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(cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops
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Taureau
Armand Oswald
Taureau
Mer 31 Mai - 17:17Sujet: (cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops
Armand Oswald

Informations
Messages : 148
Points : 1000
Âge : 35 ans
Date de naissance : 11 mai.
Situation : Marié à Juniper
Poste/Métier : Garde rapprochée du roi
Rang de puissance : A
Avatar : Toji Fushiguro (Jujutsu Kaisen) + Jensen Ackles
(cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops 1hU66TL

it goes around and never back, it goes again and never stops
cronos&armand
mai :: château de faestor
Aucun mot n’avait été suffisant ;
Armand n’en avait pas beaucoup à offrir ;
Gonflé de sentiments ;
Les pensées vides les syllabes à l’arrêt au bord des lèvres qui souriaient bêtement.

Une audience avec le roi - qu’en avait-il à faire -
C’était le patronyme associé qui l’avait rendu heureux comme un enfant.
Cronos Lynes arrivait au château demain.

Il n’avait répondu au message que tardivement, trop occupé à apprivoiser ses propres réalités, et avait froidement répondu “OKAIE” en majuscules séparées sans témoigner de la moindre bribe de ce qui l’habitait réellement.
Armand respirait ; était heureux cette fois ; le passé pouvait bien hanter éternellement celui-là il en aurait fait son fantôme préféré.

Alors lorsqu’il se présentait à l’entrée du château, accueilli par les servantes et les gardes, Armand se tenait debout, là, immense au sommet des escaliers imposants ;
Descendit les marches d’un rythme soutenu ;
Et l’accollade qu’il lui réserva ne laissa aucune place à aucune gêne à aucun embarras, il le serra si fort la main à l’arrière de son crâne comme si l’étiquette n’avait pas la moindre importance.
Armand n’était châtelain que parce qu’il habitait là ; n’en avait ni les manières ni l’apparat.

Et il l’avait guidé jusqu’à un des salons, avait demandé à une des intendantes d’amener à boire.
”Tu veux quoi ?” lâché sans attendre une réponse précise ;

Extatique et un peu nerveux ;
Était-ce ainsi qu’on accueillait quelqu’un chez soi ? Et si chez soi était chez le roi, aussi ?
Armand appréhendait encore assez mal le luxe et toutes ces choses qui n’avaient jamais été proches de lui.

Depuis quand ne se servait-on pas soi-même à boire ?

Trop bizarre, non ?

Un ricanement levé au silence.
Armand s’installe dans un canapé, laisse Cronos s’asseoir où ça lui plaît, les bras posés sur ses genoux écartés, le dos en avant, l’allure immense même assis et recourbé.

Tu lui veux quoi, au roi ? Je dois être inquiet ?

Car Armand sait -
Armand sait pertinemment -
Il partirait à la guerre pour Ludo, Cronos ou Juniper.
Et Armand sait -
Armand sait pertinemment -
Qu’Artorias l’écraserait en ricanant, que la guerre il la perdrait, mais il irait quand bien-même.
Serein, un sourire flottant aux lèvres ; et l’intendante apportant les verres.
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Poissons
Cronos Lynes
Poissons
Sam 22 Juil - 15:17Sujet: Re: (cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops
Cronos Lynes

Informations
Messages : 255
Points : 1069
Âge : 28 ans
Date de naissance : 3 mars
Situation : célibataire maudit (mais il a pécho Gage <3)
Poste/Métier : cavalier Guerre + porteur de Falemore
Rang de puissance : S
Domaine de pouvoir : glace
Avatar : chrollo lucilfer (by alma la merveille, amande la parfaite, juni la sublime et eva la plus géniale) (+ im changkyun IRL) ((+ crédit balise flou Byzantium))
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it goes around and never back, it goes again and never stops

melodiam / tenue

rampe au lieu d’espérer,
tu n’es bon qu’à courber le dos.


le monde depuis deux ans était particulier. un rêve coincé dans un cauchemar éveillé. le monde ici-bas n’est pas le tien, cronos. cette royauté, cette ville, toutes ces conneries. elles ne sont pas tiennes. toi qui vient des cieux, toi qui a eu dans le creux des mains les privilèges digne d’une déité. ici, tu te fonds parmi les cafards. Cavalier endormi pour le bien commun.

tu as prévenu Armand de ta venue, bien sûr. sûrement l’unique chose qui t’a fait venir avec un subtil sourire. tu étais heureux dans les cieux, cronos. le malheur n’a rarement autant affaissé tes dignes épaules.

tout est trop grossier dans ce château. tu es peut-être un monstre à l’égo surdimensionné. tu fais piètre petit joueur face aux Harcourt et tout ce qui les entoure. leur demeure y comprise. et pourtant, tes yeux semblent briller lorsqu’ils se posent sur l’immense silhouette qui semble t’attendre.

et c’est dans ses bras
que tu te sens de nouveau
S O U V E R A I N
d’un monde qui vous est propre.

ton corps aurait craqué dans cette étreinte trop forte.
mais plus rien n’est comme avant. Armand a changé. tout en restant étrangement lui-même. le bout de tes doigts a effleuré les légères rides au coin de ses yeux, simple sourire offert en guise de réponse à vos retrouvailles tacites.


on m’a souvent mis plus bas que terre,
ainsi soit la vie au nom du père.


à tes yeux, Armand n’a toujours pas droit à tout ce qu’il mérite réellement. tu aimerais lui offrir un royaume rampant à ses pieds. lui faire comprendre qu’il est plus, bien plus que ce qu’il peut penser depuis trop longtemps. et toi, dans le luxe de ce château, tu ne te sens toujours pas à ta place.

ce n’est jamais assez pour ta grandeur.

grâcieux, la chaine recouverte de pierres précieuses qui habille ton torse tinte dans une délicieuse mélodie lorsque tu t’assois dans un fauteuil face au géant.

il est vrai que de passer de la crasse de l’understadt à… tout ça, c’est quelque chose. j’espère au moins que tu te plais ici.  

question rhétorique lâchée du bout des lèvres. tu ne veux pas vraiment de réponse. cinglant, tu lui en veux à Armand. tu lui en veux de t’avoir abandonné, lui-aussi.

mais tu ravales la bile amère de dégout qui menace dans ta gueule affamée. à la place, tu ris. un léger et délicat rire. ton corps a peut être changé, devenu plus fort, mais tu restes toujours aussi princier.


(( divin ))


allons Armand, tu me connais. pourquoi t’inquiéter ?  

ne me demandez plus de marcher droit,
j’enterrerai derrière moi
l’idiot qu’on veut que je sois.

tu te lèves, toujours aussi félin. dans un geste calme mais dominateur, tu forces le géant à se vautrer au fond du canapé. sans aucune gêne, tu l’enjambes et viens t’asseoir à califourchon sur ses cuisses. pulpe des doigts caressent les joues piquantes de cette barbe naissante ; glisse sur les lèvres trop sèches. ton sourire est devenu carnassier.

je veux la gloire à mes genoux, Armand. je veux le monde, ou rien du tout. parce que je ne mérite que ça, n’est-ce pas Armand ?  

bouche mauvaise vient murmurer chaudement au creux de l’oreille de l’homme.

le sort, leurs lois, je ne m’y soumets pas.  

la main glaciale se pose sur le torse brûlant.

je veux la corde à leur cou, Armand. bouffer leur cœur encore chaud devant leurs sujets pour leur rappeler qui vient des cieux entre nous et eux.

on amène vos boissons, te tendant la tienne. toujours assis sagement dans ton fauteuil, ton sourire s’étire un peu plus. tu es resté sage, cronos. au final, pas même devant Armand tu n’oses parler de tes fantasmes mégalos. alcool ambré coule au fond de ton palais sans jamais quitter des yeux ton ami face à toi.

je suis simplement venu lui apporter un présent, comme tous les six mois. et je suis venu lui proposer de mettre en place un jour de fête pour rendre hommage à l’Unique et le jour de sa libération.  

le jour où vous, êtres suprêmes, êtes tombés pour rejoindre et éclairer, guider la vie de ces cafards d’ici bas. le jour où vous, habitant·es du ciel, vous devriez vous rappeler d’où vous venez, qui vous êtes réellement. vous, supérieur·es à ce peuple qui n’est pas le tien. l’air de rien, entre deux gorgées, tu précises.

je vais proposer le 11 mai comme jour sacré.  

œillade amusée à celui dont le monde a été gracié en le voyant naître un 11 mai. tu sembles détaché, gardes précieusement tes secrets endormis pour toi tout seul. joue appuyée mollement contre ton poing fermé, les jambes élégamment croisées, ton pied se meut lentement dans un rythme dont tu es le seul à pouvoir entendre.

tu me manques, Armand. comment tu vas ?  

pudeur certaine ou peur réelle de réveiller les démons calmés au fond de ton âme ? le résultat reste le même. tu en crèves d’envie d’aller te lover tout contre lui. mais tu ne bouges toujours pas. continuant simplement de fantasmer des retrouvailles qui ne vous ressemblent plus.


qui ne te ressemblent plus.



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Taureau
Armand Oswald
Taureau
Mar 5 Sep - 17:20Sujet: Re: (cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops
Armand Oswald

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cronos&armand
mai :: château de faestor
Lorsqu’il le regarde, Armand croit voir un fantôme ;
La sensation d’être hanté dans le coeur, il se tait.
Entend le onze mai, ça ne lui arrache pas un sourcillement, Armand a oublié la date de son anniversaire.

Le cavalier dit “tu me manques” et le géant entend une supplique.
Il croit que ça grince dans la gorge, des mots intangibles, dont il rêve de se saisir.
Mais les mains tendues ne suffisent plus, les mots s’épuisent avant d’arriver à lui.

Dans la cage thoracique ça s’agite drôlement.

Où es-tu ?

Le regard est ferme, noir ; c’est de celui-là qu’il s’habille pour regarder au travers des ténèbres.
En s’y fondant peut-être qu’il fera partie du même monde que l’autre.
Armand n’a jamais trop aimé la lumière, de toutes façons.

Les mots sortent d’eux-mêmes, ne veulent rien dire pour son esprit simple.

Tu n’avais pas l’air si mort quand tu l’étais vraiment.

Il y a l’amer dans la voix qui trahit ce que Armand a perdu.
Des amis - trop d’amis - c’est une solitude froide qui gagne l’intérieur.
Il baisse un regard impérieux et plein de colère.

Il se lève.
Immense.
Se lève dans un vertige pour se présenter monstrueux devant l’autre.

Puis il pose un genou à terre.
Ne parle plus d’aucune voix - il lirait sur ses lèvres.

Si tu voulais devenir roi…

Lui propose une couronne.
Puisqu’il n’y avait que des indignes pour la porter.
Y remet de la voix pour un serment qu’il ne pensait pas prononcer ;

Je serais là.
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Poissons
Cronos Lynes
Poissons
Mer 13 Sep - 23:02Sujet: Re: (cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops
Cronos Lynes

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melodiam / tenue


où es-tu ?

la question pourrait paraître idiote à sortir d’entre les lèvres d’Armand. mais elle ne peut pas être aussi juste justement parce qu’elle sort de ses lèvres. et toi cronos, qui te pare des plus beaux bijoux, des plus beaux sourires, tout n’est finalement qu’artifice. alors face au regard noir du géant, les faux semblants s’envolent, finissent de ternir au creux de ta peau.

toujours aussi las, le visage contre ton poing, tu laisses échapper un infime soupir. tes yeux ne cherchent pas à échapper à Armand. serais-tu vrai pour une fois, cronos ?

aucune réponse ne sort de ta bouche affamée. pourrait-il au moins comprendre tous les orages et tempêtes contre lesquels tu te bats sans arrêt ?
tu la sens, cette amertume dans sa voix qui semble te lécher affreusement la peau, râpeuse comme une langue de chat. et toi, ça te fait étrangement rire. un rire sans ambition, sans réelle saveur. tu t’étires alors, félin face au molosse puissant et grondant.

j’espère au moins être toujours aussi beau.

tu ne répondras toujours pas sérieusement. à quoi bon ? alors qu’il est capable de lire en toi comme dans un livre ouvert. qu’importe qu’il comprenne ce qu’il lit ou non. le résultat est le même.


il te v o i t.


pupilles noires se lèvent, accompagnent le géant dans son mouvement. le regard se transforme alors en un quelque chose de plus prédateur, animal. et le sourire niché au coin de tes lèvres renforce cette douce folie qui semble couler lentement dans tes veines.

Armand pourrait te gifler, te frapper, t’étrangler, te hurler dessus pour te faire revenir à une quelconque raison. qu’importe tout cela. il ne fera rien. et tu le sais. à faire le malin, tu ne t’attendais pourtant pas à une telle soumission de sa part face à toi.


et ça hurle dans la poitrine
tape, brûle dans tout le corps.


les mots silencieux, tu les comprends. regard posé sur cette labiale que tu n’oses pas espérer.


toi ?

roi ?

o u i

promesse du géant coule dans tes oreilles. bien sûr qu’il sera là. Armand a toujours su être là lorsque tu en avais le plus besoin. et cette promesse habille ta peau d’une chair de poule visible. le geste est élégant lorsque tu te redresses légèrement de ton fauteuil. le dos bien droit est princier. doigts déposent le verre dans un geste délicat et gracile. désormais, ils viennent effleurer la barbe naissante sur la joue et se posent sur cette bouche. l’index caresse la cicatrice qui magnifie son précieux visage. pour vient le pouce qui touche délicatement les lèvres de l’homme.

et lors de ce temps où tu étais là, où tu n’avais pas l’air si mort quand tu l’étais vraiment, tu l’aurais simplement embrassé.

mais vous avez changé.
le monde vous a changé.


je le sais, mon précieux Armand.

tu ne courbes pas l’échine face à lui. ne lui demande pas de se relever. pas tout de suite. ta main vient se placer sur sa joue et de ta paume apposée tout contre sa peau, tu cherches à sentir la chaleur de son corps vivant.

pour être tout à fait franc, si tu n’étais pas là, beaucoup de chose aurait moins de saveur. alors ne m’abandonne jamais totalement. j’aimerais pouvoir te l’ordonner.

ton regard est doux, aimant sur son visage. ta voix est délicate, légère. un sourire sincère et empli d’un désespoir réel en offrande au géant à tes pieds.

redresse-toi Armand.

tes bras glissent alors autour de ses épaules, attirant ton torse tout contre le sien tandis que ton souffle vient mourir tout contre son oreille.

et dans un murmure que seul lui peut entendre, tu avoues.

ta place n’est aux pieds d’aucun homme qui soit, Armand Oswald. ni isaac, ni ce roi. sois à mes côtés et non pas à mes pieds.

d’un geste agacé, tu viens écraser ta bouche tout contre sa joue en un baiser épuisé de devoir faire attention, de l’avoir si loin de toi ton précieux géant.


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Sujet: Re: (cronos & armand) it goes around and never back, it goes again and never stops

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