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(cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
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Jeu 1 Sep - 21:27Sujet: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
Anonymous

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Who makes the malin

falls in the ravin

Idiot, stupide, crétin.
Des qualificatifs que tu ne t’appliquerais jamais en tant normal mais qui décrivent parfaitement ton attitude.

T’es sorti tard du travail.
Vraiment tard, la nuit déjà tombée depuis plus d’une heure alors que le jour court jusqu’à vingt-deux heures trente au moins ces temps-ci.

Et inconscient que tu es, tes pas t’ont guidé sans précautions jusqu’au monorail. Pour éviter les grosses artères habituellement bondées, tu as choisi les ruelles étroites, sans penser une seule seconde que les rues pleines à vingt et une heures le seraient sans doute moins à vingt trois passées. Et que les gens peu recommandables rêveraient de tomber sur une “occasion” comme celle que tu représentes.
Ton apparence trahit le milieu aisé auquel tu appartiens - auquel ton masque appartient, tu te répètes.
Alors forcément, dans une ruelle sombre… Non, ça n’était pas une bonne idée.

Ils t’ont entouré, t’ont ordonné de vider tes poches. Avec un petit rire, tu as sorti tout leur contenu : un briquet, un vieux mouchoir, la clé de chez toi. Rien d’intéressant, donc.
Ton air assuré insupportable accroché à ton visage, t’as sorti une ou deux répliques spirituelles de ton cru, le genre qui suffit à ce qu’on te fiche la paix dans des lieux où les mots sont les plus grandes armes.
Ici, ça n’est pas passé. Et t’as l’audace d’être surpris
Les mots ne valent rien face aux poings et toi, tu es absolument un gringalet.

Tu n’as pas eu le temps de te défendre avec l’air qu’un coup de poing t’a expédié par terre, sur le sol humide. Ta joue tâte le sol irrégulier qui s’imprime sur ton épiderme.
Leurs rires éclatent au dessus de toi. Les coups continuent à pleuvoir, principalement sur ton torse. Ça craque de partout mais t’implores pas. Ils te conspuent, te raillent. Si t’avais pas fait le malin, ils t’auraient laissé tranquille, qu’ils te racontent. Ta foutue grande gueule a causé ta perte, t’expliquent-ils.

Mais t’y crois pas. Ta simple présence justifie à leur yeux la violence.
Tu t’accroches désespéramment à ta rationalité. La douleur c’est dans la tête. C’est dans la tête. Rien que dans la tête.
Ton cerveau dérangé se rassure : ils ont épargné ton visage et tes mains.
Comme si ça avait de l’importance !
Ces foutues apparences auront ta peau.

Des pas s’approchent. Le groupe d’agresseurs ricane.
T’as honte de ta faiblesse.
Tu crèves de douleur mais la honte plus importante encore l’emporte. Elle te fait t’accrocher, étrangement.

Une voix féminine qui te parait vaguement familière résonne dans la ruelle. Et puis les coups cessent, t’entend des bruits sourds, des insultes. Prostré contre le sol, tête droit sur le mur, tu suis avec tes oreilles une lutte visiblement inégale, entre le groupe et… une seule personne ?
pv. Juniper

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Juniper Oswald
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Ven 2 Sep - 21:37Sujet: Re: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
Juniper Oswald

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K I N G

La nuit, Juniper chasse. La nuit est son domaine, son éthéré lieu de prédilection où chiens et chats n’étaient que des vulgaires chaperons de sa chasse, de son appétit naquissent monstre et impatience car tous savent qu’elle n’est ni un oiseau ni sa descendance, elle est le bec et l’ergot d’une carcasse.

La mort est le lustre de son pelage, la famine était l’ennemi accroupie au creux de ses os prête à déferler à chaque manquement de sa part. La bénédiction d’Isaac valait tous les grognements de sa chair, toutes les douleurs de ses bouches enfouies dans le tissu de ses muscles arrachant les lambeaux de sa graisse pour se sustenter.

Et ce soir-là, les chiens écumaient de leurs babines la lourde salive de l’envie.

Seul Eclipse et son ignare de frère savait quelle était son lieu de traque favori. Les beaux quartiers là où la crasse se cache sous les semelles crantées des hommes, pointant dans le décolleté des femmes, le monde ici là bas ne pouvait être pur que grâce aux sacrifices de ceux d’en bas. Juniper n’avait pas la moindre gêne à voir les miséreux sous sa fenêtre, ouvrir la bouche dans le seul espoir qu’une mouche se pose sur leurs langues fétides, Juniper appréciait celui qui défigura l’autre par sa puissance. Mais quelle déjection profonde était de voir toutes ces manières, ces règles d’un temps où la politesse est le seul rempart face à la créature cachée dans les tourments des hommes. Elyon district était ainsi son lieu de prédilection, quelle délicate agonie pour ces hommes et ces femmes tandis qu’une inconnue pressait son corps contre eux. Elle aimerait tant…

Plus.

Juniper.
désirait plus.

Mais Isaac était formel dans le pantin fait dans son esprit, elle l’imaginait déjà héros d’un théâtre de ruine et de bois à lui faire la morale de ses bras désarticulés. Quelques inconscients avaient déjà succombés à sa peau, personne n’était évanoui mais ces contacts la rendaient folle. Elle était privée, tentée par le maigre afflux d’énergie condensée dans son torse quand soudain, Eclipse l’écouta.

Des cris, une voix masculin qu’elle avait appris à reconnaître, des injures et des répliques bien placées dont l’intelligence passait au-dessus de sa bestialité, mais une voix étouffée par l’odeur adorée du sang versé. Ce n’était que quand l’un d’entre eux glapit un bruit ressemblant à “LA fille” qu’elle prit conscience qu’elle se tenait là, ombre portée sur le corps tremblant d’Odelin.

Était-ce la colère qui rendait ses traits aimables ? La connaissance que SA CIBLE a été touchée ? L’irrémédiable haine provoquée par ses racailles au visage rendu insignifiant par la drogue et la pathétique envie des rats face aux étoiles ? Mais elle ne put que rire devant la concupiscence qu’elle lisait dans le creux de leurs fossettes, répugnants petits vermisseaux.

L’un d’entre eux parla de ses seins, elle ne vit que le sang recouvrant les traits uniques de sa proie. L’autre mentionna un bon temps à venir, Juniper nota que l’affaissement de sa jambe d’Odelin correspondait à ce que Nova appelait “une sacrée merde” et le troisième agita ce que Juniper pouvait qu’appeler un couteau à beurre devant elle. Alors c’était d’un rire aquilin qu’elle prit la lame à pleine mains, en laissant son sang écarlate souillé sur les pavés ardoise du sol et qu’elle annonça :

-Je n’apprécie pas qu’on touche mon chaton, surtout dans quel état vous allez me laisser. Vraiment, pas cool les gars.

Le reste fut un déluge, des corps s’abattant sur elle dans un fouillis de membres et de cris et Juniper qui riait des maigres flammes lancées, dansait avec la terre ondulant timidement à ses pieds, soufflait la brume pathétique vers son propriétaire. Mais il était temps d’arrêter, et de punir. Ses bras sans force notable viennent enlacer le goût du natif ardent et sa bouche lui fait un baiser. Mais ses dents désiraient plus qu’un baiser, bien plus que cela car c’était dans un rauquement qu’il se débattit quand un morceau de sa chair vint à être détaché de son crâne.

C’est avec plaisir que Juniper entendit le craquement de la nuque du natif insipide sur le mur, c’est avec joie que Juniper emballa le dernier avec son petit couteau. Et elle se baffrait de tout ça, se réjouissant de ces 3 mères ayant sacrifié 9 mois de leur vie pour lui offrir un tel festin. Certains étaient peut-être encore en vie quand elle s’agenouilla à côté de son prénommé chaton, repoussant avec tendresse les cheveux encombrant son front. Des yeux voilés de douleur lui rendait la tendresse maternelle qu’elle émanait tandis que de sa main encore vierge du sang glissa le long de son corps. Eclipse soit remercié Nova de lui avoir appris à reconnaître les irrégularités anormales d’un corps sain :

-Quoi de neuf, chaton ? Je te quitte du regard un instant et tu es à ça de finir laisser pour mort dans une ruelle sans nom. Vraiment pas top comme fin de vie, tu me diras.

Elle était rassasiée, car c’est sans désir qu’elle continua à détailler son corps pour cerner les dégâts fait par la vermine :

-Ouille ouille, Odelin, fallait-il vraiment que tu fasses le malin ? Sois assuré que j’ai suivi une formation de santé de qualité absolument intergalactique, et ça tu peux me croire. Je crois que tu as des côtes tuméfiées par contre, c’est dommage mais ça passera vite, t’inquiète pas.

Tout venait bien du fait que son formateur s'appelait Nova.





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Sam 3 Sep - 0:13Sujet: Re: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
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Who makes the malin

falls in the ravin

Les bruit se font plus précis - sans doute que ton cerveau se réveille enfin.
La voix te dit vraiment quelque chose. Elle te rappelle une rencontre étrange que tu avais faite il y a quelques semaines. Une rencontre amusante.

La voix en revanche semble en revanche métamorphosée. Elle racle, avide, vorace, semble chercher à tout prix quelque chose.
Et pourtant le combat te parait sans conteste être dominé par cette fameuse voix, la voix de l’étrange fille qui t’a accosté, pas loin d’ici.
T’ignores ce qu’elle fiche ici, ça n’est pas important pour l’instant.
Ce qui est important c’est qu’elle sauve ton petit cul arrogant.

Un craquement bruyant retentit, tu perds un instant le calme qui te fait t’accrocher. Des bruits qui laissent peu de doutes quant à leur nature. Des gens ne se relèveront pas d’ici (et tu apprécierais ne pas en faire partie).

Réfléchis. Continues de faire fonctionner ton cerveau, à défaut de pouvoir utiliser ton corps.
Il est douloureux, quand même.
Mais ne t’en occupe pas. Concentre toi sur tes pensées.

Ton repère.
Elle.

Elle a l’air d’avoir fini sa tâche macabre. Tu ne veux pas vraiment savoir ce que vont devenir les imbéciles - même si tu supposes qu’ils ne vont pas devenir grand chose et plutôt bien demeurer ici.
Tu te targues de rester détaché par la mort mais tu dois reconnaître que tu avais eu le privilège de ne pas avoir eu à la regarder bien en face jusqu’ici.

Son visage s’approche du tien, ton œil unique s’accroche au sien, décortique. C’est bien elle (tu n’en doutais plus vraiment) :
— Juniper, tu réponds l’air de rien, comme si connaître son prénom qu’elle t’a sciemment dissimulé la fois précédente est tout à fait normal. L’information c’est le pouvoir. Alors même prostré comme t’es, dans cet état pathétique, tu peux pas t’empêcher de la ramener. Je suis content de te voir. Cependant, je suis désolé, je n'ai pas vu ton chaton. Si tu l’as perdu, je serai ravi de t’aider à le retrouver demain. Il est un peu tard ce soir...

Un petit sourire qui s’élargit ponctue ta dernière phrase, mine contrite sur tes derniers mots. Toujours joueur, comme si la situation était triviale.
Comme si ta gorge ne te faisait pas souffrir.
Comme si tu ne venais pas de te faire passer à tabac par des types.
Comme si elle ne venait pas de te sauver la mise.
En fait, tout ton corps se plaint de ton flot de paroles. Mais la fermer c’est même pas envisageable actuellement. Alors tu continues à l’ouvrir comme si c’était normal.

De toute façon, t’es pas en état de faire quoique ce soit contre elle. Et elle vient de mettre trois mecs à terre. Même dans ton état normal, tu serais probablement pas en état de la battre en un contre un.
C’est intéressant, tout ce que ce tabassage en règle te donne comme informations.

Tu ignores sciemment la remontrance aux sonorités agréables, te concentre sur la suite :
— Je n’émettrais aucun jugement de valeur sur tes compétences médicales mais je préférerais que tu m’amènes à l’hôpital. Ça sera plus pratique qu’une ruelle.
Celui où Mannes travaille de préférence. Ils sauront quoi faire. Mannes ne travaille pas de nuit cette semaine mais tu connais ses collègues.
T’accroche à la rationalité et à ton amusement, qui n’est que partiellement feint.

Déjà, on y verra plus clair qu’ici.
Tu veux juste bouger dans un lieu où tu serais en sécurité. Tu n’es pas en état de jouer les fanfarons très longtemps, même si tu veux t’en persuadé, tu n’es pas complètement idiot.
Dans un hôpital, t’auras certainement moins mal ; tu les sens bien les micro gravillons qui te rentrent dans la peau !

Bien décidé à garder la face (comme si elle n’était pas déjà en miettes), tu demandes l’air de rien :
— Qu’est ce que tu faisais de beau dans le coin ?

Les traces brunâtres que tu vois sur son visage, déjà sèches et un peu écaillées t’aiguillent assez précisément sur la nature de ses occupations mais curieux insatiable, tu veux l’entendre de sa bouche. Qui sait, peut-être auras-tu droit à un délicieux mensonge ?
pv. Juniper

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Juniper Oswald
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Dim 4 Sep - 5:49Sujet: Re: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
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K I N G

Le chaton ronronnait à peine quelques mots, inconscient ou bien stupide de sa position ? Le fluide écarlate émanait de son corps comme si de part ses largeurs, il pouvait faire fleurir les graines de vie que la ville avait écrasées. Juniper le contemplait, son corps sous ses doigts, l’odeur tant convoitée de sa chair sur la sienne et d’une moue pensive, elle continuait son analyse. Il serait aisé de le laisser là, de lui tirer la langue et de rire de son malheur, oh Juniper en avait terriblement envie car rien n’excitait plus la vie que le frôlement de sa sœur, la mort.

Qu’il sache son nom n’a tiré en elle qu’un soupir las, Odelin était un jouet exceptionnel par la ténacité de son impertinence et le fait qu’il sache ne la peinait qu’à peine à la surprendre. Il était évident qu’il n’allait pas s’effacer, il était ce qu’il était et c’est bien en honneur à son indicible volonté qu’elle ne l’écrasait pas là, ici et maintenant. Juniper se penchait vers lui, noyant ses mots susurrés à même son oreille :

-Chaton, crois-tu qu’il est le temps et le lieu d’être impertinent ?


D’une chaleureuse et maternelle force, sa main s’engouffra dans ses plaies, appuyant, tirant, ravageant ses muscles endoloris, cette chair déjà molle mais ramollie par la force vulgaire des cadavres étendu là. Juniper savait que sa puissance était dérisoire, rien de plus qu’une larme dans la pluie, mais chaque enfant méritait d’être rappelé d’une simple vérité.

Leur survie dépend de la tendresse d’un coeur.

Son autre main balaya la sueur accumulée sur son front noirci, sueur odorante et lourde d’une souffrance superficielle face à l’enfer que Juniper aurait pu lui offrir. Si il n’était pas Odelin, si son affection n’était pas née de l’ennui. Alors sa poing se fit caresse, puis absence. Ce qu’elle avait pu détecter était assez pour la contenter de la non urgence de ses blessures mais de l’absolu handicape que cela représentait pour lui.

-Sinon pour ton idée d’hôpital, saches que c’est hors de mes cartes. Tu me vois vraiment soulever un homme jusqu’à l’hôpital le plus proche et jouer la comédie ? -voix de fausset émanant de sa gorge habituée à ses caprices- mon chéri a été attaqué par des thugs et ils lui ont volé…-Mine dubitative et regard qu’elle jette derrière elle pour vérifier si un quelconque porte-monnaie s’ouvrait face à la lune- son estime. Vraiment, mauvaise idée chaton. Ou pourrais-je me faire passer pour une simple cliente d’un quelconque restaurant ? Au vu du plat principal que tu m’as offert, cela serait de mise.

Elle flattait sa chevelure noire sans que beaucoup de pensées ne guident son geste, automatisme née de ses propres habitudes de sentir la chaleur de son fils sur les genoux car désormais, Odelin reposait là. Sur ses genoux, sur la tendresse de sa chair. Le sang encore frais tâchait son col, elle pouvait voir les pointillés rougeâtres même dans l’obscurité de cette nuit au croissant de lune furtif.

-Ne crois tu pas que je suis assez stupide pour appeler des secours alors que nous sommes à côté de trois cadavres? Ne crois-tu pas qu’en te soulevant, je deviendrai moi même une proie potentielle ? Vraiment chaton, ton intelligence me surprendra toujours. Mais sois sans crainte, je m’occuperai de toi. Assez pour que tu supportes mon transport. Assez pour te déposer loin d’ici. Je n’ai plus faim donc tu ne crains rien.


Elle bavardait, jacassait sans que nulle soucis ne trouble son flux de parole car elle savait qu’il était obligé de l’entendre, soumis à ses désirs car son corps tremblait encore de ces trop nombreuses paroles. Le corps n'était-il pas la prison de l’âme selon certains préceptes ?

-Bien sûr, chaton, j’ai mes conditions, je suis une femme d’affaires après tout. Si tu parles de ce qui s’est passé à qui que ce soit, je te tue. Si tu mentionnes mon nom à qui que ce soit, je te tue. En clair, je te tue et cela me ferait beaucoup de peine. Ou je pourrai partir, ici et maintenant. Te laisser sans soins, sans rien. Peut-être que ces voyous appartiennent à un gang et d’expérience, les gangs ne sont pas aussi gentils que moi. Surtout si ,disons, quelqu’un les prévenait de ce qui s’est passé ici. Que choisis tu Odelin ? Je te laisse le choix, ne suis je pas magnanime ?

Rien de tout cela était très sérieux, elle le savait fort bien. S' il venait à choisir qu’elle parte, elle partirait sans nul regret car sa curiosité connaîtrait sa fin. Il était plus terrifié d’elle que de la mort et ce genre d’homme ne possédait ni saveur ni consistance sous son palais affiné à la terreur. C’était quand la bête était sur le point de mourir qu’elle révélait toutes les délicates nuances composant son être et le chaton blessé pouvait expirer ses vapeurs d’âmes. Juniper l’attendait.






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Mer 7 Sep - 0:23Sujet: Re: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
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Who makes the malin

falls in the ravin

L’information que tu voulais déstabilisante ne rencontre qu’un soupir à peine boudeur. Soit.

Lorsqu’elle te secoue comme une poupée de chiffon, passe sa main sur ton corps, te porte jusqu’à son visage sans difficulté apparente alors que tes cotes crient leur désaccord, tu es bien obligé de reconnaître, que non tu n’es pas en position de jouer au plus malin. Tu l’es peut-être, ça n’est pas le sujet.
En revanche, tu n’es définitivement pas le plus fort de vous deux.

Au contraire.
Sa force t’étonne en fait et attise ton envie d’en savoir plus. Comme toujours. Toujours des questions. Pourquoi ? Comment ? Quoi ? Où ?

Jamais tu ne te lasses car jamais tu n’apprends tout ce que tu souhaites savoir.
Il reste toujours des zones d’ombres.

Et Juniper semble en être une belle. Le genre que tu veux à tout prix percer.
Tu n’as pas la moindre pensée de mise en garde qui te traverse alors même qu’elle te prouve qu’elle peut t’écraser si tu remues trop.
Non, l’instinct de survie obstrue la connaissance alors il y a bien longtemps que tu l’as écarté.

Lèvres serrées, dents qui mordent tes gencives, par fierté tu tiens tête. Un grognement sourd sort mais rien de plus.
Tu ne lui donneras pas cette satisfaction.
Ta seule réponse reste le regard noir que tu lui lances, regard qui se veut droit et qui doit tout de même flageoler un peu.
Après tout, tu es quand même blessé, même si t’as l’air de l’oublier. Tu viens de te faire passer à tabac dans une ruelle, le contraire serait impossible.

— Vois-y de l’impertinence à mon inquiétude si tu le souhaites , tu articules simplement.

Ton souffle traître se tarit. Mais la fierté te censure, t’empêche de demander d’implorer Juniper de te laisser t’étaler dans la ruelle ou de t’emmener à l’hôpital. L’une des deux options ou rien.

Elle balaye la deuxième option - celle qui t’arrangeait le plus.
Ses mains continuent de jouer dans tes cheveux, tu as l’impression désagréable d’être un enfant de cinq ans. Mais ta douleur te rappelle à la raison (pour une fois) : pas d’excentricité, pour une seule fois, sois sage. Laisse faire la main qui fait frisonner ton esprit sans tu saches à vrai dire pourquoi, fait comme si de rien était.

— Pour être tout à fait honnête, ta voix te trahit, t’oblige à faire une micro pause rageante, oui je te vois tout à fait faire ça.
Jouer les innocentes en te portant sur son dos, faire la victime paniquée… oui ça te parait bien Juniperien.
Les apparences sont trompeuses, tu le sais et tu aimes découvrir lorsqu’elles le sont pour d’autres aussi.

La partie de son discours décousu sur le plat principal t’accroche autant qu’elle te perd. Si le mot cadavre n’éveille en toi qu’une vague émotion non identifiable, cette histoire de repas en revanche te perturbe.
Bien conscient d’être un total ignorant, tu gardes pour une fois le silence, t’attaches à mémoriser avec application ses paroles exactes. Le souffle court et la tête qui tournent ne te rendent pas la vie facile (sans parler de la douleur) mais en un sens, ton incompréhension est ton ancre.

Comprendre, comprendre, comprendre lutte contre ta volonté de sombrer, sombrer, sombrer.

— Je doute que tu puisses être la proie de qui que ce soit, tu lances avec un peu de verve qui aurait été plus crédible dans un meilleur état, la diction hachée. Tu ne le penses pas comme un compliment, davantage comme une destruction de son argumentaire bringuebalant.
Avec son visage sali, son air joyeux, léger, elle parait en fait tout à fait redoutable.

Et redoutable elle est lorsqu’elle t’annonce son ultimatum qui en soit ne te surprend pas vraiment. Le blabla habituel, tu parles, elle te tue. Tu l’as souvent entendu, rarement respecté. Et tu es toujours là pour en parler.

— Mourir aujourd’hui n’est pas dans mes plans, le ton badin, comme toujours. Le ton qui n’est qu’à moitié feint par ailleurs. Ça n’est pas vraiment important pour toi, tu t’es persuadé depuis bien longtemps que tu contrôlais ta vie, que tu contrôlerais ta mort. Aujourd’hui n’est pas ton jour, alors ça ne t’inquiète pas spécialement. La tentative d’intimidation n’est pas nécessaire, ton langage plein de détours te joue des tours. Les phrases sont trop longues, te bloquent dans ta respiration contrainte. De toute façon, je n’ai rien vu, j’ai simplement entendu des coups, tu poursuis obligeamment. C’est vrai comme c’est partiellement faux. Tu l’as vue elle après, tu sais que c’est elle. Mais avec qui partagerais tu cette information (si tu parviens à la traiter) ? Les Hérauts ? Elyon ? Ridicule.
Légion.

Je ne dirais rien, tu finis par promettre.
En revanche, tu l’écriras sûrement

Maintenant, tu halètes finalement Est-ce que la grande soigneuse intergalactique daignerait s’occuper de moi ?
Tu as oublié la formulation exacte, mais un truc avec les étoiles c’est certain.
Admets ta faiblesse du bout des lèvres, comme une plaisanterie dénuée de sérieux. Après tout, tu n’es pas vraiment en train de te vider de ton sang dans les bras d’une presque inconnue qui te berce comme un gosse de cinq ans.
pv. Juniper

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Juniper Oswald
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Lun 10 Oct - 2:19Sujet: Re: (cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper
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K I N G

Il s’excitait dans ses bras blancs, l’enfant d’Elyon, comme si il se débattait face à la mort inexorable dont l’ombre recouvrait déjà le sol de ciment de sang. Elle le regardait faire et souriait paisiblement, cela n’était qu’un spectacle ordinaire pour elle ce jeu de vie et de mort dans l’entrelacement des souffles. Elle pouffait presque quand le regard irrité d’un odelin proche du trépas accrochait le sien, quand il semblait se tendre et se détendre à chacune de ses caresses sur son cuir chevelu.

Certains cheveux noirs s’accrochaient à sa main, Juniper le contemplait à la lueur des lampes, la rumeur de la ville grésillait derrière eux comme une cigale agonisante. Aucunes pensées ne traversaient son esprit si ce n’est l’étrange harmonie de ce moment comme si le nirvana s’ouvrait délicatement au fin fond de ce lieu aimé par Eclipse. Il prononçait quelque mots, suffoquant dans son propre sang, des tentatives de reprendre la puissance par la discussion. Sa verve n’avait aucune égale, s’émervallait placidement Juniper. Même entre ses doigts, voilà qu’il s’égosillait pour maintenir une fierté déchiquetée par les poings de quelques voyous de mauvaise vie.

Elle souriait plus largement à l’implication sur ses capacités d’actrices, oh, il connaissait à la connaître elle et ses nombreux jeux. Ses imitations de candeur étaient toujours si bien accueillies et révérées, comme si l’enfance n’était pas le moment où les hommes étaient des bêtes.

-Il est vrai que je pourrai le faire, mais j’ai déjà trop joué ce rôle, chaton. Quand on joue la même pièce encore et encore, les personnages deviennent ennuyants. Comprends tu ?

Sa voix était un doux vibrato tandis que son regard analysait le corps, faisant l’inventaire de ces choses nécessaires à accomplir pour le stabiliser, regret pour ces vêtements qu’elle allait sacrifier pour le meilleur des buts. Sauver quelqu’un d’autre ah! N’était ce pas là, une suprême ironie. Elle n’eut qu’un haussement d’épaule au rejet de l’idée qu’elle puisse être une proie, oh, elle en était une bien assez, un lapin qui avait su apprendre à traquer comme les renards et à mordre comme les loups. Voilà ce qu’elle était. Rien de plus, et rien de moins, mais Juniper pourrait presque se sentir flattée d’être vue comme terrifiante. Si elle en avait quelque chose à faire après tout, car Juniper ne se définissait pas, du moins elle ne voyait nul intérêt à se définir.

Regard perplexe quant à ses mots, elle sentait l’importance de la tournure, un blanc qu’Odelin semblait créer par la vacuité des expressions avant qu’elle n’haussa les épaules. peu importe au fond, rien n’était très important. Elle avait mangé, elle avait bu dans le crâne de ces garnements, elle touchait Odelin, s’imposait dans sa vie sans détour ni contrefaçon. Elle régnait en lui durant ces heures volées à sa vie, et cela lui suffissait. La police n’était que des humains avec un joli petit titre à côté de leur nom.

La malice retrouvait ses quartiers sur son visage tandis qu’elle fredonnait quelques mots.

-Te laisser mourir n’est pas dans mes plans non plus, et, zut. Je crois que tu as compris ce que tu risquais en m’énervant. Soyons donc les meilleurs amis du monde pendant que je te sauve, veux-tu. Merci de ne rien dire, chaton. Vraiment, on apprécie la confiance ici bas.

Rire sonore quand il la supplia, elle aimait ça. Elle aimait ce son rapeux contre son être, elle aimait la puissance du dominant, de sa suprème position vis à vis de cet homme résolument plus âgé qu’elle. Un délice.

-Alors, chaton. Loin de moi l’idée de te retirer ton statut de drama queen, mais je pense que tu as simplement une côté fêlée, les muscles ont l’air pas ouf-ouf et tu as définitivement une luxation de la mâchoire. C’est trois fois rien, petit doli et ça ira mieux. En temps qu’experte auto certifiée des hémoraggies internes, tu n’en as pas à ma connaissance. Cependant, si on te bouge trop, ça peut picpic tes poumons et là, c’est grave. Là c’est pas bien. Et je n’ai absolument pas les connaissances pour m’occuper de toi, oupsie. Parce que tu es genre…normal ? Pas comme moi ? A ta place, ça irai déjà mieux, surtout avec un contact humain.

Donc. Proposition numéro une.

Elle lève un doigt à la lune.

-J’appelle les urgences, je te tiens compagnie en attendant que tes petits potes en blanc arrivent. Et je nettoie les cadavres durant ce temps là. Parce que je veux pas que ta scredcred soit entâmée. Proposition number two.

Deuxième doigt levé.

-Je t’emmène, je te soulève avec ma petite maîtrise du vent. Peinard, ptit garrot pour maintenir le torse et éviter que ça bouge. Je crois que j’ai des anti-douleurs sur moi, on sait jamais qui nous aggresse ces temps-çi. Vraiment, cette époque est folle tu ne trouves pas.

Elle était à l’image de ces temps changeants.

-Trop généreuse, je sais. Choisis. Si tu choisis pas, je prendrai la solution la plus amusante.

Personne n’aimait quand Juniper s’amuse.





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(cw: violence) Who makes the malin falls in the ravin - Juniper

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