et que c’est beaucoup mieux comme ça. Car en réalité, ça a tout changé à ta vie. Mais c’est privé. C’est ton histoire et tu la gardes pour toi, qu’importe que tu apprécies vraiment Joyce ou pas.
La pitié ou la compassion sous-jacente t’incommode. Lorsque ce sont de parfait inconnus, tu en ris sans y penser.
Mais là, c’est d’un membre de Légion dont il s’agit. Quelqu’un qui doit te voir comme quelqu’un de fort, comme un leader (ou ce qui s’en rapproche le plus).

Un sourcil relevé, ta curiosité parle pour toi (bien content de changer de sujet malgré tout) : — Qu’est ce que tu as perdu ?

Il pourra t’envoyer balader s’il le souhaite, tu n’insisteras pas. Tant que vous ne revenez pas sur le dégoulinant.
Tu n’as pas trop regardé dans son passé - tu aurais pu, tu avais trouvé quelques pistes. Mais tu évites de fouiller tes alliés lorsque ça n’est pas nécessaire. Question de respect. La confiance se mérite, des deux côtés.
Tu sais juste qu’il y a des choses compliquées du côté familial.

Il te regarde, avec un air… abattu. Au moins un peu. Un air de ceux qui se battent pour revenir à la surface. Pour continuer à avancer malgré tout.
Son passé te fait l’impression d’un énorme boulet qu’il traîne.

S’il attend de toi que tu l’en débarrasses, tu vas avoir des difficultés. Le mieux que tu peux offrir, c’est de la sincérité criante. Dire ce à quoi tu crois plus fort que tout, ce qui est vrai pour toi depuis tes quatre ans, en le regardant droit dans les yeux :
— Qu’importe le passé. Légion va accomplir de grandes choses et on y sera.

Si tu garde tes sentiments pour toi, tu n’es pas très doué avec ceux des autres lorsqu’il leur prend l’idée farfelue de te les confier. Tu te sens comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Tu préfères quand les discussions restent factuelles. Au moins, tu n’as pas cette impression désagréable de gros balourd.
pv. Joyce

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Sujet: Re: (END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)

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(END) We are an idea, and ideas are bulletproof (Odelin)
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