Glisse, dérape et finit par passer par dessus bord.
Le contrôle te fuit ; toi qui pourtant en avait acquis une belle maîtrise.

Tout s’accélère et toi tu cours, cours, cours derrière.
A la ramasse, oui terriblement,
Agacé encore davantage. Et ça te rend irritable, ça te rend davantage faillible.
Tu détestes les sentiments.

Et cette réunion te renvoie tout l’échec dans la figure ; Nemesis devant plus puissant, des indésirables se frayant des chemins jusqu’à vos rencontres secrètes, l’Understadt se refermait pour vous.
Ça n’était qu’une question de temps, devrais-tu te dire. Mais tu t’aveugles, refuses de voir l’évidence.

Une action d’éclat, pour reprendre le contrôle. C’est ça qu’il vous faut.
Tentative de rebasculer l’ordre établi, de le bousculer, de le renverser à nouveau.
Tu as cherché, cherché, fouillé encore, masquant moins tes traces qu’à ton habitude, la frustration te métamorphosant, tu oublies tes réflexes pourtant protecteurs, nécessaires.
Espère que ta prudence habituelle, pas tant diminuée, suffira.
Qu’Elyon dans son arrogance ne regardera pas vers toi.

C’est arrivé de nombreuses fois, ça pourrait se reproduire.
Ça t’arrangerait, dans toute cette merde d’avoir un peu de chance.